Flocoon Paradise - Au paradis de la glisse sans limite, le livre le plus déjanté jamais proposé sur publie.net!

Philippe Carrese

Publié par publie.net, le 12 mars 2012

335 pages

Résumé

Flocoon Paradise est un défi architectural et commercial poussé au milieu d'une vallée hostile près de la frontière italienne des Hautes Alpes. C'est un bijou de technologie ludique doublé d'une mine d'innovations marketings révolutionnaires. A Flocoon Paradise, tout est fait pour que le vacancier s'amuse follement et claque ses économies. Les employés ressemblent à des bonshommes de neige grotesques ; le téléphérique est un exercice d'apesanteur ; la patinoire, une piscine géante ; la piste de curling un grand huit et le tremplin de saut à skis une machine à battre les records olympiques. A l'occasion de l'inauguration du site, une équipe de choc de spécialistes des relations publiques a décidé de frapper fort. Les principaux représentants de la presse française ont été invités pour un séjour inoubliable. Des chroniqueurs de la Vie du Rail et d'Informatique Pratique à la représentante gâteuse et marijuanaphile de Modes et Travaux, personne n'est près de l'oublier. Dans cet univers survolté menéà fond de train par une attachée de presse extatique, Raymond Lautaret, alias l'adjudant Raymond Lamarque, assiste en témoin atterréà la fureur marketing qui habite le site. Tout irait pour le mieux si les questions qu'il pose deci delà ne créaient pas un certain trouble chez quelques employés du site. Et puis, il y a aussi la neige... Flocoon Paradise reprend avec brio les recettes éprouvées de l'écrivain marseillais. D'abord un humour corrosif dévastateur. Le livre est une satire extrêmement féroce du monde de la presse, des commerciaux et des communicants ainsi que de la course à la technologie. Le tout est mené sans agressivité mais avec une ironie décapante continue. Cependant, sous des dehors anodins et comiques, le roman reste extrêmement noir. Le portrait que Carrese dresse des habitants de la vallée, tous plus ou moins dégénérés qui parlent avec leur fusil et dans un patois incompréhensible, est également loin d'être tendre. D'ailleurs, plus le récit progresse, plus l'ironie féroce fait place a un cynisme désabusé qui enfonce le texte dans le genre « noir ». Un roman distrayant, comique, mais finalement beaucoup moins léger qu'il n'y parait au premier abord. Extrait d'une chronique signée Tristan Sansonet postée sur http://www.mauvaisgenres.com (Lien -> http://www.mauvaisgenres.com).