Ces nouvelles qui décrivent les multiples facettes de l'amour, à tout âge, évoquant l'adolescence et la vieillesse, et quel qu'en soit l'objet, même le plus insolite, nous plongent dans un univers décalé, teinté d'humour et chargé de fortes émotions.

L'invisible au petit chien

Nathalie a avorté il y a un peu plus de trente ans, et n'a jamais regretté sa décision. Si son esprit a rapidement oublié l'événement, son corps, lui, n'a pas su le faire car la mémoire du corps ne s'efface jamais. 
Confrontée au désespoir de Céline, la fille de sa meilleure amie qui souffre de stérilité, elle replonge, pour l'aider, dans son propre passé, à la recherche de cet enfant jamais né qu'elle veut « ?offrir? » à la jeune femme. S'instaure alors entre elle et cet Invisible un dialogue ironique ou tendre, acerbe ou émouvant.
Un récit qui bouscule la réalité pour suivre les méandres, montrer aussi la force, du désir de maternité. Se profile alors le « ?petit? », qui n'est pas seulement un personnage physique, mais aussi le porteur des représentations mentales de sa mère, et des aléas biographiques de sa parentèle.

La 344e salope

Histoire troublante que celle de Renée Colonnier, qui en 1934, assassine sauvagement sa tante. A douze ans, alors que tout son être s'éveille, Renée cherche éperdument à capter l'attention de Louise, sa mère : elle détruit la photo de la "bien-aimée", l'aînée défunte seul objet des pensées et des regards maternels. Mais Louise refuse d'entendre l'appel désespéré que sa fille lui adresse. La punition tombe, impitoyable. Rien ne permet alors d'imaginer que ce châtiment conduira Renée, vingt ans plus tard, derrière les murs de la Petite Roquette, puis dans l'enfermement d'un asile psychiatrique. Texte empreint d'émotion et de violence, de dérision aussi, qui nous entraîne dans les méandres de la relation mère-fille, et nous transporte dans l'entre-deux-guerres, au sein d'une société qui d'une façon sournoise, s'oppose à l'émancipation des femmes. Récit d'un crime que les journaux de l'époque ont appelé "L'Affaire de Boulogne".

L'affaire de Boulogne - Histoire d'une meutrière au coeur des années trente

"Excuse-moi si tout est mélangé dans ma tête, mais je n'ai jamais vraiment su qui était la mère, qui était la fille. Tu aurais dû me l'expliquer quand j'avais dix ans et que je lui préparais son dîner, et quand je l'aidais à se déshabiller certains soirs, et quand je la tenais par la main dans la rue parce qu'elle titubait un peu trop. Au fait, où étais-tu à ce moment-là ?" Cette pièce interroge les liens qui unissent une fille et sa mère alcoolique, face à l'absence du père.

Le chien dans l'arbre

Deux femmes, deux destins opposés partagent la même cellule. L'une religieuse, l'autre prostituée, elles vont s'observer, se raconter dans un langage jubilatoire ou dévastateur. Mais dans ce huis clos tragicomique situé hors des formats conventionnels, dans un environnement entremêlant imaginaire, fantasmes et réalité, l'auteure aborde des sujets graves comme la maltraitance des enfants et des femmes, et montre que, sous les différences, se cachent souvent des souffrances qui rapprochent.

Deux femmes pour l'éternité

Thérèse  est  visiteuse  de  prison,  et  sa  vie  semble  bien  éloignée de l'âpreté du monde carcéral où s'affrontent violence  et  désespoir.  Pourtant,  derrière  les  murailles,  derrière les barreaux, Thérèse se sent bien, libérée de son quotidien,  libérée  d'elle-même.  Et  cet  univers  obscur  la  conduira de façon inattendue vers la lumière. Jacqueline Zinetti interroge ici les paradoxes du désir  et l'origine de nos fragilités.

La visiteuse

Nathalie a avorté il y a un peu plus de trente ans, et n'a jamais regretté sa décision. Si son esprit a rapidement oublié l'événement, son corps, lui, n'a pas su le faire car la mémoire du corps ne s'efface jamais. Confrontée au désespoir de Céline, la fille de sa meilleure amie qui souffre de stérilité, elle replonge, pour l'aider, dans son propre passé, à la recherche de cet enfant jamais né qu'elle veut "? offrir ? " à la jeune femme. S'instaure alors entre elle et cet Invisible un dialogue ironique ou tendre, acerbe ou émouvant. Un récit qui bouscule la réalité pour suivre les méandres, montrer aussi la force, du désir de maternité. Se profile alors le "? petit ? ", qui n'est pas seulement un personnage physique, mais aussi le porteur des représentations mentales de sa mère, et des aléas biographiques de sa parentèle.

"Excuse-moi si tout est mélangé dans ma tête, mais je n'ai jamais vraiment su qui était la mère, qui était la fille. Tu aurais dû me l'expliquer quand j'avais dix ans et que je lui préparais son dîner, et quand je l'aidais à se déshabiller certains soirs, et quand je la tenais par la main dans la rue parce qu'elle titubait un peu trop. Au fait, où étais-tu à ce moment-là ?". Cette pièce interroge les liens qui unissent une fille et sa mère alcoolique, face à l'absence du père.

L'invisible au petit chien

Résumé

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