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Auguste Amélie de Leuchtenberg - Lettres au baron D (1825 - 1837) | Christophe Pincemaille • Christophe Pincemaille
Auguste Amélie de Leuchtenberg - Lettres au baron D (1825 - 1837) | Christophe Pincemaille • Christophe Pincemaille

Auguste Amélie de Leuchtenberg - Lettres au baron D (1825 - 1837)

Publié par Falaises (Editions des), le 19 juin 2020

272 pages

Résumé

La publication des lettres en français d'Auguste Amélie de Bavière, duchesse de Leuchtenberg (1788-1851), fait redécouvrir une princesse, trop oubliée de nos jours, qui a pourtant participé à l'épopée napoléonienne. Fille du roi Maximilien 1er de Bavière, mariée à dix-huit ans, en 1806, à Eugène de Beauharnais (1781-1824), le fils aîné de l'impératrice Joséphine et fils adoptif de Napoléon, elle devient vice-reine d'Italie (1806-1814). Grâce aux alliances prestigieuses qu'elle saura négocier plus tard pour chacun de ses six enfants, elle se hisse au rang de grand-mère des dynasties européennes, avant-même la reine Victoria. A la chute de l'Empire, en 1814, fidèle dans l'adversité, elle entoure son mari d'affection. Après la mort de celui-ci en 1824, résolument repliée dans son veuvage, elle s'occupe de la liquidation de sa succession. Dans son rôle de tutrice de ses enfants mineurs, elle fait preuve d'un sens très avisé des affaires et d'une remarquable rectitude morale. Les 318 lettres conservées à Malmaison (la majorité a été acquise en vente publique en 2011), appartiennent à un fonds exceptionnel de pièces d'archive constitué par le musée depuis son origine et enrichi régulièrement. Elles couvrent la période 1824-1837 et sont adressées au baron Antoine Darnay, administrateur des biens d'Eugène, situés en France. Quelques lettres échangées avec le baron Eugène Darnay, le fils de ce dernier, prolongent cette correspondance jusqu'en 1841. Elles éclairent la façon dont la princesse Auguste Amélie gère la fortune de ses enfants et notamment le domaine de Malmaison, dont l'entretien s'avère ruineux et qu'elle doit, la mort dans l'âme, se résigner à vendre. Leur lecture permet de comprendre le fonctionnement au quotidien, lourd et coûteux, d'une illustre maison princière dans la première moitié du XIXème siècle.

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