La mort de Blanche-Neige
Une touche de rose
Publié par portative, le 05 mai 2015
78 pages
Résumé
Ce roman est basé sur des faits réels. Il raconte la vie de Rose depuis son enfance jusqu'au troisième âge. Grandie dans un milieu modeste, Rose travaille comme serveuse quand elle rencontre l'homme qui devient son mari et le père de son enfant. Le mariage tourne en enfer pour Rose qui s'en va. Elle vit dans la misère jusqu'au moment où elle apprend qu'elle est l'héritière d'une maison. Une fois installée dans cette maison elle cherche à comprendre l'histoire de ce couple dont elle a hérité. Elle lit beaucoup et commence une correspondance avec l'auteur de La Dérobade, avec qui elle s'identifie. Être l'autre, qui n'en a pas rêvé un jour, ne serait-ce qu'une seconde, une minute. Un tout petit instant volé au temps. La permission de désobéir, personne ne nous la donne, surtout pas celle d'usurper la personnalité d'autrui. C'est pourtant ce que Rose va faire, s'appropriant celle de Jeanne, écrivaine célèbre qu'elle va inonder de lettres qui n'en finissent pas, où défile sa vie. Vie d'une femme malheureuse, brutalisée par son mari. Vie d'une femme tombée amoureuse d'un double qu'elle s'est crée. À travers l'histoire de l'autre. Tout cela va la conduire à la clinique psychiatrique. D'où elle ne sortira que grâce à la bienveillance d'un psychiatre et après de multiples rebondissements. Extrait : « Mon nom est Rose Boucher. Je sais, Rose et boucher, ça ne va pas ensemble. Même si maintenant on voit entre les morceaux de viande des roses en plastique rouge. C'était pas comme ça quand j'étais petite. Quand j'étais petite, c'était des grosses mouches noires qu'on voyait entre les morceaux de viande. Dans le coin d'où je viens au moins. Je viens d'un bled qui s'appelle Dives-sur-Mer. C'est même pas au bord de la mer. Il faut faire plusieurs kilomètres pour s'en approcher. En tout cas, chez le boucher dans le quartier où j'habitais à Dives, n'y avait pas la clim, ni ces portes nickels qui ne laissent rien passer. Pour rentrer dans la boucherie il suffisait d'écarter deux rideaux de toile épaisse à rayures rouges et blanches. Et à peine rentré, une odeur suffocante vous prenait à la gorge. Ça sentait la viande, la bidoche, la barbaque ! Le sang ! Tout sauf la rose ! C'est pour ça, je le répète, que Rose et boucher, ça ne va pas ensemble ».
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