La surface de reparation

Voici une petite géographie sentimentale. L'auteur y parle de lui-même et de Caen. Ce livre est le résultat de leurs échanges. Il fait comme une troisième personne (car les villes et les livres sont des personnes), née de l'intimité de leurs rapports. Donc, n'attendons pas trop de confidences, d'introspection, et n'espérons pas non plus trouver un " guide ". Ce que l'on parcourt, c'est un espace intermédiaire entre une conscience (une sensibilité) et une région urbaine. Ou bien n'est-ce pas plutôt la ville qui se découvre à travers le promeneur ? René Jacquelin (La NRF).

J'ai beau marcher - Je n'arrive jamais

François de Cornière, promeneur invétéré, amoureux des bords de mer s'attarde sur la vie des stations balnéaires. Avec bienveillance, il décrit ces scènes intemporelles de l'été : les baigneurs hésitants, les ramasseurs de coquillages, les jours de pluie ou ceux de pêches ! - Boulevard de l'océan est une succession de chroniques, d'instants, de souvenirs intemporels et universels. A travers les pages, Franc ? ois de Cornière décrit avec justesse et délicatesse le temps qui passe et ces " petits riens " qui illuminent et égayent notre quotidien. - En se promenant Boulevard de l'Océan, en longeant les plages, Franc ? ois de Cornière crée son propre album de photographies et de souvenirs. Il s'attarde sur les maisons reprenant vie l'été, les baigneurs hési- tant à s'enfoncer dans les vagues, l'animation estivale de la maison de la presse ou encore les ramasseurs de coquillages. - Cette réédition est enrichie par les croquis de l'artiste Valérie Linder. prix RTL-Poésie 1, Georges Limbour et Guillaume Apollinaire.

Boulevard de l'ocean

Voici une petite géographie sentimentale. L'auteur y parle de lui-même et de Caen. Ce livre est le résultat de leurs échanges. Il fait comme une troisième personne (car les villes et les livres sont des personnes), née de l'intimité de leurs rapports. Donc n'attendons pas trop de confidences, d'introspection, et n'espérons pas non plus trouver un « guide ». Ce que l'on parcourt, c'est un espace intermédiaire entre une conscience (une sensibilité) et une région urbaine. Ou bien n'est-ce pas plutôt la ville qui se découvre à travers le promeneur ?

« ...à chaque instant, à chaque regard où peut surgir déchirée la transparence, autoroute du soleil, vite plaines de chaque côté rappellent le paysage, champs ciel nuages loin et même une ferme dans ses murs tournesols et maïs (des hommes). » Dans la collection "Herbes folles", et avec un frontispice de Daniel Authouart, le poète français François de Cornière nous offre un recueil de dix-neuf textes poétiques en prose, paru en 1978.

Dedans dehors

Tout Cela

Quelque chose de ce qui se passe est une succession d'instantanés et de joies dérobées à l'absurde. François de Cornière collectionne les petits riens du quotidien qui lui procurent une émotion particulière, même anodine.

Derrière la narration, des questions presque figuratives mais pas seulement se faufilent au détour de choses vues ou entendues, et souvent partagées. De légers décalages s'opèrent alors dans la langue et son rythme. Avec l'espoir d'entrebâiller, l'air de rien, la porte invisible de la poésie.

Quelque chose de ce qui se passe

Entre Jour et Nuit, les poèmes de Michel Baglin sont un peu comme « une cigarette que l'on s'offre pour faire durer l'instant ». En quelques lignes, Michel Baglin provoque des « courts-circuits d'images », alors que « le temps manque aux confidences ébauchées ». Parler de course contre la montre, de rendez-vous manqués, de tout cela qui nous file entre les doigts, conviendrait sans doute à donner le ton de la poésie de Michel Baglin. Mais, quand bien même tout semble aller trop vite, cette poésie est forte, car elle ne renonce pas. Il y a, tout au long de ces jours et de ces nuits, de rapides lueurs - voyez les nombreuses références à la lumière - qui, comme « la pluie sur le soleil d'un visage », ou « les couleurs pastel des tendresses familiales » font, malgré tout, penser que « quelque chose s'avère, comme une plaque de lumière ». « L'équilibre est devenu notre aventure » écrit Michel Baglin. Ses poèmes, qui ne tombent jamais dans la facilité d'un réalisme bêtement quotidien, d'un lyrisme désincarné, ou d'une extase mystique devant l'instant qui, justemment, ne dure pas, en sont la marque la plus probante.

La surface de reparation

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