L'aide aux toxicomanes

Parce qu'il a refusé, une fois pour toutes, de se soumettre à l'ombre despotique de son père, l'écrivain-philosophe Jean-Pierre Maxence, son fils, le poète Jean-Luc Maxence, a accepté de retracer la vie aventureuse de cet étrange Don Quichotte nationaliste et libertaire que fut son procréateur. Jean-Pierre Maxence, fondateur à 22 ans de Cahiers, où collaborèrent notamment Daniel-Rops, Robert Francis, Thierry Maulnier, Jacques Maritain, Nicolas Berdiaeff, Henri Massis, Georges Bernanos et beaucoup d'autres, fut aussi un polémiste fougueux (Positions I et II), un historien reconnu (Histoire de dix ans) et le critique acerbe de Gringoire. Non-conformiste des années 30, Jean-Pierre Maxence se sépara très tôt de Robert Brasillach et son rôle courageux et paradoxal pendant l'Occupation allemande n'a pas fini de susciter haine ou passion. Jean-Luc Maxence, qui a voulu ressusciter l'autre Maxence le temps d'un livre, a ajouté - à la précision documentaire - des souvenirs personnels, tendres et iconoclastes, qui rendent à notre histoire littéraire l'une de ses figures-météores les plus attachantes et téméraires.

L'ombre d'un père

Dan Brown, Don Quichotte obscur de la modernité décadente, doit-il être crucifié ? Dans un pamphlet implacable et habité de saine colère, essai qui ne ressemble à aucun des ouvrages commentant les thrillers à succès de l'auteur du Da Vinci Code, Jean-Luc Maxence explique le pourquoi et le comment d'une imposture de déstabilisation à grande échelle. Il dénonce l'homme qui est toujours du côté de Wotan, Dan Brown, cet ennemi juré de l'Église catholique, ce Renan de pacotille, ce destructeur des bases du christianisme, ce comparatiste sans scrupules atteint de " complotophobie ", ce mystificateur enragé pourfendeur de Jésus et d'Hiram, ce fils spirituel du marquis d'Alveydre, cet héritier de la synarchie d'antan, ce truqueur de Gnose et d'apocryphes, accoucheur de fausses clefs de Salomon transformant ses polars en chefs-d'œuvre pour lecteurs naïfs. En prônant la confusion comme preuve historique ou vrai discours ésotérique, Dan Brown est-il l'agent d'une vaste opération de " déspiritualisation " de notre société occidentale ?

Faut-il crucifier Dan Brown ?

Il s'appelle Jean Yves Vallat, il a été édité la première fois par Colette Seghers, il obtient le Prix Ivan Goll en 2000, il sait que toute transcendance est hypothétique, il chante l'âme des arbres, les découvertes héréditaires du sourcier, la terre, à l'heure où elle ne sait plus que faire de son bois mort. Parfois, son propos peut sembler pessimiste, mais Jean Yves Vallat donne, avec ses mots inspirés, de l'eau aux fleurs écarlates du jardin. Il porte en lui de la lumière secrète comme son poète de prédilection René Char. Voilà bien un poète de l'humilité fière, de la fraternité directe, un marcheur au couvert du silence. Le reconnaître et le lire ou le relire est une joie, mieux : un acte de justice tout simplement.

Jean-yves vallat

Jean-Luc MAXENCE est	psychanalyste, essayiste, Directeur du Centre DIDRO, et l'auteur de plusieurs ouvrages sur la problématique des toxicomanies ("L'Anti-Psychiatre et le toxicomane", "Aide aux toxicomanes", "La Métaprévention au temps du Sida", "Jung et la clinique du toxicomane"). Il a participé en tant qu'expert à plusieurs émissions de télévision sur ce sujet. 
Oui, ce livre veut informer vrai sur le temps des tricheurs de la drogue, le nôtre.
Non, ce livre n'est pas une étude de plus sur la prévention des abus de produits psycho-actifs, chez les jeunes ou le soin des toxicomanes. 
Soucieux de dépasser le stade du pamphlet, Jean-Luc MAXENCE, Directeur du Centre DIDRO, porte témoignage des différents courants, parfois antagonistes, qui animent les centres de soins spécialisés, les associations, les organismes officiels ou non, dont l'objectif est toujours pourtant de prévenir, documenter, soigner, guérir. " REPONSES AUX TRICHEURS DE LA DROGUE " s'insurge contre la prévention gadget qui ne fait que jeter de la poudre aux yeux de l'opinion publique et explique qu'une prévention globale à la santé est vraiment souhaitable. Refusant tout laxisme mou, Jean-Luc MAXENCE souligne qu'il est grand temps de faire l'éloge du non usage des drogues ! Il comprend la révolte des parents, à ce sujet, et analyse sans complaisance les politiques des pouvoirs publics. Montrant le haut intérêt des actions de prévention en entreprises et l'émergence d'une véritable écologie à ce sujet, il établit l'autopsie de deux campagnes d'état "fumeuses" et récentes, dénonce le mythe du "super-Subu" et n'hésite pas à souligner les périls réels du cannabis et des free-parties. De l'intérieur, ces "REPONSES AUX TRICHEURS DE LA DROGUE" rappellent l'importance de la personne, qui doit être le souci primordial de tout thérapeute et de tout parent qui se respectent.

Reponses Aux Tricheurs De La Drogue

O seropositifs

Le crabe, l'ermite et le poète

Au contact d'une petite fille, un homme sort de la grisaille d'une vie réglée, pour entrer dans le paradis perdu de l'enfance. Cette rencontre est pour lui l'événement capital qui va, durant un temps, le délivrer. À ses yeux, il n'existe plus rien d'autre que cette enfant, et la beauté rayonnante qui émane d'elle. L'homme réapprend à rire, à parler, à écouter, pour tout dire : à aimer. Hélas, l'enfant grandit. La puberté va mettre fin à toute cette transparence. Le monde des adultes va tout opacifier. Incapable de supporter cette évidence, qui réveille au fond de lui les souvenirs d'une enfance saccagée, l'homme ira jusqu'au bout de son amour... Dès lors, la folie fait peu à peu son entrée. Tout bascule, se disloque, s'effondre dans la peur. Une troublante poésie se fait chair.

L'aide aux toxicomanes

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