Nicole Grasset, médecin du bout du monde

Trois mille psychiatres - mille deux cents dans les hôpitaux et mille huit cents dans les cabinets privés - ont la charge de la santé mentale de la France. Qui sont-ils ces personnages mystérieux auxquels s'adressent, chaque année, cinq cent mille Français. Jean Manevy, journaliste à "L'Express", spécialiste des questions de santé publique et ancien fonctionnaire de l'Organisation Mondiale de la Santé les a à son tour interrogés. Véritable interrogatoire, psychanalyse, qu'ils ont accepté. Leurs aveux, leur confession vous stupéfieront. Les psychiatres seraient-ils fous ? Le livre de Jean Manevy va faire grincer bien des dents. Il a réussi à mettre à nu cette profession si mystérieuse, investie de tant de pouvoir, et puis pose cette question essentielle : a-t-on encore besoin de psychiatres dans notre société ?

Journal d'un psychiatre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La guerre contre la maladie à travers le monde

Nicole Grasset est médecin international. Née en France, elle grandit en Afrique du Sud et fait ses études médicales en Suisse. L'Organisation mondiale de la Santé distingue de suite cette femme que rien n'arrête et la fait participer à une entreprise sans précédent dans l'histoire de la médecine : l'élimination totale de la surface de la terre d'un fléau millénaire : la variole. Nicole Grasset est chargée de la partie du monde la plus difficile, la fourmilière humaine du sud-est asiatique. Six cents millions d'êtres humains, six cent mille villages rien qu'en Inde, le plus vaste réservoir de l'infection. En cinq ans, Nicole Grasset réussit. Le 16 octobre 1975, le dernier cas de variole du sous-continent asiatique est traité au Bangladesh. Et pour que la victoire soit totale à l'échelle du monde, Nicole Grasset part pour l'Erythrée, la Somalie, l'Ethiopie. Puis ce sont les pistes du Kenya, de la Rhodésie et l'Afrique du Sud. Alors celle-ci relève un nouveau défi : délivrer le plus beau et le plus pauvre petit pays du monde, le Népal, d'une terrible malédiction. Un million de Népalais sont menacés de cécité. Nicole Grasset et son équipe tentent aujourd'hui, à Katmandou, de venir à bout de cette effroyable fatalité.

On ne peut rester indifférent à ces grosses ambulances qui sillonnent, à grands coups de sirènes, les rues et les routes. A leur passage, les automobiles s'écartent, les piétons marquent un temps d'arrêt. Parfois, on a juste le temps d'apercevoir, dans l'intérieur éclairé, des silhouettes qui s'affairent. On devine à travers les vitres dépolies l'obscur et capital combat que des médecins livrent dans cet hôpital en miniature. Le bruit des sirènes s'estompe. Le SAMU a disparu. Que se passe-t-il alors ? Pendant très exactement 33 jours, Jean V. Manevy a partagé la vie des "pyjamas verts", les anesthésistes-réanimateurs du SAMU le plus important de France. Celui de l'hôpital Henri Mondor à Créteil. Il a vécu au rythme fantastique auquel sont soumises ces équipes hors du commun. Pour ces personnages mythiques de notre temps la victoire sur la mort n'a pas de prix. Leurs gyrophares clignotent pour tous et pour tout : aux accidents de la voie publique, du travail, de la vie domestique s'ajoutent les crises cardiaques, les tentatives de suicide, les catastrophes, etc. Ce livre se veut avant tout un reportage. Il se déroule comme un film, au fil des appels et des interventions. Avec ses réussites et ses échecs. C'est un témoignage bouleversant, plus passionnant qu'un roman, écrit par un homme de coeur et un grand spécialiste des enquêtes médicales.

J'ai vécu avec les SAMU

Ça n'arrive qu'aux autres

On ne peut rester indifférent à ces grosses ambulances qui sillonnent, à grands coups de sirènes, les rues et les routes. A leur passage, les automobiles s'écartent, les piétons marquent un temps d'arrêt. Parfois, on a juste le temps d'apercevoir, dans l'intérieur éclairé, des silhouettes qui s'affairent. On devine à travers les vitres dépolies l'obscur et capital combat que des médecins livrent dans cet hôpital en miniature. Le bruit des sirènes s'estompe. Le SAMU a disparu. Que se passe-t-il alors ? Pendant très exactement 33 jours, Jean V. Manevy a partagé la vie des "pyjamas verts", les anesthésistes-réanimateurs du SAMU le plus important de France. Celui de l'hôpital Henri Mondor à Créteil. Il a vécu au rythme fantastique auquel sont soumises ces équipes hors du commun. Pour ces personnages mythiques de notre temps la victoire sur la mort n'a pas de prix. Leurs gyrophares clignotent pour tous et pour tout : aux accidents de la voie publique, du travail, de la vie domestique s'ajoutent les crises cardiaques, les tentatives de suicide, les catastrophes, etc. Ce livre se veut avant tout un reportage. Il se déroule comme un film, au fil des appels et des interventions. Avec ses réussites et ses échecs. C'est un témoignage bouleversant, plus passionnant qu'un roman, écrit par un homme de cour et un grand spécialiste des enquêtes médicales.

Nicole Grasset, médecin du bout du monde

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