Technologies De Contrôle Dans La Mondialisation

Au XIXe siècle et jusqu'aux années 70 du XXe, les hérauts de la subversion morale et de la critique sociale étaient, en Amérique du Nord, l'apanage des poètes, des écrivains, des musiciens et des peintres. Ce sont maintenant les professeurs des meilleures universités qui ont pris cette place. Les auteurs de ces entretiens, très influencés par l'Ecole de Francfort et [oeuvre de Michel Foucault partagent de nombreux points communs : la question du " genre ", la critique sociale radicale et une interrogation exigeante sur le multiculturalisme. Sous la forme de dialogues, Nancy Fraser, Judith Butler, Cornel West, Seyla Benhabib, Immanuel Wallerstein, Michael Sandel et Will Kymlicka exposent un des grands débats du monde anglophone qui est en train de s'installer en France.

Critique et subversion dans la pensée contemporaine américaine - Dialogues - Occasion

Il est communément admis que nous vivrions une ère mondiale où un réseau économique et technologique relie toujours davantage les quatre coins du globe et où la démocratie s'impose comme la condition nécessaire de la vie politique.

Il est communément admis que nous vivrions une ère mondiale où un réseau économique et technologique relie toujours davantage les quatre coins du globe et où la démocratie s'impose comme la condition nécessaire de la vie politique. Pourtant, cette image d'un âge global aussi avancé que civilisé est loin d'aller de soi ou d'être anodine. Enracinée dans un champ de forces sociopolitiques et économiques, elle sert souvent de véhicule clandestin pour des projets redoutables. Une telle vision du temps présent, ainsi que l'imaginaire historique et politique qui l'a produite, demandent à être interrogés, en particulier les concepts clés de mondialisation, technologie et démocratie. Et ceci non point pour présenter une description alternative de notre époque à partir des mêmes phénomènes de base mais pour développer une contre-histoire visant à reconfigurer le possible historique. Tenter d'ouvrir une brèche pour participer à un véritable futur, autre que celui qui s'impose à nous, en nous enfermant dans le destin intransigeant d'un avenir à subir, tel est l'objet de ce livre.

PHIL/POLI/HIST

En bref  Comprendre la globalisation : nouveaux outils, nouveaux concepts, et jalons d'une contre-histoire.     Le livre  Il est communément admis que nous vivons une ère mondiale où un réseau économique et technologique relierait toujours davantage les quatre coins du globe et où la démocratie s'imposerait comme la condition nécessaire de la vie politique. Cependant, cette image d'un âge global aussi avancé que civilisé est très loin d'aller de soi.   C'est cette vision d'un seul et unique présent, identique en tous lieux et définissable à l'aide de quelques caractéristiques, et l'imaginaire historique et politique dont elle dépend qu'interroge cet ouvrage. Cette "image-monde" hégémonique et consensuelle est ici approchée à partir de trois termes clés étroitement liés les uns aux autres : mondialisation, technologie et démocratie.    En ouvrant une brèche dans une vision consensuelle, la contre-histoire ici proposée par Gabriel Rockhill tente de créer un véritable futur, de nouveaux sens historiques, et donc de nouvelles histoires tout court.  L'auteur  Gabriel Rockhill est professeur de philosophie à l'Université Villanova et fondateur et directeur de l'Atelier de Théorie Critique à la Sorbonne. Il est l'auteur notamment de Logique de l'histoire. Pour une analytique des pratiques philosophiques (2010).  Arguments  - Une approche radicalement nouvelle et polémique du "village global".

Contre-histoire du temps présent - Interrogations intempestives sur la mondialisation, la technologie, la démocratie

Il est communément admis que nous vivrions une ère mondiale où un réseau économique et technologique relie toujours davantage les quatre coins du globe et où la démocratie s'impose comme la condition nécessaire de la vie politique
Il est communément admis que nous vivrions une ère mondiale où un réseau économique et technologique relie toujours davantage les quatre coins du globe et où la démocratie s'impose comme la condition nécessaire de la vie politique. Pourtant, cette image d'un âge global aussi avancé que civilisé est loin d'aller de soi ou d'être anodine. Enracinée dans un champ de forces sociopolitiques et économiques, elle sert souvent de véhicule clandestin pour des projets redoutables. Une telle vision du temps présent, ainsi que l'imaginaire historique et politique qui l'a produite, demandent à être interrogés, en particulier les concepts clés de mondialisation, technologie et démocratie. Et ceci non point pour présenter une description alternative de notre époque à partir des mêmes phénomènes de base mais pour développer une contre-histoire visant à reconfigurer le possible historique. Tenter d'ouvrir une brèche pour participer à un véritable futur, autre que celui qui s'impose à nous, en nous enfermant dans le destin intransigeant d'un avenir à subir, tel est l'objet de ce livre.

Contre-histoire du temps présent

A l'heure où les sociétés contemporaines - si l'on en croit certains » grands récits » - sont censées évoluer vers un monde de plus en plus unifié, l'expansion massive des technologies de contrôle, sous leurs multiples aspects, tend à contrarier un tel schéma en rendant paradoxales les dynamiques que l'on prétend résumer sous le concept de mondialisation. Les dispositifs de contrôle, dont la diffusion devient quasiment l'expression d'une règle commune dans une époque où les régimes d'exception tendent à prévaloir, ne renvoient pas cependant à un immense pouvoir tutélaire qui agirait de manière parfaitement homogène sur la totalité du corps social. Ces dispositifs sont plutôt la manifestation d'un pouvoir diffus, dont l'hétérogénéité et la complexité nous imposent des modes spécifiques d'interprétation, justifiant de croiser les approches disciplinaires (philosophique, historique, politologique et littéraire). Il convient en effet d'examiner sous différents angles théoriques et pratiques des modes de contrôle protéiformes qui concernent autant les flux de population et de communication, que les affects et les imaginaires individuels et collectifs. Il s'agit d'interroger leur possible indissociabilité en analysant les différents mécanismes de pouvoir qui agissent sur les processus de subjectivation.

Ont contribué à cet ouvrage : EMILY APTER, DIDIER BIGO, PIERRE-ANTOINE CHARDEL, YVES CITTON, ELIE DURING, ROBERT HARVEY, PHILIPPE MENGUE, PAUL PATTON, GABRIEL PERIES, GABRIEL ROCKHILL ET BERNARD STIEGLER.

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