L'école des chiens

Publié par Les Éditions Triptyque, le 23 février 2015

268 pages

Résumé

«Un chien qui crève ! / M'ont crié des enfants ; voilà tout ce que c'est.» L'animal domestique se réduit-il à si peu de chose? L'école des chiens n'aborde pas de front la question, mais elle y répond dans la mesure où son écriture témoigne de l'importance du lien qui, même à travers la mort, unit le narrateur à son animal de compagnie. La vie du chien semble insignifiante, tant elle est constituée de répétitions. Pourtant, au fil des jours, se trame une véritable histoire, emplie de petits rebondissements et de grands enseignements. À la fin, l'attachement atteint des proportions telles que le maître esseulé ne peut que tenter d'insuffler un certain regain aux cendres éteintes de son vieux compagnon.Même si le maître n'est pas seul, c'est la part en lui qui est seule, c'est-à-dire l'enfance, qui accueillera le chien. Tant que dure la liaison du maître et du chien, le maître accueille en lui-même la résurgence de l'enfance. Il a beau dresser la bête, il a beau en être le maître, la bête lui offre en retour la possibilité d'accéder à une forme de liberté, qui est celle de l'enfance retrouvée, une liberté qui équivaut à une sorte de redécouverte des vertus de la solitude. Car , en compagnie de son chien, le maître est enfin seul avec lui-même.

Moebius no 141 : « Mathématiques » Avril 2014 - Mathématiques

L'école des chiens

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