Autres contes et légendes du pays breton

L'holocauste breton

Nos ancêtres, les Gaulois ou les Celtes, possédaient un riche patrimoine de croyances religieuses, de mythes, de légendes, d'épopées et de poèmes, dont seuls quelques fragments épars nous sont parvenus. Les Celtes n'écrivaient pas : les druides le leurs interdisaient. Il est cependant possible de reconstituer d'importants morceaux de puzzle celtique à partir d'un certain nombre de sources qui se recoupent et se complètent les unes aux autres : les légendes populaires, les rites encore vivants dont le sens caché peut être retrouvé, les récits consignés à une époque tardive dans les monastères d'Irlande, d'Écosse et du Pays de Galles, les romans bretons - cycle arthurien, cycle de Tristan et Iseult - et l'iconographie antique, celles des monnaies gauloises et de divers monuments gallo-romains. En puisant à toutes ces sources, Yann Brekilien expose d'une façon vivante et claire les grands thèmes de cette mythologie d'une prestigieuse richesse. Par un curieux paradoxe, les citoyens de l'Hexagone connaissent infiniment mieux les mythes grecs et latins que ceux de leurs propres ancêtres ; désormais ils vont pouvoir parler en connaissance de cause de Teutatès, de Cernunnos, de Belenos, d'Ésus ou d'Épona et comprendre ce qu'ils représentent.

La mythologie celtique

Nos ancêtres, les Gaulois ou les Celtes, possédaient un riche patrimoine de croyances religieuses, de mythes, de légendes, d'épopées et de poèmes, dont seuls quelques fragments épars nous sont parvenus.
Les Celtes n'écrivaient pas : les druides le leurs interdisaient. Il est cependant possible de reconstituer d'importants morceaux de puzzle celtique à partir d'un certain nombre de sources qui se recoupent et se complètent les unes aux autres : les légendes populaires, les rites encore vivants dont le sens caché peut être retrouvé, les récits consignés à une époque tardive dans les monastères d'Irlande, d'Écosse et du Pays de Galles, les romans bretons - cycle arthurien, cycle de Tristan et Iseult - et l'iconographie antique, celles des monnaies gauloises et de divers monuments gallo-romains.
En puisant à toutes ces sources, Yann Brekilien expose d'une façon vivante et claire les grands thèmes de cette mythologie d'une prestigieuse richesse. Par un curieux paradoxe, les citoyens de l'Hexagone connaissent infiniment mieux les mythes grecs et latins que ceux de leurs propres ancêtres ; désormais ils vont pouvoir parler en connaissance de cause de Teutatès, de Cernunnos, de Belenos, d'Ésus ou d'Épona et comprendre ce qu'ils représentent.

La Bretagne est riche en belles demeures anciennes. Elle abonde en châteaux et en manoirs auxquels la rude gravité du granit confère une inégalable noblesse. Châteaux et manoirs d'une prenante beauté, si l'on songe à des forteresses féodales comme Suscinio, La Hunaudaye, Tonquédec, Largoët, Blain, Vitré, Fougères, à des résidences Renaissance telles que Josselin, Kerjean, Châteaubriant, et à l'innombrable floraison de rustiques manoirs. Les découvrir est un perpétuel plaisir. Yann Brekilien nous y aide en évoquant une centaine d'entre eux, parmi les plus imposants ou les plus émouvants. Originaire, précisément, de Blain, un des hauts lieux de l'architecture médiévale bretonne, Yann Brekilien est bien connu en Bretagne pour son importante ouvre littéraire, allant des ouvrages d'histoire aux essais et aux romans. Sa « Vie quotidienne des Paysans bretons au XIXe siècle » a reçu le Prix Bretagne en 1966. Né en 1920, magistrat en retraite, il a été élu président des Écrivains bretons.

Les Châteaux bretons

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Dieu renverse les temples

Tout le monde connaît la Chouannerie. Dans tous les livres, on parle de Jean Cottereau surnommé Jean Chouan, de Georges Cadoudal, de Guillemot, de Bois-Hardy... Oui ! un tas épouvantable d'idées fausses sont répandues, même parmi les plus instruits. Beaucoup croient que la Chouannerie a été fondée par Jean Chouan, certains expliquent que ce soulèvement a éclaté quand les jeunes gens furent appelés à l'armée. D'autres pensent qu'elle était un combat royaliste. Pour beaucoup même, la Chouannerie et les guerres de Vendée sont la même chose. Inconnu reste celui qui a donné naissance à la révolte, M. de la Rouërie, un patriote breton, révolutionnaire d'abord, mais devenu ennemi de la Révolution, quand furent foulés les droits de la Bretagne. En 1791, il fonda l'Association bretonne, société secrète bien organisée et puissante. Elle fut proche de remporter la victoire. La Chouannerie est issue de l'Association bretonne de 1791. Jean Chouan était l'un des hommes de la Rouërie, et le soulèvement des Vendéens n'a rien à voir avec celui des Bretons. C'est un devoir pour nous, Bretons, de savoir la vérité au sujet de cette page d'Histoire, dont les livres officiels ne parlent pas. On ne trouve même pas le nom de la Rouërie dans le petit Larousse ! Yves du Menga nous raconte cet étonnant événement avec beaucoup de science.

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