Sur les routes de l'orient

Closed since the seventeenth century against all contact with the outside world, Nepal, the last independent kingdom of India, in 1949 at last opened its frontiers. In the farthest corner of Nepal, hidden among the mountains, is the land of the Sherpas, those gay and lovable people who recently have found fame in Himalayan climbing expeditions.To this remote land Ella Maillart determined to go as soon as such a journey became possible. She went to see a very individual civilisation before it disintegrated before the forces of modern materialism and to compare the life of these mountain people with that of the mountaineers of the Swiss Alps. She found that, "in order to fully understand the my innermost European core, I had to live in the immensity of Asia, almost at the edge of time and space and far from our particular standards and out irrepressible dynamism".Her magnificent photographs and the perceptive essay which introduces them are in the tradition of her earlier book FORBIDDEN JOURNEY.

Au pays des sherpas

En janvier 1935, Ella Maillart quitte Pékin en direction de l'intérieur avec son compagnon Peter Fleming, correspondant du Times... Il s'agit de traverser la Chine d'est en ouest, d'atteindre les oasis interdites du Sinkiang, berceau voici mille ans d'une vieille culture d'origine arménienne, et de là de gagner le Cachemire, sur l'autre versant du monde, par les cols muletiers du Pamir et du Karakoram. Clandestinement, car le Turkestan chinois, dont la population est en majorité musulmane, est en plein soulèvement...

Oasis Interdites:  De Pékin au Cachemire, Une femme à travers l'Asie centrale en 1935

Des monts celestes aux sables rouges: Turkestan solo

Elia Maillart avait la passion de la voile. Elle fut d'ailleurs la seule femme - et la plus jeune compétitrice - à barrer un monotype pour la Suisse aux jeux Olympiques de Paris en 1924. Elle raconte ici ses premières envies de liberté sur les mers, du lac Léman à la Bretagne, de la traversée de l'Atlantique à l'Angleterre, sans autre but que la vie sur l'eau et la sensation du vent. Peu après, répondant à l'appel d'autres immensités, Ella Maillart débutera ses fameux périples à travers la Russie des Soviets, puis l'Asie centrale...

La vagabonde des mers

En cette année 1932, Ella Maillart part explorer l'Asie centrale. Elle va à la rencontre des nomades. A cheval, elle traverse le pays des Kirghizes jusqu'aux monts Célestes. Sur des skis bricolés, elle fait l'ascension d'une montagne de près de 5 000 mètres à la frontière chinoise. Sans permis et évitant les points de passages dangereux, elle découvre Tachkent, Samarkand, Boukhara. A dos de chameau, dans le vent glacial, elle traverse le désert des Sables rouges, à l'est de la mer d'Aral. Echappant de justesse aux pillards et aux contrôles soviétiques, elle viendra à bout de son périple. Véritable exploit, ce récit résonne au son de l'intrépidité et de la liberté, qui est aussi celle des nomades de l'Empire des steppes.

Des monts Célestes aux sables Rouges

Des monts célestes aux sables rouges

Les lettres qu'Ella Maillart a échangées avec ses parents déroulent le récit de ses années de grands voyages, de 1925 à 1941. Ecrites sur le vif, elles saisissent ses humeurs du moment, annoncent les projets d'itinéraires, esquissent des réflexions sur l'Orient et l'Europe. Elles sont ici accompagnées de photographies et complétées par des reportages écrits pour divers journaux et magazines. Voile sur le Léman, fouilles en Crète, entraînement sportif et pérégrinations dans les montagnes d'URSS, sans oublier le récit classé "confidentiel" d'une visite à Winston Churchill en 1936 : une plongée dans la trépidante existence de la voyageuse.

Cette réalité que j'ai pourchassée

En 1951, Ella Maillart obtient l'autorisation exceptionnelle de voyager au Népal, dernier royaume indépendant des Himalayas. A quelques exceptions près, le Népal avait été fermé jusqu'en 1949 à tout contact avec le monde occidental. Ce pays encore inconnu a tout pour fasciner Ella Maillart, qui sait pouvoir y trouver une culture, des religions et des paysages proches de ceux de " l'Inde d'il y a mille ans ". Elle y voyagera d'ailleurs à nouveau en 1963 et 1965. De ses trois séjours, Ella Maillart a rapporté des centaines de photographies. Dès 1951, elle avait conçu elle-même un projet de livre sur le Népal, sélectionnant les images et rédigeant de sa main les légendes. L'ouvrage que voici s'inspire très largement de ces documents inédits.

Sur les routes de l'orient

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