Monsieur le Curé

"qui sont ces gens dont les corps se parent d'objets de natureoe par quel chemin sont-ils venus au monde en ignorant tout de la bible ? je les trouve plus beaux que les européens, plus unis dans leurs gestes.
 on dirait qu'ils ne souffrent pas.  savent-ils qu'ils sont en vie ? " extrait du journal de robinson.

Les deux îles de Robinson

La vie est devenue trop dure : tout le monde jette l'éponge. Présidents, psychiatres, cosmonautes, médecins, parents, enfants, CRS, PDG, artistes, tous s'effondrent. Dans ces lettres de burn-out, chacun revendique alors son droit au lâcher prise et au parler vrai. Car l'écroulement est un moment de lucidité. Ces courriers disent enfin tout, avec une sincérité frontale dont notre époque n'a pas l'habitude.
Or, dans notre société de la performance, le véritable courage n'est-il pas de craquer ?

Lettres de burn-out

Quand cent cinquante moutons quittent la campagne pour visiter la ville, ils ne passent pas inaperçus, et, fatalement, ils rencontrent un agent de police soupçonneux. Et l'on découvre en trois histoires humoristiques et mouvementées que les moutons ont un sens aigu de la logique et qu'ils peuvent être prêts à tout pour défendre leur droit... de rester devrais moutons.

Le mouton Marcel

Un des thèmes éternels au coeur de la littérature est la témérité, la présomption, la vaine gloire : un bateau pour soigner son image, une régate pour affirmer son ego, la mer comme miroir des vanités.Mais heureusement, la vraie passion de la mer finit par reprendre le dessus... Trois histoires inédites de " héros " de la mer : d'un grand classique de la littérature, Emile Salgari (auteur de Le Corsaire noir et Les Pirates de la Malaisie) et d'un évocateur ironique du malaise contemporain comme est Jean-Luc Coudray qui, avec ce texte, boucle sa trilogie maritime (après les pirates maléfiques et les océans pollués) avec une inattendue touche autobiographique. Si, bien évidemment, toute ressemblance avec des personnes, endroits ou faits existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence, la réalité dépassant la fiction, faites attention à qui vous croisez au large !

Les vantards de la mer

Notre Terre est la plus belle et la plus laide planète du système solaire. Le monstre thermodynamique que nous appelons civilisation ne se contente pas d'y accumuler des déchets matériels. Il produit des déchets symboliques, comme la dette ou les chômeurs, et se revendique d'une culture du déchet. Dans ce guide, Jean-Luc Coudray démonte nos idéologies, débusque le rôle des déchets dans notre fonctionnement et montre comment ils singent la vie que nous détruisons.

Guide philosophique des déchets

Jean-Luc Coudray s'entend comme personne à subvertir les faits, rompant systématiquement l'enchaînement des effets et des causes, forçant jusqu'à l'absurde la logique des événements. La langue s'autorise toutes les impropriétés et fait de la métaphore impertinente son plaisir. Le mystère met un peu d'ombre. Il permet d'avoir un peu de fraîcheur. On respire dans le mystère. Tel est l'aveu qu'on trouve au détour d'une page et qui signifie exactement l'enjeu et l'attrait de ce petit vade-mecum du rêve baroque.

Nona

Lorsque le diable joue cartes sur table, cela vaut le détour ! Dans ces Dialogues avec Satan, Lucifer tente de convaincre un homme ordinaire de l'intérêt de l'enfer, non avec la ruse qui lui est coutumière, mais par une franche conversation. Il dévoile ainsi ses meurtrissures et son inattendue humanité. Nous retrouvons ici l'art du paradoxe de l'auteur. Son écriture, concise, drôle et inventive, se situe aux confins de la poésie et de la philosophie. Il possède en outre un sens de l'écart qui donne à voir les choses les plus banales sous un jour inédit. Bref, Jean-Luc Coudray "interroge le réel" et vous met en garde : ce séjour avec le démon peut modifier votre vision du monde...

Monsieur le Curé

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