Annabel et la Bête

Publié par Dominique et Compagnie, le 23 octobre 2002

32 pages

Résumé

Il était une fois la Belle, la Bête, un château perché au sommet du cap Enragé, une anse aux berges couvertes de lavande. Une histoire éternelle, bercée par le bruit des vagues... La petite Annabel, si jolie qu’on l’appelait la Belle, s’inquiétait pour l’homme au masque de cuir et à l’écharpe rouge qui habitait seul le château du cap Enragé. Un homme si laid et si cruel qu’on l’avait surnommé la Bête. Voulant apaiser sa solitude, la Belle était allée vers lui: “Un matin, Annabel s’éveilla le coeur battant. Elle avait rêvé que la Bête l’appelait. Elle descendit vers la mer et vit l’écharpe rouge danser au loin. Annabel courut. Les vagues éclaboussaient ses chevilles, et un voile de poussière d’écume brillait sur ses joues. La Bête l’attendait.” Annabel et la Bête est un album somptueux qui fera rêver petits et grands, car il est de ces oeuvres qui élèvent l’âme. À chaque page, les illustrations de Stéphane Poulin plongent le lecteur dans le ravissement. Appliquées à même le canevas brut, les couleurs à l’huile créent de troublants clairs-obscurs qui traduisent à merveille la mélancolie et la grâce de l’histoire.Dans cette relecture du classique de Mme Leprince de Beaumont, la noblesse de coeur de la Belle est d’autant plus grande que son amour pour la Bête ne sera pas récompensé grâce à l’intervention du merveilleux. En effet, pour les célèbres amoureux revisités par Dominique Demers, il n’y a pas de mauvais sort qu’un baiser conjurera: la Bête est un homme défiguré et endurci par le dégoût qu’il inspire aux autres.Après Vieux Thomas et la petite fée (prix du livre M. Christie 2001), la séduction des récits du tandem Demers et Poulin opère à nouveau.(À partir de 4 ans)--Patricia Belzil

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