La Corée

Ce 19 avril 2002 à Saïgon, on fête la bisaïeule d'une famille que la tragique histoire vietnamienne du demi-siècle écoulé a dispersée de par le monde. Sur le balcon de la villa, quatre générations de femmes se racontent ces trente années de guerre qui ont si étrangement métissé la famille. Ce soir-là, on assiste à de surprenantes retrouvailles entre d'anciens belligérants que la guerre a fait parents. Cette saga eurasienne, pleine de romantisme et d'humour, proclame que les liens du sang peuvent résister à l'idéologie d'une guerre fratricide et l'amour conjugal transcender les différences et différends ethno-culturels, dès lors qu'il se vit dans ce quelque part entre Occident et Orient, monde mystérieux des métis. Par les nombreux faits de civilisation ici minutieusement rapportés, ce récit est une approche originale du monde sino6vietnamien et du phénomène d'interculturalité.

Ce soir-là à Saigon

Villages du Sud Viet-Nam

Un soir de juillet 1952, à l'hôpital militaire français de Saigon, le regard du légionnaire Johann Müller croise le regard de l'infirmière Xuân. Ces deux regards de vingt ans se pénètrent avec une telle fulgurance que, dès cet instant, l'existence de chacun se fera quête follement amoureuse de l'Autre. Quête hasardeuse et périlleuse sur les trois continents où les a menés la Vie, car l'un et l'autre toujours laisseront le Coeur courir plus vite et plus loin que la Raison. Quête merveilleusement romantique de toute une vie pour faire d'un regard de jeunesse un regard d'éternité...

Saigon ! Regard d'éternité...

16 avril 1986, une université parisienne. Un professeur, Chafazot surveille un examen. Mais il est ailleurs, dans le lointain djebel d'Algérie où, 28 ans plus tôt, sa vie a basculé. Mars 1958, la guerre d'Algérie. Un jeune officier tombe amoureux fou d'une jeune villageoise qu'il surnomme Djelbana (Petit-Pois). Mais un soir, c'est le piège meurtrier tendu à l'officier. Juillet 1985, une banlieue parisienne. Deux regards se croisent et se pénètrent. Chafazot et Djelbana se retrouvent et s'avouent qu'ils n'ont jamais cessé secrètement de s'aimer

La Corée

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