Histoire du capitalisme (1500-1980)

Socialisme, socialismes... ?
Socialistes l'URSS, la Chine, Cuba, le Cambodge ? Socialistes la France après 1981, la Suède ou l'Autriche social-démocrates ? Socialistes tant de pays d'Afrique après l'indépendance ?
Socialiste le goulag ? Socialiste la toute-puissance de l'Etat, alors que les grands fondateurs du XIXe siècle annonçaient son dépérissement ? Socialistes la guerre, l'occupation d'un pays, et – au nom du Prolétariat – la répression de mouvements ouvriers et populaires ?
Il faut reprendre au fond la réflexion sur le socialisme ; revenir à la source : le grand espoir d'une société juste, libre, fraternelle ; examiner ce qui a été accompli en son nom : les avancées, mais aussi les échecs et les dévoiements ; reconnaître que, partout où on a voulu "édifier le socialisme", s'est développée une nouvelle réalité sociale : l'étatisme.
Michel Beaud
Professeur émérite de l'université Paris-VII. Ses travaux, éclairés par l'histoire, s'inscrivent dans la mouvance de l'économie politique. Il travaille aujourd'hui sur les futurs possibles qu'engendrent les mutations en cours.

Le Socialisme à l'épreuve de l'histoire (1800-1981)

The conquest of the Americas inaugurated the slow accumulation of resources and the imperceptible structural transformations that culminated in the Industrial Revolution. From that moment on, capitalism grew and expanded with a dynamism and adaptability that are now all too familiar, profiting from wars and even managing to rebound after a series of devastating economic crises.In this highly-anticipated revised edition of the 1981 classic, Beaud extends one of the major strengths of the original: the interweaving of social, political, and economic factors in the context of history. At the same time, Beaud's analysis provides a realistic and thorough examination of the developments of capitalism in the last twenty years, including globalization, the accelerating speed of capital transfer, and the collapse of the Soviet empire and the subsequent absorption of its population into the world market. This new edition also offers a completely revised format that integrates diagrams and flow-charts not previously available in the English-language edition.

Histoire du capitalisme. De 1500 à 2000

2001, an l du XXIe, siècle ; nous garderons longtemps en mémoire l'effondrement des tours du World Trade Center et la guerre engagé par l'Amérique de : Bush contre le terrorisme islamiste, Oussama ben Laden et ses hôtes en Afghanistan, les talibans. Mais qui se rappel que, quelques mois plus tôt, c'était la Chine qui paraissait devoir jouer un rôle d'ennemi mondial numéro un des Etats-Unis ? Et qui se rappelle que quelques jours avant l'attentat du 11 septembre s'achevait à Durban la 3e Conférence mondiale des Nations unies contre le racisme, que quittèrent les Etats-Unis et Israël, rudement mis en cause et isolés ? On se rappellera peut-être le premier " touriste de l'espace ", mais se rappellera-t-on le coup d'arrêt donné par Washington à la lutte contre l'effet de serre ou la porte ouverte par de laboratoires de génétique à la banalisation de l'eugénisme ? A partir de notations quotidiennes, l'auteur offre non seulement des matériaux pour la mémoire, mais aussi des éléments essentiel pour l'analyse et la compréhension de ce début de siècle.

Naissance d'un siècle - 2001 L'Amérique foudroyée dans un monde en désarroi

L'art de la thèse

- On pourrait croire que le pire à venir pour l'humanité procède de son incapacité à corriger rapidement ses modes de production et de distribution des richesses pour sauver la planète d'une fatale catastrophe écologique. Ou encore que le principal obstacle réside dans les multiples résistances qui freinent le nécessaire processus de reconversion écologique. Nous sommes en réalité confrontés à un défi bien plus redoutable. Les acteurs économiques, politiques et scientifiques qui refusent de renoncer au capitalisme, à la surconsommation et à la domination du monde, ne se contentent plus de résister à la mutation écologique : ils ont résolu de la prendre en charge et de la façonner en sorte qu'elle autorise d'abord la survie de leur confort et de leurs privilèges, fut-ce au prix de la liberté et de la survie d'une large part de l'humanité, fut-ce au prix d'une fuite en avant incontrôlée dans l'illusion que la techno-science peut tout faire face à la nature.De puissants acteurs oeuvrent en ce sens : certains évoquent déjà l'inéluctable réduction massive de la population ; presque partout dans le monde se mettent en place des formes d'apartheid entre riches et pauvres qui préfigurent les cités futures dans lesquelles une minorité barricadée jouira d'un environnement clément.Le livre décrit la mécanique de cet engrenage vers le pire des mondes, dans l'espoir de renforcer l'esprit de résistance. Il dessine aussi les instruments que des gouvernements authentiquement progressistes pourraient mobiliser pour prendre une autre voie.  

 - Né en 1935. A enseigné l'économie et l'histoire économique aux universités de Lille, Paris-VIII et Paris-VII. Professeur émérite de l'université de Paris-VII, il a travaillé sur les systèmes économiques et sociaux, la politique, la crise des années 1970-1980, l'économie mondiale et la mondialisation, et poursuit son travail sur le " basculement du monde " : les mutations, les grands problèmes et les risques de notre temps. Il a notamment publié :Histoire du capitalisme. 1500-2000, (1981), 5ème éd., 2000 ; Le Socialisme à l'épreuve de l'histoire, Seuil, 1982 ; L'Économie mondiale dans les années 1980, La Découverte, 1989 ; L'État de l'environnement dans le monde (dir), La Découverte, 1993 ; Le Basculement du monde, La Découverte, 1997.

Face au pire des mondes

Socialisme, socialismes... ?

Socialistes l'URSS, la Chine, Cuba, le Cambodge ? Socialistes la France après 1981, la Suède ou l'Autriche social-démocrates ? Socialistes tant de pays d'Afrique après l'indépendance ?

Socialiste le goulag ? Socialiste la toute-puissance de l'Etat, alors que les grands fondateurs du XIXe siècle annonçaient son dépérissement ? Socialistes la guerre, l'occupation d'un pays, et - au nom du Prolétariat - la répression de mouvements ouvriers et populaires ?

Il faut reprendre au fond la réflexion sur le socialisme ; revenir à la source : le grand espoir d'une société juste, libre, fraternelle ; examiner ce qui a été accompli en son nom : les avancées, mais aussi les échecs et les dévoiements ; reconnaître que, partout où on a voulu "édifier le socialisme", s'est développée une nouvelle réalité sociale : l'étatisme.

Histoire du capitalisme (1500-1980)

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