La guerre amoureuse
Ce pays des hommes sans Dieu
Publié par Bouquins, le 06 mai 2021
168 pages
Résumé
L'islam n'est-il pas d'une certaine façon le révélateur de nos failles et de la fragilité de notre assise morale et philosophique ? À contre-courant de ceux qui se contentent de s'abriter derrière le laïcisme ou le séparatisme pour faire face à la montée de l'islam, Jean-Marie Rouart s'interroge sur nos propres responsabilités dans cette dérive. Ne sommes-nous pas aveuglés par ce que nous sommes devenus ? Consommateurs compulsifs, drogués par un matérialisme sans frein ni horizon, s'acheminant vers une forme de barbarie moderne, ne mésestimons-nous pas nos carences culturelles et nos faiblesses spirituelles ? C'est moins l'essor de l'islam que l'auteur stigmatise que l'abandon de notre propre modèle de civilisation. Pour lui le véritable défi à relever n'est pas seulement d'ordre religieux, c'est notre civilisation qui est en cause. Rappelant que notre nation s'est constituée autour d'un État, du Livre, de la littérature et d'une religion porteuse de valeurs universelles, il rappelle l'importance de ces piliers de la civilisation chrétienne pour faire contrepoids à d'autres modèles et préserver notre identité. À ses yeux, ce qu'il appelle la « mystique laïcarde » n'est qu'une illusoire ligne Maginot contre l'islam. L'athéisme, si respectable soit-il, reste impuissant à remplacer la croyance. C'est le livre d'un « chrétien déchiré » qui a du mal à se reconnaître, comme beaucoup, dans l'Église de l'après-Vatican II. Jean-Marie Rouart refuse de s'avouer vaincu : il s'interroge sur les moyens de conjurer le déclin d'une civilisation d'inspiration chrétienne menacée autant par l'islam que par elle-même.
Plus de livres de Jean-Marie Rouart
Voir plusLe scandale
La noblesse des vaincus
Napoléon ou La destinée
Adieu à la France qui s'en va
Ils ont choisi la nuit
Les feux du pouvoir
Ils ont choisi la nuit
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎