28 moments clés del'Histoire de la Bande dessinée

Ce petit carnet conçu et dessiné par François Ayroles est un hommage à Jean-Piere Léaud. Acteur, scénariste, réalisateur. Une carrière qui commence à l'âge de 15 ans après qu'il ait répondu à l'annonce dans France-Soir du casting des « 400 Coups » de François Truffaut. Le film est l'une des oeuvres fondatrices de la Nouvelle Vague dont Jean-Pierre Léaud devient avec le personnage d'Antoine Doinel l'un des acteurs les plus représentatifs. De l'adolescent tourmenté des « 400 Coups », son personnage fétiche va évoluer et grandir à travers quatre autres films : « L'Amour à 20 ans », « Baisés volés », « Domicile conjugal » et « L'Amour en fuite ». Il tourna également les « Deux Anglaises et le continent » et la « Nuit américaine » sous la direction de François Truffaut qui l'initia même à la réalisation en le faisant travailler comme assistant sur « La Peau Douce » en 1964.

Jean-Pierre Léaud

Une demoiselle en détresse fuyant les spectres d'un passé déchirant, un riche et séduisant oisif, un gigolo au charme douteux, une foule de vilains petits secrets, un ballet de maîtres-chanteurs, un meurtre bizarre dans un palace de vancouver, un flic dont le flegme britannique cache un coeur de sir galaad. Tout est en place pour une tragédie noire classique signée raymond chandler, qui autopsie à la lumière crue du hard-boiled les grandeurs et bassesses de l'âme humaine et met à nu, la mécanique imparable du destin.  raymond chandler (adieu ma jolie, le grand sommeil) écrivit en 1948 pour les studios universal ce scénario, qui ne fut jamais tourné en raison de restrictions budgétaires.  adapté pour la bande dessinée par ted benoit (ray banana, blake & mortimer), mis en images par françois ayroles (incertain silence, enfer portatif) playbach restitue aux lecteurs le thriller inconnu de l'immense chandler, maître absolu du noir et du dialogue meurtrier, père de l'inoubliable privé philip marlowe.

Raymond Chandler playback

L'errance d'un peintre silencieux, aux allures de Buster Keaton, dans l'Amérique début de siècle.

Incertain Silence

Les Lecteurs

Sous la bannière du journal Spirou, paru pour la première fois le 21 avril 1938, se sont écrits quelques-uns des plus fameux épisodes de l'histoire de la bande dessinée du XXe siècle. Ainsi, dans les pages de l'hebdomadaire carolorégien les plus grandes signatures de la modernité franco-belge ont marqué leur empreinte : Jijé, Franquin, Will, Morris, mais aussi Peyo, Tillieux, Macherot, Roba ou encore Hubinon et Charlier, Lambil et Cauvin, Yann et Conrad... C'est cet âge d'or - de la création du Journal de Spirou jusqu'à la vente de leur maison d'édition par la famille Dupuis en 1985 -, que François Ayroles revisite de sa plume vive et pointue. En 152 dessins, avec la précision historique et la finesse de vue qui font de sa relecture de l'histoire du 9e art un moment unique de l'humour savant, le dessinateur raconte les cinquante premières années de ce qui fut désigné comme "l'école de Marcinelle". A coups de paraboles, métaphores, allégories et pataquès graphiques, toujours avec tendresse et respect, parfois avec irrévérence, François Ayroles prouve que l'on peut transmuter le savoir en rire.

Moments clés du journal de Spirou

Enfer portatif

Avec cruauté et misanthropie, cet ouvrage explore le concept d'amitié à travers des saynètes parallèles où divers personnages tentent de cerner leur relation, de devenir amis ou d'intégrer des bandes d'amis. F. Ayroles décrypte et révèle une somme de réflexes grégaires communs aux hommes via des planches élaborées ou des expérimentations spontanées.

28 moments clés del'Histoire de la Bande dessinée

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