Intemporel Robert Casadesus

Le poète du piano Aujourd'hui, pas de fête entre ados sans alcool. Et l'amusant n'est pas de boire un verre, mais d'être " bourré ". 6 jeunes sur 10 ont d'ailleurs déclaré avoir été ivres dans l'année. Ils ont 13-16 ans et s'entraînent à boire très rapidement, jusqu'à l'ivresse. Le binge drinking devient un phénomène de société. Les nouveaux mélanges, les prémix, les happyhours, la législation plus restrictive mais ambiguë, les parents qui leur ont appris à trinquer... , toute la société concourt à donner une image festive de l'alcool. Quel plaisir les ados trouvent-ils à s'enivrer ? Pourquoi doivent-ils forcément boire en grande quantité ? L'alcool est-il la nouvelle addiction des plus jeunes ? Et les mélanges, quel danger ? Les pertes de conscience, les comas éthyliques ont augmenté : qui sont les plus fragiles ? L'alcoolisation provoque aussi des comportements agressifs ou passifs, des risques d'accidents. Et, à plus long terme, connaît-on l'impact sur leur santé, leur scolarité, leurs liens sociaux ? Que faire ? Que leur dire ? Comment aider ceux qui ne savent pas s'arrêter ? Comment les parents peuvent-ils réagir au mieux ? Une enquête qui fait l'état des lieux, rapporte des histoires d'adolescents concernée et donne les conseils de professionnels.

Samson François - Le poète du piano

Regroupés sous le thème « Penser les événements », six essais qui abordent le printemps érable 2012 et les différents enjeux qui en découlent sont analysés. En éditorial, Robert Laplante revendique un plan de lecture national audacieux (abonner toutes les bibliothèques du Québec au revues culturelles, entre autres) afin de favoriser et encourager la lecture. Ailleurs dans ce numéro, ­Lettres au fils. Testament spirituel­ (Jean-Philippe Trottier), ­Nationalisme et protection sociale (Daniel Béland, André Lecours) et ­La droite en Alberta­ (Frédéric Boily).

Les Cahiers de lecture de L'Action nationale. Vol. 8 No. 1, Automne 2013 - Penser les événements

Cet ouvrage constitue un historique des interventions qui ont permis, au cours du XXe siècle, de protéger les pays africains et malgache des invasions de criquets ravageurs - la fameuse 8e plaie d'Egypte de la Bible. Il évoque essentiellement les programmes conduits ou financés par la France pour développer les recherches ou soutenir les campagnes de lutte, isolément ou conjointement avec d'autres pays ou en soutien des initiatives internationales. L'auteur relate le déroulement de ces invasions calamiteuses de criquets migrateurs dans les territoires des anciens empires coloniaux français. britanniques, belges et portugais. Criquets pèlerins, migrateurs, nomades... il décrit les mesures prises localement pour faire face à ces fléaux. Les conflits mondiaux puis l'émergence de nombreux territoires accédant à l'indépendance ont bouleversé à plusieurs reprises les conditions dans lesquelles les opérations anti-acridiennes ont pu se dérouler et ont modifié les cadres d'activité dans lesquels les recherches et les campagnes de lutte crut été organisées au cours des années. Alors que les invasions acridiennes se déroulaient inexorablement, les guerres, les contraintes économiques. les impératifs géopolitiques ont, trop souvent, entravé la prise des mesures qui s'imposaient pour maîtriser ces calamités. Les principaux projets de recherche ayant permis d'améliorer significativement la lutte et la prévention contre le fléau acridien en Afrique sont également analysés ainsi que ce que l'auteur appelle "péripéties d'une trop longue rémission", période récente couvrant les trente dernières années pendant laquelle la communauté internationale et la France tout particulièrement essaient de renouveler leur mode d'intervention pour lutter contre les acridiens et conduire des actions de prévention plus efficaces.

HISTOIRE D'UN SIÈCLE DE LUTTE ANTI-ACRIDIENNE EN AFRIQUE - Contributions de la France

Le cinéma et la CGT, on le sait, sont nés la même année. Ce n'est pourtant pas cette coïncidence de date qui explique les rapports riches, mais parfois difficiles, qu'ont entretenus le syndicalisme et le septième art. Art populaire par excellence, le cinéma ne pouvait pas longtemps laisser indifférente une organisation syndicale qui a vocation à représenter l'ensemble des salariés.
Ce sont ces trajectoires, parallèles, croisées, entremêlées et traversées par l'histoire qu'explore ce livre. Non pour mythifier un passé glorieux qui, en France au moins, aura vu l'apogée du cinéma coïncider avec celle du syndicalisme, ni pour se lamenter sur des périodes autrement difficiles. Mais bien plutôt pour tâcher, à l'aube d'un nouveau millénaire qui s'annonce riche en défis pour chacun, de retisser des liens. Tant il est vrai que le cinéma, plaque sensible de la société, et le syndicalisme, sismographe des aspirations individuelles autant que collectives, ont beaucoup à voir ensemble.

Nous avons tant à voir ensemble - Cinéma et mouvement social

Bizet

Ni mémoires, ni autobiographie : même sollicité, Lucien Guérinel se dérobe derrière son oeuvre.
Non qu'il veuille nous confier quelque intention sidérante mais, au contraire, humblement, il va nous rappeler quelles peuvent être les fascinations et aussi les inhibitions d'un autodidacte, les rencontres et les amitiés, surtout, qui ont conforté sa vocation de compositeur et de poète. De Beethoven à Bartok, s'assimilant voracement tout le répertoire, il tint à en fournir l'écho métamorphosé dans notre présent erratique.
Bien qu'ayant toujours vécu hors les castes de l'avant-gardisme, Lucien Guérinel contemple aujourd'hui une oeuvre riche de plus de cent pièces, brèves pour la plupart, denses mais lyriques, reflets d'une insatiable curiosité en direction de la photographie, du cinéma, de la peinture, de la poésie. Production rare et hautaine : pièces vocales, quatuors... peu d'orchestre mais tout de même des musiques de scène et une comédie (sans y changer un mot : le Molière de Mariage forcé !) Il était nécessaire que ce créateur hors normes s'exprimât aujourd'hui avec la hauteur de vue qui est la sienne, sa morale ouverte, ses distances tant esthétiques que politiques : exemple météorique d'un solitaire qui ne lâche pas.

Lucien Guérinel ; le lac et le bosquet

" En phase avec les peintres et les poètes de leur temps, les musiciens du Groupe des Six ont tourné le dos au symbolisme et à l'impressionnisme.
Ils ont aimé la vie même dans ses manifestations les plus humbles. Ils sont descendus dans la rue."

Intemporel Robert Casadesus

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