Lors de la Première Guerre mondiale, la France tente d'entraîner l'Italie dans le conflit en se servant de ses ambitions balkaniques. En 1915, le Traité de Londres inscrit dans le marbre les buts de guerre italiens. Mais le développement du conflit modifie les conditions politiques et stratégiques. L'idée de la création d'un Etat s'étendant des régions slovènes jusqu'à l'Albanie et absorbant le Monténégro offre aux Français la perspective d'un nouvel allié dans les Balkans, mais inquiète les Italiens. Les divergences des deux nations face à l'idée Yougoslave ne contribue guère à l'apaisement lors des négociations de paix de 1919.

La france et l'italie dans les balkans (1914-1919) ; le contentieux adriatique

Qu'est-ce que le fascisme ? Cette question ne cesse de se poser aux historiens avec la même force qu'elle le faisait aux contemporains de Mussolini. Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Autre question cruciale : quelle place y occupa le Duce, et peut-on réduire le fascisme à un simple « mussolinisme » ?

Le présent ouvrage apporte des réponses à ces questions tout en jetant sur le fascisme un regard nouveau et rare chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace l'idéologie fasciste dans sa nature révolutionnaire qui le rattache à la révolution anthropologique des Lumières et à la pensée de Rousseau, à la Révolution française et au socialisme. 

Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais bien avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux.

On retrouve dans le fascisme bien des caractères d'une idéologie révolutionnaire, bien des réminiscences de la Révolution française dans sa phase jacobine. Il ne fut donc pas l'expression des courants anti-Lumières, mais il chercha au contraire à unir socialisme et nationalisme. Cette ambition imprégnait les pensées et les actes autant de Mussolini que de ses disciples, y compris dans le jusqu'au-boutisme sanglant de la république de Salò. L'histoire du fascisme, que l'auteur raconte des origines à la fin, apparaît in fine comme celle d'une révolution avortée.

« "L'histoire du fascisme" a le mérite de remettre les idées en place. » (Le soir)

« Un livre particulièrement original. » (Le Figaro Magazine)

« Cette étude solide, argumentée, documentée, pulvérise les lieux communs de la pensée conventionnelle. » (Le Figaro Histoire) « Hautement recommandé. » (Guerres & Histoire)

« Un livre qui bouscule bien des idées reçues. » (Le Figaro Littéraire)

""Premier ouvrage en français sur les musiques dans l'Italie de Mussolini" (Res Musica)

 "Cette Histoire du fascisme est un modèle ; elle permet d'appréhender de la façon la plus appropriée cette part importante de l'histoire européenne de la première moitié du XXème siècle." (Voix du Jura)

« Une analyse originale du fascisme, mettant en lumière la nature complexe d'un mouvement à la fois révolutionnaire et conservateur, progressiste et totalitaire. » (Books)

Docteur en histoire, spécialiste des relations internationales, Frédéric Le Moal est l'auteur de plusieurs ouvrages dont, chez Perrin, Victor-Emmanuel III. Un roi face à Mussolini et Les divisions du pape. Le Vatican face aux dictatures, 1917-1989.

Histoire du fascisme

Une synthèse novatrice et référente.

Qu'est-ce que le fascisme ? Cette question ne cesse de se poser aux historiens avec la même force qu'aux contemporains de Mussolini. Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Autre question cruciale : quelle place y occupa le Duce, et peut-on réduire le fascisme à un simple " mussolinisme " ?
Le présent ouvrage apporte des réponses à ces questions tout en jetant sur le fascisme un regard nouveau et rare chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace son idéologie dans sa nature révolutionnaire qui le rattache à la pensée anthropologique des Lumières et notamment de Rousseau, à la Révolution française et au socialisme. Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais bien avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux.
L'histoire que l'auteur raconte avec brio des origines à sa fin, apparaît in fine comme celle d'une révolution avortée.

Qu'est-ce que le fascisme ? Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Et bien entendu : quelle place occupa Mussolini dans les débats idéologiques et dans le fonctionnement du régime ?
Le présent ouvrage donne non seulement des réponses à ces questions cruciales, mais porte sur le fascisme un regard nouveau et inhabituel chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace l'idéologie qui le fonde dans sa nature révolutionnaire tout en la rattachant à la Révolution française et au socialisme. Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux. Cette ambition imprégnait aussi bien les pensées et les actes du Duce que ceux de ses disciples, y compris dans la radicalisation sanglante de la république de Salò. Pour toutes ces raisons, l'histoire du fascisme, ici racontée de la prise de pouvoir de Mussolini jusqu'à sa mort, est celle d'une révolution avortée.

Frédéric Le Moal, docteur en histoire (Paris IV-Sorbonne), professeur au lycée militaire de Saint-Cyr et à l'Institut Albert le Grand, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont, chez Perrin, Victor-Emmanuel III. Un roi face à Mussolini, et Les Divisions du pape. Le Vatican face aux dictatures 1917-1989.

Il y eut un temps où Paris faisait les papes. C'est parce qu'elle avait vérifié son anti-germanisme que la IIIe république contribua à l'élection de Pacelli, le futur Pie XII, pontife de la Seconde Guerre mondiale. Le Récit secret d'un grand jeu politico-religieux décrypté par l'un des historiens majeurs d'aujourd'hui.
En 1939, Pie XII est élu grâce aux cardinaux français. La presse de l'Hexagone exulte. La France a son pape, un antinazi qui la soutiendra dans la lutte contre l'hydre brune. Depuis, la réputation du souverain pontife de la Seconde Guerre mondiale a été remise en cause et on a oublié qu'il était alors considéré comme le plus humaniste des prélats.
 Fondé sur des archives inédites et exhumées en France, en Italie, en Belgique et au Vatican, ce livre démontre que, du rétablissement des relations diplomatiques entre Paris et le Saint-Siège en 1920 à l'arrivée d'Hitler au pouvoir en 1933, l'Église et sa fille aînée ont fait front commun contre les totalitarismes. L'homme à la manoeuvre de cette alliance n'était autre que le jeune secrétaire d'État et futur pape Pacelli.
 Cet ouvrage détonant éclaire d'un nouveau jour le rôle fondamental de Pie XII, militant acharné de l'humanisme chrétien.
 Une contribution majeure à l'histoire du xxe siècle.

Pie XII ; un pape pour la France

Vittorio Emanuele III regnò sull'Italia dal 1900 al 1946, ma non fece nulla per conquistare la celebrità. Sfavorito da un aspetto fisico particolarmente ingrato, taciturno e riservato, critico nei confronti dell'apparato monarchico, è stato un sovrano invisibile, chiuso nelle sue residenze private e nella vita familiare. Eppure il suo regno, iniziato dopo l'assassinio del padre Umberto I, attraversa tutte le convulsioni della prima metà del XX secolo, le lotte ideologiche, le due guerre mondiali e il fascismo. In particolare, Vittorio Emanuele III prende tre decisioni che avranno conseguenze importanti per la storia d'Europa: nel 1915 trascina il Paese nella Grande Guerra, nel 1922 nomina Mussolini primo ministro e nel 1943 lo priva del proprio favore attraverso un colpo di mano della monarchia che non basterà a salvare la sua corona. Con il Duce intratterrà relazioni complesse fatte di complicità, reciproca fascinazione e momenti di forte tensione. Costretto all'esilio nel 1946, muore l'anno successivo ad Alessandria. Questa equilibrata biografia di un personaggio molto controverso in Italia si basa su documenti d'archivio, alcuni dei quali inediti, e consente di comprendere uno dei sovrani più enigmatici del XX secolo.

Vittorio Emanuele III

Che cos'è stato il fascismo? Era un movimento reazionario, conservatore o rivoluzionario? Era originariamente di sinistra o di destra? E naturalmente: che posto occupava Mussolini nei dibattiti ideologici e all'interno dei meccanismi di funzionamento del regime? Questo libro non solo fornisce risposte a queste domande cruciali, ma introduce una prospettiva nuova e insolita tra gli storici. Pur riaffermando con forza il carattere totalitario del regime, l'Autore rinviene la natura rivoluzionaria che lo guidò nella fase dell'affermazione legandola alla Rivoluzione francese e al socialismo. Se i fascisti cercarono di distruggere per mezzo della violenza lo stato liberale, non fu in nome di un ritorno a una antica età dell'oro, né fu il frutto di una visione ancorata al passato, ma del feroce desiderio di costruire una nuova società e un nuovo uomo. Questa ambizione permeò i pensieri e le azioni del Duce e dei suoi seguaci anche nella sanguinosa radicalizzazione della Repubblica di Salò. Per tutti questi motivi, la storia del fascismo, qui raccontata dalla presa del potere di Mussolini fino alla sua morte, è quella di una rivoluzione abortita.

Storia del fascismo

La Première Guerre mondiale constitue pour la Serbie une période cruciale de son histoire. Menacée d'anéantissement par son ennemi austro-hongrois, elle parvient à résister jusqu'en 1915, date à laquelle les offensives simultanées des Empires centraux balayent ses armées. Le pays est rayé de la carte. Défaite militaire, certes mais victoire politique : les Serbes ne signent pas de paix séparée et acquièrent un prestige considérable, savamment entretenu par la propagande alliée. La défaite entraîne l'occupation du pays où des exactions terribles sont commises par l'occupant, alors que les mouvements de résistance et de collaboration se mettent en place. Pendant ce temps, l'armée serbe en exil repart au combat, depuis le front de Macédoine, tandis que les grandes figures politiques et militaires du pays (Pasic, le régent Alexandre, le mystérieux Apis) manœuvrent pour imposer leur pouvoir. Le maintien dans la guerre permet à la Serbie de participer aux offensives de septembre 1918 et à la victoire alliée. De fait, elle se retrouve en position de force face aux Italiens, et face au mouvement yougoslave qui n'a cessé de prendre de l'ampleur pendant tout le conflit et qu'elle finit par récupérer à son profit. La géopolitique des Balkans en sort bouleversée, et ce jusqu'en 1990. L'histoire de la Serbie en guerre est ainsi celle d'une résurrection.

La france et l'italie dans les balkans (1914-1919) ; le contentieux adriatique

Résumé

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