Ecrits cinématographiques : II Cinéma et Cie

Écrit en 1921, La Jungle du cinéma rassemble quatorze histoires alertes, acerbes et profondes, qui nous plongent dans la vie quotidienne du cinéma. Louis Delluc, décrit avec ferveur, humour et sincérité les coulisses de l’art cinématographique qu’il aime en poète.• Le Périscope : des poissons observent, interloqués, une caméra sous-marine.• Histoire du chien du théâtre de prises de vues de la rue de tête de bois : un chiot se retrouve sur un tournage.• Mémoires d’un figurant : la journée d’un figurant lors d’un tournage agité.• L’Alouette : un figurant joue un blessé dans une tranchée pendant la Première Guerre mondiale.• Histoire d’un petit chat et de son ombre : tournage d’un documentaire sur un petit chat amoureux de son ombre.• Cinéma, corrida e muerte : un cheval tente d’attirer l’attention du caméraman lors d’une corrida.• Le Chien de Woodrow Wilson : un chien précède le cortège du président américain Wilson.• To be or not to be : une actrice, engoncée dans son costume ajusté directement sur elle, est prise d’une envie d’aller aux toilettes.• Orchestre de cinéma : une séance de ciné-concert, lors de laquelle les musiciens sont bien dissipés.• Kilgaroo : un chien devient un accessoire de cinéma.• Le Cheval de Faust : un réalisateur en devenir veut adapter le Faust de Goethe mais ne trouve qu’un mulet pour incarner le rôle de la monture du héros.• Pellicule : la projection d’un « film artistique » s’avère durer dix heures.• Téléphone : un homme est jaloux d’un téléphone.• Six Pions : un opérateur, considéré comme l’un des plus talentueux, dévoile que sa source d’inspiration principale est son chien, Six Pions.Ce sont presque des chroniques où un infime " rien ", une anecdote offre l'occasion d'aperçus pétillants incrustés dans des récits joyeux et spirituels. (Éric Dussert, Le Matricule des anges)Écrit en 1921, La Jungle du cinéma rassemble quatorze histoires alertes, acerbes et profondes, qui nous plongent dans la vie quotidienne du cinéma. Louis Delluc, décrit avec ferveur, humour et sincérité les coulisses de l'art cinématographique qu'il aime en poète.

La Jungle du cinéma

Ressusciter les grandes aventures qui jalonnent l'histoire de l'humanité, tel est le but de cette collection. Son point de départ est, évidemment, la vérité historique. Mais elle tient à se permettre, vis-à-vis des documents, certaines libertés qui ne vont pas à l'encontre de leur esprit. Les grands moments de l'aventure de l'humanité seront ainsi mieux actualisés, et la collection qui les rapporte formera un panorama des classiques de l'aventure.

Par la plume ou par l'épée ?

Il est de ces journées imprévisibles qui, s'achevant, laissent ceux qui les ont vécues hésiter entre le rêve et la réalité. L'histoire de cet homme réveillé en sursaut et avec fracas à cinq heures du matin n'aurait qu'une résonance relative si Louis Delluc n'avait précisément situé son roman un 27 novembre 1915, et si les protagonistes n'étaient de ceux qui combattent pour la paix, aveuglément pour les uns, naïvement pour les autres, ou encore avec perfidie pour ceux qui ne sont pas tout à fait du "bon côté". Ce roman s'achève à vingt-deux heures de ce même jour, et tout comme les personnages nous restons abasourdis, essoufflés par cette lecture haletante où tant de mots gardent un sens caché, où tant de phrases peuvent être lues en filigrane. La Guerre est morte ne devait paraître qu'en 1917, après bien des avatars. Guillaume Appolinaire, alors censeur au ministère, avait refusé son visa à ce roman de suspens qui est également une réflexion sur la responsabilité de l'homme et sa destinée.

La guerre est morte

1920. L'européenne des bars. Du fond d'un établissement interlope, dilletantes avertis et déesses noctambules égrènent des anecdotes glanées à travers le continent dans divers bouges, débits de luxe ou music-hall faubouriens. En compagnie de ces "grilleurs de cocktails", de ces femmes légères, parmi les effluves d'humour amer et d'érotisme tendre, Louis Delluc nous fait partager un véritable bonheur de vocabulaire, mots oubliés ou perdus, chargés de poésie et de magie. Buvons et lisons. D'autres fortunes nous attendent. Ainsi croisons-nous Jack London chez les mauvais garçons, ou une petite pianiste de jazz des Folies-Bergère berçant sur un rythme mélancolique un monde désaxé.

L'homme des bars

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Ecrits cinématographiques : II Cinéma et Cie

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