POLICE DES MOEURS Tome 211 : la bouilleuse de cru

Il était apparu un jour en Asie, venant de nulle part et, derrière les multiples identités qu'il empruntait, chacun avait oublié son véritable nom. Par dérision, plus que pour brouiller les pistes par un surnom passe-partout, il se faisait appeler Johnny. Il était beau, intelligent, décidé et, à sa manière, courageux, mais d'une beauté, d'une intelligence et d'un courage maléfiques. Pour être lui-même et vivre, il volait. Séduisait. Et tuait. Elle était arrivée un jour en Thaïlande, douce, fraîche, réservée, pudique même. Sa famille, en France, était une « grande famille ». Mais elle avait croisé la route de Johnny et, en un regard, il en avait fait sa chose, son esclave, sa complice. D'un coup, elle avait tout renié, tout quitté et s'était volatilisée, sans laisser derrière elle la moindre trace. Le « Commando spécial » du commissaire Griffon et surtout Lionel Savary, son « voltigeur de pointe », sera chargé de la tâche impossible : retrouver, au milieu des multitudes de l'Asie, cette proie trop consentante et tenter de la sauver contre elle-même, malgré les drogués, les homos, les escrocs et les tueurs. Cela dans une contrée où, à chaque pas, le rêve côtoie le pire des cauchemars.

La biche de Pattaya

Valerie sursauta et lacha le manche du couteau qui tomba sur la moquette imbibee de sang. Le sang de Jerome... - Je... Je sais pas... Je... Je comprends pas... bredouilla-t-elle. Je l'ai trouve comme ca... J'etais en train de prendre une douche et quand je..." Les deux flics qui l'encadraient la toiserent d'un regard meprisant. Elle vit le plus grand sortir une paire de menottes de son blouson et comprit qu'elle venait de franchir les portes de l'enfer.

La Bouc-Émissaire (Police des moeurs, #144)

Plantee sur le trottoir de la place de la Bastille, Elvira, fragile silhouette de dix ans, semblait comme petrifiee dans la nuit glaciale: a un metre d'elle a peine, le corps inanime d'une femme venait de chuter lourdement dans le caniveau, jete par la portiere arriere d'une grosse Volvo qui roulait au pas. Il y avait du sang partout dans les cheveux de la dame. Terrorisee, la fillette releva les yeux et son regard croisa celui d'un inconnu assis sur la banquette de la voiture. Cela dura une fraction de seconde mais, a l'eclat meurtrier qu'elle y decouvrit, la petite Gitane comprit qu'elle n'aurait jamais du etre la a cet instant-la. Sans reflechir, elle s'elanca sur le macadam et s'enfuit a toutes jambes.

La Petite marchande d'amulettes (Police des moeurs, #136)

Le lieutenant Gribovitch balaya le sol de la chapelle du faisceau de sa lampe torche. - La, derriere l'autel, murmura Sophie Leclerc, un escalier qui s'enfonce dans le dallage... Ils descendirent les marches de pierres usees qui conduisaient a la crypte. Les cercueils, sur plusieurs rangs, dormaient dans un silence d'eternite. Gribovitch ouvrit le sac de materiel. Ce qu'il allait faire lui assechait la gorge comme un vieux parchemin noirci de signes diaboliques...

L'amante religieuse (Police des moeurs, #153)

Tout est délicat et tordu dans cette affaire !
Et d'autant plus que les principaux protagonistes impliqués bénéficient de pas mal d'appuis occultes et de complicités fort douteuses. Pour la régler, il faut quelqu'un qui n'ait pas peur de se mouiller. Quelqu'un qui sache aussi contrer les coups fourrés, en utilisant les propres armes de l'adversaire.
Et qui soit capable de tuer.

Police des moeurs n°98 Un pourri comme les autres

- Vous avez probablement entendu parler de l'Effeuilleuse en habit noir ? supposa le commandant Griffon. - Pour ne pas en avoir entendu parler, repondit Sophie Leclerc, il faudrait habiter sur une ile deserte. - Une ex-danseuse classique qui s'est recyclee prematurement dans le strip-tease a theme, resuma Gribovitch. - C'est ca. Le probleme, c'est que depuis que son numero cartonne grace aux medias, au moins sept personnes ne sont jamais rentrees chez elles apres etre sorties du cabaret.

L'effeuilleuse en habit noir (Police des moeurs, #224)

Les mannequins qui deambulaient a l'ecran en tenue legere etaient toutes maquillees de la meme facon: visage d'une blancheur de poupee japonaise et grosse larme doree sur la joue droite... Quand la neige se mit a tomber dans le televiseur, les lieutenants Gribovitch et Sophie Leclerc attendirent patiemment. Vu ce qui etait arrive au createur de la collection, il y avait de bonnes chances pour que les meandres de la bande video recelent un spectacle autrement epice qu'un simple defile de top modeles en maillot de bain.

À l'ombre des filles en pleurs (Police des moeurs, #154)

Lorsque Leopold Beauquesnes se fait abattre chez lui par un tueur professionnel, il ne s'agit a premiere vue que de l'assassinat presque banal d'un personnage au passe legerement trouble. Et puis on decouvre qu'avant sa mort, Beauquesnes s'etait livre a des activites bien etranges ou le sexe avait sa part. Toute sa part. Plus que sa part. D'emblee, l'enquete laisse apparaitre des elements si bizarres, si inattendus, si contradictoires qu'ils laissent perplexes meme le commissaire Griffon et son commando, pourtant specialises dans les affaires de moeurs les plus complexes. Pour aboutir, Alain Savary, Sophie Leclerc et Alex Gribovitch, les assistants de Griffon, devront peu dormir, beaucoup marcher, et faire preuve de leurs talents de tireurs d'elite en se heurtant a un monde effarant de violence, de depravation et d'amoralite machiavelique.

POLICE DES MOEURS Tome 211 : la bouilleuse de cru

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