Tous des lâches !

Nadine Morano

Publié par Michel Lafon, le 31 décembre 1949

256 pages

Résumé

Demandez-lui si elle est « Charlie »… Elle vous répondra que la liberté d’expression est l’une de nos valeurs les plus précieuses, que ces attentats sont des horreurs et qu’elle ne cesse de penser aux victimes… mais que non ! elle n’aime pas Charlie-Hebdo et ses dessins blessants. Demandez-lui si elle aime Nicolas Sarkozy… Elle vous répondra qu’elle l’a soutenu de tout son coeur mais que oui ! elle est déçue par ses calculs politiciens polluants, qu’elle s’est sentie mise sur la touche, elle fidèle parmi les fidèles, et qu’aujourd’hui elle poursuit sa route en femme politique indépendante et déterminée sans renier ni ses convictions, ni son appartenance politique. Demandez-lui si elle aime le Front National… Elle vous rétorquera sans détour qu’elle déteste ce parti si loin de ses propres valeurs républicaines, et qu’elle ne peut avoir aucun point commun avec lui. Demandez-lui, enfin, si elle est fière d’être française, fière d’avoir réussi à monter une à une les marches d’une carrière politique, elle la « petite lorraine » fille d’un chauffeur de poids-lourds et d’une standardiste… elle s’étonnera presque qu’on lui pose la question puisque le souvenir le plus émouvant de sa vie fut ce jour de juin 2002 où elle reçut, devant ses parents, son écharpe et sa cocarde tricolores de députée fraîchement élue, viscéralement attachée à l’idée de la République. Telle est Nadine Morano : brocardée par une partie de l’opinion, caricaturée par certains médias, lâchée par les « amis » d’hier qui ne la trouvent pas toujours « fréquentable »… et cependant plus humaniste qu’on veut bien le dire. Franche, directe, décomplexée, proche des vrais problèmes des « vrais gens », elle se sent totalement libre de se présenter aux primaires de son parti et de briguer le droit de se présenter à l’élection présidentielle de 2017 en proposant des réformes concrètes et une alternative aux discours ambiants, et en refusant de prêter le flanc à l’hypocrisie, comme elle le démontre dans ce livre musclé, intime et sincère.

Critiques