Italie

Rileggere De Gasperi oggi è più possibile di ieri. Il tempo non è passato invano. L'Italia è cambiata davvero. Si è chiarita, ad esempio, la nostra distanza, incolmabile, dal suo progetto politico di allora, dalla formula di un centrismo in chiave anticomunista e filoatlantica; è maturata la consapevolezza dell'irripetibilità del suo soggetto politico, la Democrazia cristiana; è emersa in tutta la sua evidenza la durezza della congiuntura internazionale in cui egli ha governato; è chiaro a tutti che non solo in ambito religioso e cattolico il Concilio Vaticano II ha mutato il rapporto tra la Chiesa e il mondo. Questo, e molto altro ancora, anziché togliere interesse per la figura di De Gasperi, ci permette di vederla e di studiarla in una luce nuova, liberi di porre quesiti diversi e di cercare nel suo esempio conforto e coraggio.

Lezioni degasperiane 2004-20018

« L'impero si è letteralmente disintegrato un giorno feriale. Un mercoledì qualsiasi ». Vasilij Rozanov, L'Apocalisse del nostro tempo?A trent'anni dal "suicidio" dell'Unione Sovietica, l'autore ripercorre il Termidoro e la storia dell'Urss attraverso la raccolta di brevi saggi, scritti in presa diretta tra il 1987 e il 1992. IL LIBRO: Dopo la morte di Breznev nel 1982, seguita dai due brevi interregni di Andropov e Cernenko, l'ascesa di Gorbacëv nel 1985 poneva fine alla gerontocrazia. Attraverso perestrojka e glasnost' vennero subito introdotte radicali riforme politiche che, in assenza di un piano economico ben definito, condussero in breve tempo a una situazione di caos generale, a una grave penuria alimentare e al sorgere di pesanti conflitti interetnici da decenni sopiti. Le enormi concessioni unilaterali, prive di contropartite, agli Usa e alla Nato, condussero in pochi anni allo scioglimento del Patto di Varsavia e alla riunificazione tedesca. Nonostante nel referendum del marzo 1991 il 77% degli elettori si fosse espresso per il mantenimento dell'Urss, sia pure sotto altra forma, il contro-colpo di stato di El'cin nell'agosto dello stesso anno portò alla disintegrazione dell'Unione Sovietica, che il 25 dicembre cessò di esistere.

Il suicidio dell’Urss

pendant toute l'année 2006, sergio romano, historien et ancien diplomate, a tenu chaque semaine une chronique à partir des événements italiens avec l'intention de faire découvrir au lecteur français ce qui se joue dans la péninsule.
 il le fait avec humour et acidité, sans mâcher ses mots, en observateur qui enrage parfois de voir son pays et ses concitoyens enlisés dans le passé et les vieilles habitudes, en homme passionné de liberté et de progrès. sa grande connaissance de l'histoire italienne et européenne donne à son livre une profondeur singulière. l'italie est la sixième puissance économique du monde, le second partenaire de la france, l'un des fondateurs de l'europe.
 un pays qui compte, mais un pays vieillissant et en crise. si berlusconi prétendait lui apporter la modernisation dont il avait besoin, son bilan est pour le moins discutable. romano prodi veut aujourd'hui allier justice et progrès, mais il est pris dans les calculs politiques des partenaires de sa coalition. les italiens sauront-ils s'affranchir de leurs vieux démons oe

Avanti ! chroniques italiennes

Énigme de l'Italie. Une unité tardive et imparfaite - mais pourquoi ? Le premier État fasciste - dans quelles conditions ? Le « miracle (... à Milan et ailleurs) italien » lol - mais comment ? Un parti communiste dont l'aggiornamento est en avance sur tous les autres - mais encore ? Et cette constante, depuis les origines : l'ingouvernabilité d'une nation insaisissable...
Sergio Romano ne raconte pas l'Italie : il la quête, il la traque, il l'explique.

Histoire de l'Italie ; du Risorgimento à nos jours

La dernière décennie du XXe siècle a été marquée par deux événements majeurs : la chute du Mur de Berlin en 1989 et l'écroulement du bloc soviétique, mettant un terme à une guerre froide qui n'a connu ni vainqueur, ni vaincu. Les enjeux et les rapports de force qui ont animé la scène politique internationale ont bouleversé le précaire équilibre géopolitique que les États-Unis et l'Union soviétique avaient garanti pendant près d'un demi-siècle.
Acteur et témoin privilégié de cette époque, connu pour l'ampleur de sa culture et la profondeur de ses vues sur le monde contemporain, SERGIO ROMANO analyse brillamment les aspects fondamentaux de ce " grand désordre mondial ", de la guerre du Golfe à celles de la Corne d'Afrique et des ex-républiques soviétiques, de la dissolution de la Yougoslavie aux différentes réalités de la Chine, de la Corée et de Cuba, et enfin du rôle de l'OTAN et de l'Europe. Les espoirs que 1989 avaient alimentés ont été déçus et, aujourd'hui, le tournant de cette année-là apparaît déjà, à la lumière des tragiques attentats du 11 septembre, comme une occasion perdue.

Le Grand Desordre Mondial 1989-2001

Giuseppe Volpi et l'Italie moderne - Finance, industrie et Etat de l'ère giolittienne à la Deuxième Guerre mondiale

De tous les pays d'Europe, l'Italie est sans doute celui qui a fait l'entrée la plus fracassante dans la modernité. Le chemin qu'elle a emprunté n'est en effet semblable à aucun autre : tardivement unifiée, elle a connu au début du XXe siècle une très rapide industrialisation, tandis que le régime politique se démocratisait. Mais le traumatisme de la Première Guerre mondiale bouleversa tant le pays qu'il tomba aux mains de Mussolini, celui-ci ne parvenant pas à retenir les millions de pauvres qui émigrèrent. Après la chute du fascisme, cette société qu'on croyait exsangue connut une prodigieuse croissance économique, aussitôt qualifiée de miracle, tandis que la démocratie est en proie depuis lors à une crise politique quasi permanente. Comment comprendre ce paradoxe perpétuel, cette sorte d'équilibre instable qui semble avoir présidé aux destinées de l'Italie depuis un siècle et demi ? Sergio Romano se propose d'y répondre dans une synthèse aux analyses pertinentes, destinée à tous ceux, et particulièrement aux étudiants, qui veulent aborder l'histoire italienne depuis 1848 de manière à la fois claire et originale. --Thomas Ferrier

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