La Fille du puisatier; Cigalon

Après la mort du Bossu, et la vente de la ferme des Romarins, Manon et sa mère s'installent dans les hauteurs, loin du village. Manon grandit en gardant les chèvres et en cueillant des herbes aromatiques dans les vallons et les ravines. D'une beauté fatale, aussi agile que farouche, elle mène une vie solitaire.  Cependant, au bout de quelques années, Manon découvre le secret des Soubeyran, qui avaient racheté la ferme des Romarins. Elle trouve alors l'occasion de venger son père.  Publié en 1963, un an après Jean de Florette, roman du drame fondateur, Manon des sources est le roman de la vengeance et de l'amour. C'est aussi la « mise en roman » du film éponyme tourné dix ans plus tôt.  Vincent Fernandel, comédien originaire du Midi, fait sien cet hymne à la Provence et à la vitalité d'une jeune femme, sauvageonne, sorcière ou fée des sources.   Avec le soutien du CNL (Centre National du Livre). Musique composée par Michel Korb.

Manon des sources

Un peu d'humour, un peu d'émotion, un peu de tendresse... Voilà comment pourrait se résumer un récit qui entraîne le lecteur à Voiron, en Dauphiné, dans les années 30. Dans cette ville active, agréable, existe un îlot : les trois rues. Dans cet îlot, une maison abrite des personnages typés, qui subissent avec étonnement l'accélération moderne de la vie. C'est aussi une aventure enfantine romanesque, touchante... Les sept jupons de tante Louise : un roman, une histoire, peut-être la vôtre... C'est avec regret que l'on ferme ce livre. Merci pour cette recherche du temps perdu qui, avec bonheur, nous restitue toute une tranche de la vie d'un enfant, de son entourage attachant, pittoresque, de son évolution vers l'adolescence, l'âge adulte, avec un léger fil d'évocation d'une tendre amitié qui court pudiquement à travers les pages... Merci aussi du talent avec lequel nous plongeons, ou plutôt nous glissons, grâce à votre plume poétique, dans ce pays de Chartreuse si vivant... Madame Monina Jolly, directrice de la section lettres de l'Académie internationale de Lutèce. Cette académie s'implante aujourd'hui dans 78 nations.

Les sept jupons de tante Louise

Cigalon

En 1939, Patricia, la fille du puisatier Pascal Amoretti, se retrouve enceinte de Jacques Mazel, un jeune aviateur, fils de bonne famille. Or, celui-ci est mobilisé et ses parents refusent de reconnaître l'enfant. Amoretti chasse sa fille de la maison. Peu après, Jacques Mazel est porté disparu, son avion s'étant écrasé en flammes derrière les lignes allemandes. Puis survient l'armistice...

La fille du puisatier

La femme du boulanger

Angèle

Quelques malheureux élèves, qui n'ont personne chez qui passer les fêtes, restent, la veille de Noël, dans le grand lycée où ils sont pensionnaires. Et il leur arrive le pire qu'ils puissent imaginer : ils seront surveillés par Merlusse, le méchant répétiteur borgne à la grosse barbe noire. Mais la nuit de Noël n'est-elle pas celle de tous les miracles ? Avec Merlusse, moyen métrage de 1935, Pagnol choisit de s'adapter lui-même :il reprend l'infâme Truc, un récit publié en 1922 dans la revue Fortunio, et en tire le plus beau conte de Noël de l'histoire du cinéma. Le dialogue du film est une de ses grandes réussites, et ses adolescents parlent avec un naturel admirable. Quant au personnage de Merlusse, il offre à Henri Poupon, qu'on a souvent vu en père outragé, son rôle le plis nuancé. Un chef d'œuvre trop souvent sous-estimé. " Si ton père était roi, d'abord tu aurais tout le temps des vacances. C'est connu. Les fils de roi, ils ne font rien. Ils se promènent dans les jardins, et ils font fouetter les esclaves. "

Merlusse

Le Secret du Masque de FerLe 19 novembre 1703, au terme d'une longue captivité, est mort à la Bastille un prisonnier dont nul ne connaissait le nom ni le motif de l'incarcération.Marcel Pagnol a tenté de percer le secret. Et voici comment il présente son récit: "L'histoire du prisonnier masqué met en scène des personnages qui sont tous d'une originalité puissante: Louis XIV, Louvois, Charles II, Saint-Mars, Fouquet, Lauzun, l'affreux Nallot, le pauvre La Rivière, le silencieux major Rosarges, Antoine Ru, le porte-clefs provençal, et le méthodique du Junca, dont l'orthographe est un régal, et qui écrivait, nous dit-on, des lettres à Mme de Sévigné! Le premier devoir de l'historien, c'est de rétablir la vérité en détruisant les légendes. Sans lui, l'histoire des peuples ne serait qu'un vaste poème, où les faits, agrandis et dramatisés par l'imagination des foules, grandement embellis ou inventés par les flatteurs des rois, brilleraient, couleur d'or ou de sang, dans une lumineuse brume."

La Fille du puisatier; Cigalon

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