Journal de la france du xxeme siecle ; edition 2002

les changements en profondeur d'une société tiennent à peu de chose.
 pour que l'aventure servier ait une chance et un destin, il a fallu que l'intuition d'un médecin, jacques servier, coïncide avec la révolution intellectuelle et industrielle qui touche la santé au milieu des années 1950. inventer des antidiabétiques et des antihyper-tenseurs, c'était parier sur le souci croissant des français pour leur bien-être.  s'installer en grande-bretagne, sur le continent américain et dans les
pays communistes, c'était tabler sur un savoir-faire tricolore adapté à la demande de tous les pays.
 diriger, depuis paris, un groupe qui emploie 20 000 personnes à travers le monde, c'était comprendre avant l'heure que l'internationalisation est une formidable opportunité plutôt qu'une contrainte. ce parcours hors norme d'un demi-siècle, jacques servier a choisi de le raconter à jacques marseille, historien des entreprises et l'un de nos meilleurs.

Le médicament et la vie

Histoire geographie 6e prof 96

Les colonies ont-elles été une bonne affaire pour la France ? Jacques Marseille le pensait quand il entreprit de dresser le bilan de la colonisation. Il
lui aura fallu établir les comptes de 469 sociétés
coloniales, examiner les chiffres du commerce
extérieur de la France de 1880 à 1960, dépouiller
les archives ministérielles et les papiers privés de Paul Reynaud, Marius Moutet et de l'ancienne
Union coloniale pour comprendre au contraire à quel point l'empire a constitué un boulet entravant la modernisation du capitalisme français. C'est l'histoire d'un divorce que cet ouvrage retrace. Divorce entre une opinion progressivement gagnée à la conscience impériale, par les fastes de l'Exposition de 1931, la virile propagande des films campant les héros du bled, la géographie coloniale des manuels scolaires, et un mouvement rassemblant la fraction la plus moderne du patronat et des responsables publics pour lesquels, comme le dira de Gaulle, " la décolonisation est notre intérêt, donc notre politique ". Parue en 1984, cette thèse, qui fait toujours autorité, est augmentée de cinq études publiées au cours des vingt dernières années.

Empire colonial et capitalisme français - Histoire d'un divorce

Guide des lycees. les meilleurs etablissements publics et prives de paris et de la region parisienne

Les grandes enigmes (memoire de l'humanite)

Les industries culturelles attirent l'attention de chercheurs	dans des disciplines très diverses (histoire, sociologie, sciences de la communication et de l'information) et ont l'objet d'un intérêt croissant de la part des professionnels et des pouvoirs publics. Cet ouvrage, fruit d'un colloque tenu en Sorbonne, rassemble plus d'une trentaine de communications. Il propose de faire le point sur les recherches en histoire des industries culturelles, en mettant notamment l'accent sur les réalités économiques de ce secteur. Du musée au théâtre, en passant par le cinéma, le livre, la presse et la musique, la réflexion des intervenants s'est organisée autour d'une étude par branches.

Histoire Des Industries Culturelles En France, Xixeme-Xxeme Siecles. Actes Du Colloque En Sorbonne, Decembre 2001

De Paris à Paris, en passant par Troyes, Lyon, Givors, Le Creusot, Roubaix, etc., la famille Larencontre partage les difficultés, les espoirs, les combats... et les joies de millions d'ouvriers. À travers elle, l'histoire de la révolution industrielle - et du mouvement ouvrier - surgit dans ses aspects les plus quotidiens. Certes, Jacques Marseille a inventé cette famille. Mais son imagination s'arrête là. L'ensemble des faits, des anecdotes, des événements, des dialogues même, est parfaitement authentique. Dans l'atelier des tisserands, dans la chaleur des forges, dans le bruit des chaînes de montage, dans la poussière des filatures..., les Larencontre ont bâti, avec tous leurs compagnons, le monde industriel.

Une famille d'ouvriers, de 1770 à nos jours

Ecrivant en 1905 son célèbre essai sur le commencement de la grande industrie moderne en Angleterre, Paul Mantoux faisait l'hypothèse que les remaniements de la propriété foncière opérés au XVIIIe siècle n'avaient sans doute pas été étrangers à l'essor de la grande industrie. Désir des propriétaires de traiter leur terre comme un capital dont on cherche à tirer, par une exploitation méthodique, un plus haut revenu. Initiative du capitaliste, à la fois égoïste et féconde, brisant les routines nuisibles et les institutions coutumières protectrices de l'individu, autant de spécificités qui expliqueraient la " supériorité de l'Angleterre sur la France ". Consolidant le système français de la petite propriété paysanne et de petites exploitations, maintenant des pratiques " funestes " comme la vaine pâture et les autres usages collectifs, interrompant les initiatives de modernisation qui étaient en cours, la Révolution française aurait tracé une autre voie, celle d'un système à faible productivité qui aurait retardé l'industrialisation du pays et constitué un lourd fardeau pour l'économie. Ce sont ces visions hâtives qu'il convient certainement de réviser. Les témoignages impitoyables d'Arthur Young ne sont certainement pas à prendre au pied de la lettre. Les performances de l'agriculture britannique ne furent pas si époustouflantes et celles de l'agriculture française pas si médiocres. Surtout, rien ne démontre la supériorité de la grande propriété " capitaliste " sur l'individu coupable de penser avant tout à la consolidation de sa famille. Que les rares régions où les ventes des biens nationaux aient profité aux producteurs, aient compté aussi parmi les principaux pôles industriels du premier XIXe siècle montre assez qu'il ne faut jamais désespérer des " petit " et surestimer le dynamisme des " gros ".

Journal de la france du xxeme siecle ; edition 2002

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