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Oeuvres - Volume 2, Le Coup d'Etat permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible | François Mitterrand • François Mitterrand
Oeuvres - Volume 2, Le Coup d'Etat permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible | François Mitterrand • François Mitterrand

Oeuvres - Volume 2, Le Coup d'Etat permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible

Publié par Belles Lettres, le 19 janvier 2016

735 pages

Résumé

Le Coup d'Etat permanent (1964) : Paru au printemps 1964, Le Coup d'Etat permanent est un pamphlet écrit par François Mitterrand. Ce livre sans doute le plus cité et le plus connu de son oeuvre souligne sa stature d'opposant résolu au général de Gaulle : Le Coup d'Etat permanent est une véritable plaidoirie à charge contre l'exercice du pouvoir gaulliste. Il ausculte et dissèque le fonctionnement du "pouvoir personnel" et n'hésite pas à recourir aux formules sévères pour dénoncer les dérives autoritaires, voire dictatoriales du régime ("de Gaulle plus la police", "parce que, tout compte fait, c'est à cela [dictature] qu'il ressemble le plus"). Face à cette dérive, il incarne la défense républicaine, mais n'est pas nostalgique du régime précédent. Avec ce pamphlet, il marque son territoire à gauche, préparant le chemin de 1965 où il mettra le général de Gaulle en ballottage ayant compris la logique bipolaire des institutions. Dorénavant, il prend date avec l'histoire de la République. Toutefois, ce n'est qu'en 1981 qu'il devient le premier Président socialiste élu au suffrage universel après avoir refondé le parti en 1971 et mis en ouvre l'union de la gauche. Revêtant à merveille les habits du Président de la Ve République, il montre qu'il s'opposait plus à de Gaulle qu'aux institutions. Ma part de vérité (1969) : Candidat à la Présidence de la République contre le Général de Gaulle, en face de qui il a réuni 45 % des voix au second tour en 1965, puis leader de la Fédération, François Mitterrand incarne une option bien définie : l'unité de la gauche, celle-là même dont l'abandon vient de se solder le 1er juin par un échec retentissant. S'il publie aujourd'hui sa Part de vérité, c'est qu'il faut reconstruire cette gauche en miettes. Pour cela, il s'agit de ne plus en laisser paralyser le renouvellement et donc de poser publiquement les problèmes comme ils se présentent, bref d'informer et non plus d'escamoter ou de voiler la réalité. Livre de combat, où se retrouve la marque de l'auteur du Coup d'Etat permanent, qui n'a voulu écarter aucune question gênante ou difficile, cet ouvrage veut aussi être constructif. C'est pourquoi les lecteurs, après avoir parcouru les grandes étapes d'une autobiographie politique leur présentant sur un ton qui surprendra certains, l'homme qu'est François Mitterrand, trouveront un récit sans temps morts ni trop de précautions des principales phases de l'histoire de la gauche depuis 1965 : l'espoir levé par la première élection présidentielle, la tentative de la Fédération, Mai 1968, l'échec de la seconde élection présidentielle. Autant d'occasions d'aborder de front des questions épineuses comme les relations avec les communistes, le programme économique de la gauche, le vieillissement de certaines de ses structures, de quelques-unes de ses thèmes. Autant d'incitations à déboucher sur la stratégie et sur les perspectives socialistes que François Mitterrand propose pour terminer. Autant sans doute de risques de déclencher des polémiques, mais aussi de susciter des débats indispensables ; les lecteurs comprendront vite que l'ancien candidat à la Présidence de la République est tout prêt à affronter les premières pour lancer les seconds. Un socialisme du possible (1971) : Un socialisme du possible est (avec Ma Part de vérité) un maillon souvent ignoré qui permet pourtant de comprendre le passage du François Mitterrand leader de l'Union de la Gauche au rénovateur du PS après Mai 1968. Marginalisé par ce mouvement spontané, il tente ici de se réapproprier une partie de l'effervescence intellectuelle du moment et trace la voie à l'union des socialistes puis de la gauche. Loin de voir marginaliser le socialisme historique, il entend montrer que la conciliation entre ce que l'on appellera la "deuxième gauche" et la tradition socialiste issue de la SFIO est nécessaire pour arriver au pouvoir. Il entend ainsi se réaffirmer comme le seul leader capable d'unifier cette mouvance, à l'heure où la SFIO a réalisé son plus mauvais score électoral (5,1 % des voix à la présidentielle de 1969) depuis ses origines, et le PSU ne parvient pas à s'imposer comme une alternative crédible. L'ouvrage, contrairement à Ma part de vérité, n'est pas une oeuvre littéraire. Il s'agit d'un programme politique, introduit par un dialogue entre le leader de la Convention des Institutions Républicaines et deux interrogateurs proches de la mouvance intellectuelle issue de mai 1968 (Jacques Julliard et Robert Fossaert). Il entend donc montrer la capacité de son parti à gouverner tout en soulignant sa cohérence avec le renouvellement de la pensée de gauche (autogestion, libération des femmes, etc.).

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