Le silence des mimes blancs - Les mimes et l'histoire

Les dessins et notations des chorégraphes sont peu connus, insoupçonnés même de 1'ensemble du public. Pourtant, bien au-delà du simple support de mémorisation, ces activités graphiques du danseur ouvrent des horizons visuels et conceptuels d'une force singulière. Intermédiaires entre l'outil chorégraphique et l'oeuvre d'art, ces documents, bien au-delà des questions internes à la danse intéressent l'ensemble des recherches critiques liées a cette interrogation du Voir qui, en cette fin de siècle, semble de plus en plus se porter sur les limites de l'imaginaire. Pour conduire la perception du lecteur a travers ces tracés que le corps dansant dépose, il a été fait appel a plusieurs types d'écriture et de parole, reliées, sinon a la pratique spécifique de la danse, du moins à ce que le corps et son savoir apportent de plus profond dans notre culture, dans notre vie. C'est dire qu'il ne s'agit en rien d'une étude consacrée exclusivement aux problématiques de la notation du mouvement, mais d'une réflexion générale qui prolonge et déplace les éléments dont ce champ est porteur. Un important appareil documentaire et chronologique, apporte un complément d'informations et de références qui font également de cet ouvrage un outil de travail et de connaissance.

Danses Tracées - Dessins et Notation des Chorégraphes

Les camps et la littérature : une littérature du XXe siècle

Née à Paris, Marion-Valentine commence à étudier la photographie à l'âge de seize ans et s'intéresse déjà à la danse qui représente pour elle une perfection de l'être. Très vite elle prend contact avec une revue dans le but d'apprendre à saisir l'art de ces étoiles qui la fascinent. Ses premières photographies de danse sont publiées dans la revue La Danse en 1957. Depuis, elle a photographié une grande partie des spectacles chorégraphiques à Paris, en s'attachant d'abord aux spectacles de danse classique puis à toutes les formes de danse. Ses photographies montrent la danse dans sa diversité, car pour Marion-Valentine la danse est un état de corps qui habite non seulement ceux qui choisissent d'être danseurs, quelle que soit la forme de leur danse, mais aussi ceux que la musique ou la joie poussent à danser pour le plaisir. Et bien sûr cet état habite aussi les photographes, qui
doivent ressentir la danse dans leur corps pour être à même d'en capter les fulgurances. Dans les spectacles de danse, Marion-Valentine trouve ces instants d'émotion, quand les corps des danseurs tracent des lignes subtiles et
parfaites dans l'espace, lorsqu'un mouvement est porté à son extrême ou qu'il est saisi dans l'instant d'apesanteur d'un saut. Parmi les photos, se trouvent des étoiles internationales tels Rudolf Noureev, Sophie Guillem, Nicolas Le Riche ou Jorge Donn et des danseurs des compagnies dirigées par William Forsythe, Maurice Béjart ou Pina Bausch.

Fulgurances - Marion-Valentine

L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait " je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge " : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'œuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, Dobbels montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : " Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur. "
Le livre est composé en deux parties : le texte principal, illustré en noir et blanc (dessins - admirables -, gravures, photographies), est suivi de cent planches en couleurs, qui dévoilent nombre d'œuvres rarement ou jamais reproduites jusqu'ici. Une chronologie détaillée et illustrée ainsi qu'une bibliographie complète parfont l'ouvrage.

Stael

Solitudes : Tom Drahos, Une villa en Finlande - Carnets

Construire (vrai constructivisme) pas à pas des mondes auxquels on ne s'attend pas, ayant comme puissance d'existence (de vie) de prendre corps sur un néant en miettes, sur une négativité pour ainsi dire infiniment tenue à distance. C'est cela, avec un sens du temps qui lui est singulier, que soutient Albert Clermont : qu'aucun acte (filmer, dialoguer, observer, se tenir là où nul ne l'attend, témoigner d'un égard inouï, accepter l'endurance de ce qui doit sortir comme "épreuve") ne soit comme mordu par le néant. Ne s'attendre à rien c'est veiller à ce que rien ne ruine par avance l'étonnement qu'il y a à "faire exister" (Deleuze), avant même qu'une distance de jugement décide de la validité de cette existence gagnée.

Offering Albert Clermont

Nouvelle édition de la monographie qui fait référence, refondue avec une présentation entièrement en couleurs.

L'inoubliable beauté, la fulgurance de la trajectoire, entre abstraction et figure, la relation profonde, essentielle, avec les plus grands poètes de son temps, la fin tragique de celui qui écrivait Je ne peux prévoir ce que je ferai demain, mais pour l'instant je suis au maximum du plan, aux confins de la toile vierge : on trouvera dans ce livre la trace de cet exceptionnel destin. Mais aussi - et c'est là sans doute sa nécessité - on y trouvera une lecture nouvelle de l'oeuvre, éclairée d'une lumière intérieure. Par-delà les périodes, les classifications, l'auteur montre que tous les motifs, toits, fleurs, nus, paysages, orchestres, ne sont là que pour servir au renouvellement : Ce qui se répète n'est jamais le même, mais le neuf en est une mesure interne, un écart intérieur..

Le silence des mimes blancs - Les mimes et l'histoire

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