Anthropologie de l'électricité - Les objets électriques dans la vie quotidienne en France

Loin des idées reçues de l'individu libre de toute structure sociale, mais manipulé par les forces du marketing, cet ouvrage explore les comportements des consommateurs, en prenant en compte leur diversité, leurs actions, leur environnement social et culturel, et leur place dans le système d'action marchand. Ainsi, parce que la consommation ne se réduit pas à l'acte d'achat, sciences sociales et marketing abordent les thématiques du lien social, du rapport marchand/non marchand, de la construction identitaire (individuelle et de groupe), de l'appropriation des objets, services et espaces, à travers des pratiques telles que le tourisme, développent également une réflexivité sur leurs démarches, leurs méthodes, leurs objectifs, ainsi qu'une analyse des conditions de production des connaissances (anthropologie, sociologie, marketing social, marketing expérientiel, système d'action des recherches sur la consommation). Les articles regroupés dans cet ouvrage, issus des Premières Journées Normandes de Recherche sur la Consommation (mars 2002), cherchent à croiser les regards des sciences sociales et du marketing sur les phénomènes de consommation et, au-delà, cherchent la rencontre entre ces disciplines, qui se nourrissent les unes des autres, autour de la consommation comme fait social total.

Sociétés, consommation et consommateurs

Enfin un livre positif sur l'Afrique qui, sans sous-estimer la question de la faim, la menace écologique ou la bureaucratisation de la vie publique, aborde le problème du changement en Afrique sous un angle compréhensif et original. Utilisant à la fois une approche culturelle et stratégique, approches déjà largement utilisées en France et aux USA dans le marketing et le management, Dominique Desjeux montre que la sorcellerie n'est pas seulement un " résidu " de la pensée magique, mais qu'elle renvoie à un modèle rationnel de gestion des ressources humaines familiales ou politiques en Afrique. De même il fait ressortir que les fonctionnaires ne sont pas à la source de tous les maux du " sous-développement " et que la plupart des observateurs ont sous-estimé les accommodements à la marge entre paysans et administration ainsi que la vie souterraine, les réseaux et les modèles culturels ruraux des bureaucraties africaines modernes. Enfin il donne une image plus réaliste du paysan qui n'est ni le pur esprit communautaire rêvé par les animateurs sociaux, ni le réfractaire aux innovations agricoles des techniciens de l'agriculture. C'est un stratège, plus ou moins calculateur, soumis aux contraintes et aux conflits de la vie familiale, et dont l'objectif implicite est de gérer les incertitudes créées par le climat, le marché, la parenté ou l'administration. Ecrit pour une lecture à deux vitesses, ce livre permettra au non spécialiste d'aller à l'essentiel grâce aux introductions et aux conclusions des différents chapitres, et au spécialiste de creuser les thèmes qu'il veut approfondir. En évitant d'être " chientifique ", Dominique Desjeux évite aussi de confondre rigueur et austérité, grâce à un humour souvent décapant.

Stratégies paysannes en Afrique noire : le Congo : essai sur la gestion de l'incertitude

Les disciplines rassemblées sous ce terme sont différentes tant dans leurs techniques que leurs approches et leurs objets. Cet ouvrage analyse les sciences sociales, qu'elles s'attachent à l'étude d'un individu ou de celle de la population mondiale, non pas au travers de ce qui les distingue mais sur ce qui les rassemble.

Les sciences sociales

L'édition en sciences humaines : la mise en scène des sciences de l'homme et de la société

Huit études sur les interactions du développement et de la culture, notamment au niveau de la conception et de la mise en oeuvre des projets; mesures pratiques pour donner une dimension culturelle aux projets de développement.

La culture, clé du développement

Le papier, les livres, la voiture, les objets de communication, comme le tam tam, le mobile ou la lettre, sont des objets matériels qui entrent dans le jeu des rapports sociaux. La relation à l'objet peut alors être révélatrice de relations sociales, des plus intimes aux plus publiques. L'analyse de la pratique d'un objet dans un contexte social (l'anthropologie et la consommation) met en lumière des phénomènes divers, comme la constitution du couple, les échanges intrafamiliaux, les mises en scène de soi et de ses rôles sociaux, la dynamique de la construction identitaire (professionnelle, privée, générationnelle, sexuelle, etc.). Les objets participent en effet de la socialisation, de la construction de l'acteur social, en lien avec la société, et de son évolution à travers les cycles de vie. De plus l'objet est une ressource dans un jeu social, dans une interaction, par son usage (ranger des photos dans un album, conduire la voiture), son échange (transmettre à ses enfants, faire un cadeau), sa création (écrire des mots d'amour). Les huit articles proposés ici sont donc une contribution à l'anthropologie de la consommation, du quotidien, de la banalité, en apportant une connaissance renouvelée des actions et interactions sociales, pour mieux connaître ce qui forme notre société contemporaine. Par sa construction en objet anthropologique, l'objet banal est devenu objet social.

Objet banal, objet social - Les objets quotidiens comme révélateurs des relations sociales

A travers une enquête de terrain menée à Paris au Café Oz, auprès d'une population urbaine de classe moyenne, entre 20 et 30 ans, nous découvrons que les horaires de sortie, les façons d'occuper l'espace et les modalités de rencontre entre les personnes de bars de nuit répondent à des normes sociales implicites mais fortes. Les bars de nuit s'avèrent en réalité être des espaces de liberté sous contrainte.

Regards anthropologiques sur les bars de nuit - Espaces et sociabilités

Les nouvelles religions se heurtent aux mêmes problèmes d'acceptation que toutes les autres inventions humaines. Pourquoi, alors qu'il y a 2 000 ans le judaïsme était en train de devenir dominant parmi les religions méditerranéennes, est-ce le christianisme qui a finalement remporté la mise ? L'anthropologue des innovations Dominique Desjeux propose une explication inattendue à cette énigme maintes fois revisitée. Au cour de cette bascule historique, il éclaire le rôle joué par la destruction du Temple de Jérusalem en l'an 70, épisode après lequel les juifs se sentirent menacés de disparition. Ils représentaient pourtant à cette époque près de 8 % de la population de l'Empire romain. La société juive est alors traversée de nombreuses controverses : sur la résurrection des morts, le prosélytisme, l'application de la circoncision ou de la kashrout sur les interdits alimentaires. Certaines de ces règles en faisaient un produit difficile à « vendre » en dehors du monde juif. C'est pourquoi une partie des juifs proposent alors de les simplifier pour en favoriser la diffusion sur le marché international des dieux, ce qui donnera naissance au christianisme.

Anthropologie de l'électricité - Les objets électriques dans la vie quotidienne en France

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