Cet ouvrage présente le texte intégral d'Oscar Wilde, illustré par Livia Caruso.
Traduction d'Anatole Tomczak (Grasset & Fasquelle), récente, non-censurée et plus fidèle au texte original.

Tirage limité à 2000 exemplaires dont 300 exemplaires numérotés de 1 à 300.
Reliure cartonnée cousue, dos mi-toile de 25 mm. Carton 20eme/10 avec dos carré. Tranchefile assortie.
Papier de couverture demi-mat, 135g. Pelliculage mat et vernis sélectif.
Ouvrage au format 17 x 24 cm. 258 pages en quadrichromie, papier offset 110gr.
Une vingtaine d'illustrations pleine page de Livia Caruso. Chaque page est ornée d'un décor illustré.

Le portrait de Dorian Gray

This is Oscar Wilde's tale of the American family moved into a British mansion, Canterville Chase, much to the annoyance its tired ghost. The family -- which refuses to believe in him -- is in Wilde's way a commentary on the British nobility of the day -- and on the Americans, too. The tale, like many of Wilde's, is rich with allusion, but ends as sentimental romance. . .

Le fantôme de Canterville

It has constantly been made a subject of reproach against artists and men of letters that they are lacking in wholeness and completeness of nature. As a rule this must necessarily be so. That very concentration of vision and intensity of purpose which is the characteristic of the artistic temperament is in itself a mode of limitation. To those who are preoccupied with the beauty of form nothing else seems of much importance. Yet there are many exceptions to this rule. Rubens served as ambassador, and Goethe as state councillor, and Milton as Latin secretary to Cromwell. Sophocles held civic office in his own city; the humourists, essayists, and novelists of modern America seem to desire nothing better than to become the diplomatic representatives of their country; and Charles Lamb's friend, Thomas Griffiths Wainewright, the subject of this brief memoir, though of an extremely artistic temperament, followed many masters other than art, being not merely a poet and a painter, an art-critic, an antiquarian, and a writer of prose, an amateur of beautiful things, and a dilettante of things delightful, but also a forger of no mean or ordinary capabilities, and as a subtle and secret poisoner almost without rival in this or any age.

Intentions

Lord Darlington. How do you do, Lady Windermere?

Lady Windermere. How do you do, Lord Darlington? No, I can't shake hands with you. My hands are all wet with these roses. Aren't they lovely? They came up from Selby this morning.

Lord Darlington. They are quite perfect. [Sees a fan lying on the table.] And what a wonderful fan! May I look at it?

Lady Windermere. Do. Pretty, isn't it! It's got my name on it, and everything. I have only just seen it myself. It's my husband's birthday present to me. You know today is my birthday?

Lord Darlington. No? Is it really?

Lady Windermere. Yes, I'm of age today. Quite an important day in my life, isn't it? That is why I am giving this party tonight. Do sit down. [Still arranging flowers.]

Lord Darlington. [Sitting down.] I wish I had known it was your birthday, Lady Windermere. I would have covered the whole street in front of your house with flowers for you to walk on. They are made for you.

[A short pause.]

Lady Windermere. Lord Darlington, you annoyed me last night at the Foreign Office. I am afraid you are going to annoy me again.

Lord Darlington. I, Lady Windermere?

[Enter Parker and Footman C., with tray and tea things.]

Lady Windermere. Put it there, Parker. That will do. [Wipes her hands with her pocket-handkerchief, goes to tea-table, and sits down.] Won't you come over, Lord Darlington?

[Exit Parker C.]

Lord Darlington. [Takes chair and goes across L. C.] I am quite miserable, Lady Windermere. You must tell me what I did. [Sits down at table L.]

Lady Windermere. Well, you kept paying me elaborate compliments the whole evening.

Lord Darlington. [Smiling.] Ah, nowadays we are all of us so hard up, that the only pleasant things to pay are compliments. They're the only things we can pay.

Lady Windermere's Fan

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Le crime de lord arthur savile et autres nouvelles

Le mari idéal, c'est Sir Robert Chiltern : raffiné, talentueux et très riche, il mène une brillante. carrière politique, au grand bonheur de son épouse. Tout se complique lorsque la machiavélique Mrs Cheveley menace de le faire chanter : si Chiltern n'accepte pas de soutenir le projet du canal d'Argentine, dans lequel elle a des intérêts, elle dévoilera de quelle odieuse manière il a autrefois bâti sa fortune. Prêt à tout pour sauver son honneur, Chiltern fait appel à son ami Lord Goring. Ce dandy désœuvré parviendra peut-être, entre deux mots d'esprit, à déjouer les plans de la belle vénéneuse... C'est avec humour et poésie que cette pièce, l'avant-dernière comédie de Wilde, s'en prend aux vices de la société victorienne du tournant du siècle, cynique et décadente.

Un mari idéal

À la fin du XIXe siècle, le mythe de Salomé suscite chez les artistes une fascination à nulle autre pareille : la princesse de Judée, qui incarne la femme « naturelle, c'est a dire abominable » selon le mot de Baudelaire, devient une figure majeure de l'imaginaire décadent, inspirant indifféremment peintres, poètes et romanciers. De cette danseuse fatale, Wilde donna dans Salomé l'une des interpretations les plus marquantes de l'histoire de la littérature. La tension croissante de ce drame en un acte traduit la montée du desir monstreux de Salomé, la fille d'Herodias, pour le prophete Iokanaan. Cruaté, sacrilege, étrangeté et érotisme se mêlent dans cette piece dont Mallarmé salua les « perpétuels traits éblouissants », et dont Pierre Loti a pu dire : « C'est beau et sombre comme un chapitre de l'Apocalypse. »

Salomé

Les bons mots célèbres de Wilde lui valent une réputation de mondain. C'est l'un de ses masques, il en a bien d'autres : "En art, dit-il, est vérité ce dont le contradictoire est également vrai." A Gide, il conseille de se débarrasser du Je : "En art, voyez-vous, il n'y a pas de première personne." L'artiste est celui qui, prenant le risque d'assumer ses identités multiples, est le plus créatif et le plus vrai : "Je traitai l'Art comme la réalité suprême, et la vie comme une simple modalité de la fiction ; j'éveillai à tel point l'imagination de mon siècle qu'il créa autour de moi un mythe et une légende." L'Art comme réalité suprême. L'artiste comme mythe et légende vivante, créés par son propre génie : Salvador Dali, Andy Warhol, David Bowie. Wilde inventeur de la modernité. Mais aussi Wilde l'Irlandais, autonomiste acharné, proclamant : "Je ne suis pas anglais. Je suis Irlandais, ce qui est tout autre chose." C'est par son ressentiment et son mépris à l'égard de la société anglaise qu'il faut comprendre ses outrances et provocations. Il se voit comme David contre Goliath : car "l'exil a été pour les Irlandais ce que la captivité a été pour les Juifs." Contre les Anglais, Wilde a d'autres alliés : les Grecs : "Nous sommes une nation de brillants ratés, mais les plus grands causeurs depuis les Grecs." Dès le collège, il lit à livre ouvert Homère et Eschyle. A Oxford il excelle dans les humanités classiques. Sa croisade sera d'imposer aux Anglais un "nouvel Hellénisme". Ecoutons Yeats : "Je vois dans sa vie et dans ses oeuvres une extravagante croisade celtique contre la stupidité anglo-saxonne." C'est ce Wilde-là que l'on découvrira dans ce livre : courageux, génial et drôle.

Ainsi parlait Oscar Wilde

Comédie d'intrigues, attaquant de front la haute société d'une époque, Un mari idéal est le dernier aveu, l'ultime révolte d'un homme dont l'honnêteté et l'audace vont briser la vie.

Le portrait de Dorian Gray

Résumé

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