Présentation, par un professionnel de la musique, de sa place dans les loges maçonniques, et de sa dimension initiatique, essentiellement apportée par Mozart.

N.75 Colonne d'harmonie - Symbolique de la musique en loge

"Quand on fait un bizness, quel qu'il soit, on doit respecter le client, parce que, de mon point de vue, c'est une façon de se respecter soi-même. Certains pensent qu'ils vont s'improviser dealer, comme ça, avec un peu d'argent d'avance, comme d'autres ouvrent un Kébab ou un Taxi Phone. D'abord, faut être coopté, avec de sérieuses références dans le trou de balle. Faut avoir eu un membre de sa famille en zonzon. C'est le minimum. Pour les diplômes, là, on n'est pas trop regardant, parce qu'on sait bien qu'aujourd'hui, un papelard ça ne veut plus rien dire. C'est l'engagement qui compte, la droiture, l'honnêteté, et la fraternité. (...) Moi, tout ce que je veux, c'est franchir les échelons pour un jour pouvoir investir dans la légalité. Je ne demande pas la mer à boire.

Cendres de Marbella

Nous, on existe sous l'étiquette de "jeunes de banlieue". Probablement parce que nous sommes réellement des jeunes de banlieue, et rien que ça. On peut pas se reconnaître dans la Marseillaise. Un hymne doit fédérer toute une nation, afin que toutes les couleurs se reconnaissent dans les paroles chantées. Où sera, qui sera le sang impur ? Ça veut pas dire qu'on aime pas la France, au contraire. Mais on veut qu'elle nous aime, elle aussi. C'est normal, donnant-donnant. Pourquoi Momo, jeune de banlieue issu de l'immigration, apparemment bien intégré, a-t-il sifflé la Marseillaise dans un stade de foot ? Suite à ce geste et au déchaînement politico-médiatique qu'il provoque, Yasmina, sa jeune soeur, ouvre les yeux sur la place que leur accorde la France et découvre aussi l'histoire de la famille. Dans un style percutant et plein d'humour, Hervé Mestron questionne ce symbole fort de la République qu'est la Marseillaise.

La Marseillaise

«J'ai commencé à jouer, aussi gracieux que si je repassais du linge. Mes doigts vivaient leur vie, le cerveau ne volerait pas à leur secours. Un truc sérieux, a réclamé Bunny. Je ne sais pas ce qu'il entendait par là et j'ai attaqué une suite de Bach, prévue pour violoncelle. À la contrebasse, on croit entendre un vieux curé chanter la messe en mâchant du chewing-gum. Mais c'était le problème de Bunny, pas le mien. Prélude, sarabande, gigue. Malgré mon état, je parvenais à jouer de façon propre et précise, l'acoustique de la pièce était généreuse. Je n'avais pas à rougir de passer après Sonny Rollins. Quand j'ai eu fini, Bunny a applaudi, pas pour rigoler. La musique de Bach semblait l'avoir remis sur pied. Je viens d'avoir une idée géniale ! s'est-il écrié. Tu sais quoi ?»

Le Musicos

A Berlin, David Hahn et Tabea se rencontrent dans l'orchestre des Jeunesses musicales allemandes. Ils ont à peine le temps de se déclarer leur amour qu'un matin d'août 1961 ils sont soudain séparés par un mur. Amoureux transi, enfermé dans la grisaille de la RDA, David délaisse la musique et sa contrebasse pour un sport jusqu'ici interdit : le skate-board. Trouvera-t-il le moyen de revoir Tabea ? Saura-t-elle encore le reconnaître ?

Génération mur

Le pire pour un célibataire, c'est la bouffe. À une époque, je plaçais un miroir devant moi. Je me regardais manger, je me parlais, je me souriais, mais très vite, une sorte de ronron s'est installé. Je me curais les dents avec ma fourchette et la personne en face de moi faisait pareil. J'attrapais les spaghetti avec les doigts, hop, elle m'imitait. Je faisais la gueule, bing, kif-kif, elle me renvoyait une bouille de six pieds de long.
Ça n'a pas été facile, mais j'ai fini par me demander le divorce. Puis pour ajouter une charge symbolique, j'ai brisé le miroir, posé ma contrebasse à l'autre bout de la table et, à partir de ce jour, mes problèmes de couple se sont tassés. Tout baigne. Jamais un mot plus haut que l'autre. Respect mutuel. On travaille ensemble mais c'est boulot boulot. Quand on a quelque chose à se dire sur le mode intime, on attend d'être seuls à la maison ou, dans la plupart des cas, dans une chambre d'hôtel.

Images d'épinal

Pendant que sa mère roucoule à Venise avec son informaticien, Sam se fait chouchouter par sa grand-mère. Il reçoit en cadeau une superbe batterie, ainsi qu'un local pour ne pas déranger les voisins. Bien qu'il ait une âme de rockeur, Sam a peur des caves. Un jour après sa répétition, il entend des bruits bizarres. Persuadé qu'il se passe des choses étranges dans les couloirs, Sam décide de prendre tous les risques pour découvrir quel secret se cache dans les entrailles sombres et humides de l'immeuble...

Les enquêtes de Sam

Entre le collège et ses cours de danse, Vicky a une vie bien remplie. Et puis, Greg, l'amoureux de sa mère, met tant d'animation dans la vie de la maison ! Bref, tout irait bien s'il n'y avait ce garçon, qui lui " emprunte " sans cesse ses affaires... Vicky a peur mais elle n'ose en parler
à personne et, plus le temps passe, plus ce secret lui pèse.

N.75 Colonne d'harmonie - Symbolique de la musique en loge

Résumé

Plus de livres de Hervé Mestron

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques