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Comment j'ai retrouvé Livingstone | Henry M. Stanley
Comment j'ai retrouvé Livingstone | Henry M. Stanley

Comment j'ai retrouvé Livingstone

Publié par Createspace Independent Publishing Platform, le 27 mars 2015

154 pages

Résumé

Il y a huit ans, dans notre introduction à l’abrégé intitulé Explorations dans l’Afrique australe par David et Charles Livingstone, nous écrivions : « Le sort de David Livingstone perdu au milieu de l’Afrique intéresse la terre entière… Personne, mieux que lui, n’a mérité cet intérêt universel. Tous ceux qui ont lu ses livres l’avoueront. Ils savent quelle gratitude Livingstone montre pour les services reçus et l’indulgence avec laquelle l’illustre voyageur raconte les traits de la malveillance qu’on lui a témoignée. David est un excellent homme qu’on aime plus à mesure qu’on le connaît davantage. Combien il est loin de la morgue du prédicant ! Chez lui l’absence de la rogue intolérance de certains révérends méthodistes étonnerait, si l’on ne voyait bientôt qu’il n’a aucun esprit de secte… Grâce à la largeur même de ses opinions, il n’écarte aucun des hommes qu’ont attirés vers lui les qualités de son cœur et les charmes de son esprit. »Eh bien, voici M. Stanley qui prouve complètement, par son témoignage, l’exactitude de notre jugement sur Livingstone, et, par la mission même qu’il a remplie, la justesse de notre opinion, que le sort de cet homme intéressait la terre entière.Effectivement, M. Henry Moreland Stanley est un Américain, un reporter, un de ces collaborateurs que les grands journaux envoient sur tous les points du globe chercher des informations qui puissent intéresser leurs lecteurs.Au mois d’octobre 1869, la dernière lettre publiée en Europe de D. Livingstone était datée du 7 juillet 1868, écrite du lac Banguéolo. Tantôt on le disait mort, tantôt on le faisait revenir à Zanzibar, à Bombay ou à Suez. Le 8 octobre 1869, les journaux anglais publièrent sous la date de Falmouth, 7 octobre, ce télégramme : « Un missionnaire arrivé hier ici de Zanzibar apporte la nouvelle que le consul Kirk avait reçu des lettres de D. Livingstone datées du lac Tanguégnica. Livingstone était en bonne santé, mais tous ses compagnons européens l’avaient quitté à cause de l’extrême rareté des vivres ; il n’avait plus près de lui que quelques Arabes et ne vivait que de riz et de fruits. » Le renseignement fut démenti par un télégramme de même daté envoyé de Londres : il assurait que «la nouvelle concernant la sécurité de Livingstone et apportée par un missionnaire qui venait de débarquer à Falmouth n’avait aucune espèce de fondement ». La succession de ces télégrammes montre bien l’état d’anxiété dans lequel le public anglais attendait des nouvelles du voyageur. Malgré les termes du démenti, il était incontestable que M. et Mme Lee, missionnaires, partis de Zanzibar au mois de juin, étaient arrivés à Falmouth le 6 octobre ; il l’était également, comme ils le disaient, qu’un Arabe avait rencontré Livingstone, environ quatorze mois auparavant, à l’ouest du Tanguégnica ; bien plus, M. Kirk, le 31 août 1869, avait reçu un billet daté du 12 juin où il apprenait l’arrivée de Livingstone à Djidji, et le 10 septembre, il envoyait une lettre du docteur datée le 13 mai, du même endroit.

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