Les carnets de Jane Somers

Doris Lessing
Nouvelles africaines **
 L'hiver en juillet 

C'est dans le souvenir de ses années passées en Rhodésie (aujourd'hui le Zimbabwe) que l'auteur des Enfants de la violence et du Carnet d'or a puisé la matière de ces nouvelles. Noirs asservis et humiliés - les uns se résignant, les autres se réfugiant dans un silence hostile -, Afrikaners et Anglais, colons opulents, « petits Blancs » paupérisés redoutant de tomber au niveau des Noirs : à travers une foule de personnages parfois tragiques, parfois dérisoires, campés en quelques pages avec un art parfait, Doris Lessing donne un tableau saisissant de l'Afrique australe des années 1970.
Ce deuxième volume des Nouvelles africaines réunit 
quatre textes : « L'hiver en juillet », « Un toit pour le bétail des Hautes Terres », « L'Eldorado », « La fourmilière ».

Sans une once d'emphase, avec la densité, le frémissement et l'extrême finesse d'une écriture capable de saisir les émotions les plus subtiles, les réactions les plus complexes, Doris Lessing vient de peindre le portrait inoubliable et insupportable de la lèpre raciste.
Pierre Lepape, Télérama.

L'hiver en juillet ( nouvelles africaines, tome 2)

Winner of the Nobel Prize for Literature 2007, Doris Lessing grew up in Africa - and returns to that troubled, misunderstood continent in this searing collection of short stories.

 'I believe that the chief gift from Africa to writers, white and black, is the continent itself, its presence which for some people is like an old fever, latent always in their blood; or like an old wound throbbing in the bones as the air changes.

Winter in July

The opening book in the Nobel Prize for Literature winner''s ''Children of Violence'' series tracing the life of Martha Quest from her childhood in colonial Africa to old age in post-nuclear Britain.
          When we first meet Martha Quest, she is a girl of fifteen living with her parents on a poor African farm. She is eager for life and resentful of the deadening narrowness of home, and escapes to take a job as a typist in the local capital. Here, in the ''big city'', she encounters the real life she was so eager to know and understand. As a picture of colonial life, ''Martha Quest'' succeeds by the depth of its realism alone; but always at its centre is Martha, a sympathetic figure drawn with unrelenting objectivity.
          Martha''s Africa is Doris Lessing''s Africa: the restrictive life of the farm; the atmosphere of racial fear and antagonism; the superficial sophistication of the city. And both Martha and Lessing are Children of Violence: the generation that was born of one world war and came of age in another, whose abrasive relationships with their parents, with one another, and with society are laid bare brilliantly by a writer who understands them better than any other.

MARTHA QUEST - CHILDREN OF VIOLENCE 1

Les lecteurs des Enfants de la violence retrouveront ici la brûlante atmosphère de ce veld sud-africain où des mœurs implacables broient inexorablement ceux qui se rendent coupables de faiblesse, de pitié, voire seulement de générosité. Ainsi, lorsque Mary Tuner, fragile citadine mariée sans désir à un fermier de Ngessi, est trouvée assassinée, un matin, dans la véranda d sa maison, son domestique de couleur avoue être l'auteur du crime. Les mobiles complexes de cette fin tragique, Doris Lessing nous les révèle avec l'acuité psychologique qui a fait d'elle la meilleure romancière de sa génération.

Vaincue par la brousse

L'histoire de la famille Lennox couvre la majeure partie du XXe siècle en prenant pour pivot les années 60, décennie contradictoire et riche en affrontements. Les jeunes de cette époque, qui brisent les vieilles chaînes et revendiquent la liberté, sont-ils des idéalistes romantiques ou une génération meurtrie ? Pour Julia, la doyenne du clan, il n'y a pas d'hésitation : « On ne peut pas subir deux horribles guerres et dire : "Ça y est ! Maintenant tout va rentrer dans l'ordre." Ils sont paumés nos enfants, ce sont les enfants de la guerre. »

Femmes hors du commun, Julia et Frances se battent pour « les gamins » et culbutent tous les obstacles, le pire étant peut-être le camarade Johnny pour qui « la Révolution passe avant tout ». Splendeurs et misères des idéologies, violences domestiques ou symboliques, étudiants contestataires ou enfants déboussolés : ce roman reflète notre histoire récente à la manière d'un miroir à facettes. Un témoignage exceptionnel sur l'engagement personnel d'un des plus grands écrivains vivants de notre temps.

Le rêve le plus doux

Dans La Madone noire, second tome des Nouvelles africaines, Doris Lessing, avec cette écriture simple, précise et poétique qui a fait son succès dans le monde entier, nous entraîne dans l'univers des Blancs et des Noirs, en Afrique du Sud et en Rhodésie, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  Petite société fermée, cultivant ses névroses, trompant son ennui dans l'alcool, vivant au milieu d'une nature souvent impitoyable, Blancs anglais et Afrikaners forment un noyau hermétique à la culture des Noirs; la peur de devenir comme eux les hante.
  De la difficile condition des femmes de fermiers âpres au gain, à la fascination pour la vie des Blancs de ce jeune homme noir, Jabavu la Grande Bouche, en passant par l'épopée de Johnny Blakeworthy, aventurier anglais, l'auteur du Carnet d'or peint une société qui se sait menacée, guettée par la folie. D'une façon subtile et éloignée de tout manichéisme, elle nous apporte son témoignage sur un monde insolite, très particulier.

Elle redonne au pays de son enfance l'odeur sauvage des grands espaces, le rouge figé des couchants et la chaleur humaine de ses insolites habitants. Superbe. 
Jean-Claude Le Covec, Le Figaro Magazine.

La madone noire (tome 2)

Nouvelles africaines 1

L'histoire de la famille Lennox couvre la majeure partie du XXe siècle en prenant pour pivot les années 60, décennie contradictoire et riche en affrontements. Les jeunes de cette époque, qui brisent les vieilles chaînes et revendiquent la liberté, sont-ils des idéalistes romantiques ou une génération meurtrie ? Pour Julia, la doyenne du clan, il n'y a pas d'hésitation " On ne peux pas subir deux horribles guerres et dire : Ça y est ! Maintenant tout va rentrer dans l'ordre ! Ils sont paumés nos enfants, ce sont les enfants de la guerre. " Femmes hors du commun, Julia et Frances se battent pour " les gamins " et culbutent tous les obstacles, le pire étant peut-être le camarade Johnny pour qui " la Révolution passe, avant tout ". Splendeurs et misères des idéologies, violences domestiques ou symboliques étudiants contestataires ou enfants déboussolés : ce roman reflète notre histoire récente à la manière d'un miroir à facettes. Un témoignage exceptionnel sur l'engagement personnel d'un des plus grands écrivains vivants de notre temps

Les carnets de Jane Somers

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