Dans ces récits solidement construits, l'inquiétante étrangeté de chaque détail, l'horreur toute simple - donc absolue - et le réalisme alimentent un fantastique aussi spectaculaire qu'ambigu ; fantastique parfois drôle, plausible et cependant opaque comme peuvent l'être la monstruosité de l'enfance, la force tonnante d'un fleuve en crue, l'inclémence de la forêt vierge et des midis tropicaux ou le délire de l'homme, délire de l'amour ou folie de mort.

Contes d'amour de folie et de mort

Chaque nouvelle de Anaconda est un labyrinthe hallucinant dans lequel l'homme se débat contre la mort et où le lecteur est aux prises avec l'effroi, la surprise et l'humour. Dans la lignée de ceux de Poe ou de Maupassant, ces contes nous entraînent dans un univers obsédant où le danger de la forêt tropicale, peuplée de reptiles et d'animaux étranges, domaine des fièvres et de la chaleur asphyxiante, s'unit aux menaces de la folie des ombres et des cauchemars.

Les raies

Ce désert est celui de la solitude du colon de Misiones qui meurt de fièvre au fond de la jungle en laissant seuls ses deux petits enfants, celui de cette forêt dans laquelle disparaît le péon brésilien dont on ne retrouve que les bottes. Celui des animaux qui parlent et voient la mort, celui du monde étrange et angoissant de Horacio Quiroga.

Le Désert

Un conducteur de train rationalise sa folie en précipitant sa locomotive vers la mort, un ingénieur s'approprie l'image de la star de cinéma dont il est amoureux, une femme entend d'étranges menaces.

Dans ces récits solidement construits, l'inquiétante étrangeté de chaque détail, la présence inéluctable de la mort ou de la folie, le réalisme, sont d'un fantastique ambigu et familier.

La belle et la bête

Ce journal présente le récit du voyage à Paris que fit à 20 ans le grand conteur latino-américain Horacio Quiroga lors de l'Exposition universelle de 1900. Rédigé sur deux petits cahiers par le jeune écrivain, ce texte donne accès à l'intimité de ce personnage complexe dont le talent est déjà perceptible au fil des descriptions, impressions, récits de rêves et brouillons de poèmes. Le premier cahier débute à Salto (Uruguay), sa ville natale, et raconte la traversée à bord du Città di Torino où il est confronté à la nostalgie et à l'ennui, ce qui l'incite à brosser des portraits sévères et cocasses des autres passagers. Le second cahier est exclusivement consacré à Paris, où les désillusions prendront rapidement le pas sur l'enthousiasme. Témoignage incontournable pour les spécialistes de Quiroga et pour les historiens de la littérature, ce texte n'avait jamais été traduit en français. Il est accompagné ici de la traduction inédite des deux chroniques sur l'Exposition universelle publiées par Quiroga dans La Reforma, journal de Salto.

Journal de voyage à Paris

Chaque nouvelle de Anaconda est un labyrinthe hallucinant dans lequel l'homme se débat contre la mort et où le lecteur est aux prises avec l'effroi, la surprise et l'humour.

Dans la lignée de ceux de Poe ou de Maupassant, ces contes nous entraînent dans un univers obsédant où le danger de la forêt tropicale, peuplée de reptiles et d'animaux étranges, domaine des fièvres et de la chaleur asphyxiante, s'unit aux menaces de la folie des ombres et des cauchemars.

Gloire tropicale

Un péon

Dans ces récits solidement construits, l'inquiétante étrangeté de chaque détail, l'horreur toute simple - donc absolue - et le réalisme alimentent un fantastique aussi spectaculaire qu'ambigu ; fantastique parfois drôle, plausible et cependant opaque comme peuvent l'être la monstruosité de l'enfance, la force tonnante d'un fleuve en crue, l'inclémence de la forêt vierge et des midis tropicaux ou le délire de l'homme, délire de l'amour ou folie de mort.

L'insolation

"Mil doscientas cincuenta y seis palabras: tal era la extensión obligatoria de los cuentos que Horacio Quiroga (1878-1937) publicaba en la revista Caras y Caretas, donde trabajó largos años. Pero Quiroga supo hacer del límite virtud y se impuso la tarea de "arrancar al lector de su descanso habitual, interesarlo, impresionarlo y sacudirlo". Aunque comenzó a escribir en las filas de la poesía decadente (pasiones mórbidas, melancolía y ajenjo), la lectura de Edgar Allan Poe y sus propias experiencias lo llevaron a hacer del horror y del combate entre el hombre y la naturaleza lo más original y perdurable de su obra.Cuentos de amor, de locura y de muerte (publicado en 1917 en la Cooperativa Editorial Buenos Aires, a instancias de su director, el escritor Manuel Gálvez) reúne algunos de los mejores cuentos de Quiroga, como "A la deriva", "La insolación" y "El almohadón de plumas". En sus páginas no hay descanso: los peligros de la selva acechan en las grandes extensiones, pero también en la aparente tranquilidad de la cama matrimonial. Aventurero, periodista, ejecutor de desdichados emprendimientos comerciales y de planes amatorios no menos exagerados (llegó a cavar un túnel para llegar hasta una novia), Quiroga fue partidario de una rigurosa teoría del cuento y de una desmesurada práctica de la vida.Patricia Breccia ha ilustrado con pasión y precisión estas pesadillas de Quiroga, con sus bestias que acechan tanto en lo profundo de la selva como en el corazón de los hombres".Pablo De Santis

Contes d'amour de folie et de mort

Résumé

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