Yachts classiques

Terre de rencontres et d'échanges tout au long de son histoire, la Provence alterne une infinité de paysages, déserts de pierre de la Crau, marais et étangs de Camargue, villages perchés, grandes plaines striées de haies de cyprès... En s'enfonçant dans ses arrière-pays sauvages, on découvre des maisons de pierre simples et austères, des cabanons, des bastides, de grands mas flanqués de tourelles... Cette architecture provençale se caractérise par sa sobriété, son équilibre, son dépouillement. Et pourtant, pour qui sait observer, la diversité et l'imagination règnent dans ces maisons de pays. C'est à la découverte	de ce patrimoine que nous	invitent ici deux amoureux de la Provence, la journaliste Annick Dufrenoy et le photographe Gilles Martin-Raget.

Provence

Van Gogh devient Van Gogh lors de son séjour en Provence, le temps de quelques saisons : tout a été écrit sur ce séjour ! Tout a été montré, et des tableaux du peintre, et des sites qui l'ont inspiré. Il manquait un ouvrage qui entende introduire le lecteur au cœur des paysages de Van Gogh tels qu'il aurait pu les voir aujourd'hui dans l'éclat que seule la photographie permet, qui fasse toucher de la plume le drame intérieur de l'artiste dans son geste créateur. Il voulait trouver le Japon ou l'Afrique en Provence. Il découvrira finalement la Provence, une certaine Provence dans sa fulgurance. Il pensait oublier la solitude, les tensions psychologiques, les incertitudes artistiques dont Paris en 1886-87 avait été le témoin. Venant en Arles, Van Gogh veut attirer à lui des amis, créer un atelier qui serait celui du Midi. En fait de Midi, il connaîtra la brûlure, midi de la terre, midi de la vie : le soleil sera celui de midi. La peinture sera celle d'un homme au midi de sa vie.

Le midi de Van Gogh

Van Gogh devient Van Gogh lors de son séjour en Provence, le temps de quelques saisons : tout a été écrit sur ce séjour ! Tout a été montré, et des tableaux du peintre, et des sites qui l'ont inspiré. Il manquait un ouvrage qui entende introduire le lecteur au coeur des paysages de Van Gogh tels qu'il aurait pu les voir aujourd'hui dans l'éclat que seule la photographie permet, qui fasse toucher de la plume le drame intérieur de l'artiste dans son geste créateur. Il voulait trouver le Japon ou l'Afrique en Provence. Il découvrira finalement la Provence, une certaine Provence dans sa fulgurance. Il pensait oublier la solitude, les tensions psychologiques, les incertitudes artistiques dont Paris en 1866-67 avait été le témoin. Venant en Arles, Van Gogh veut attirer à lui des amis, créer un atelier qui serait celui du Midi. En fait de Midi, il connaîtra la brûlure, midi de la terre, midi de la vie : le soleil sera celui de midi. La peinture sera celle d'un homme au midi de sa vie.

Le Massif des calanques est depuis des siècles un immense jardin pour les Marseillais, une terre inconnue et mystérieuse pour ceux qui viennent d'ailleurs. C'est une montagne au bord de la mer. Un paradis perdu aux portes d'une des plus grandes villes de France. Ce pays de rêve et d'aventure semble si proche, juste là devant vous, et pourtant il vous emmène si loin.

Calanques - Si proches, si lointaines

L'île de Corse n'est pas ici simplement représentée. Ne laissant personne indifférent, elle charme, émeut, bouleverse parfois le marcheur ou le randonneur attentif à la beauté des choses. Elle pousse le touriste à risquer une promesse, celle d'y revenir bientôt. Elle est compagne vivante et source de nostalgie pour l'insulaire qui voit s'éloigner les rivages de sa patrie de coeur, alors que le navire prend son cap vers Marseille, Toulon ou Nice. Il sait cependant qu'il porte en lui les mots, les mets, les parfums de son île d'amour, présente en majesté. Cet ouvrage enchanteur chante aussi comme un hymne à la beauté mis en images par Christian Crès, Philippe Pierrangeli, Gilles Martin-Raget, artistes talentueux qui sont d'abord des "regardeurs". Leurs photographies, loin d'être de jolies reproductions, constituent autant d'invitations au voyage et au rêve éveillé. L'écrivain Vladimir Biaggi met en paroles des sites d'exception et des hommes d'honneur qui ont fait oeuvre de liberté. Cheminons un moment avec lui dans le temps et l'histoire, les légendes et les mythes. Il nous rappelle que ce que l'on perçoit, retient et savoure d'une culture riche, façonnée par les hommes, ne se réduit pas à un banal folklore, tout comme ces sites qui ravissent l'imagination ne constituent pas de gracieux décors. Ils sont les traces profondes, vivantes et toujours présentes de ce qui s'est fait en Corse, aussi loin que remonte la mémoire des hommes. Que retenir de ces routes ombrées de chênes verts et de châtaigniers qui semblent ne mener nulle part, sinon vers des beautés inattendues ? Cet entrelacs de chemin creux, de cavées et de sombres sentiers ne sont qu'épreuves à dépasser pour enfin tirer joie de ce moment de pure grâce. L'émotion poétique efface le doute et la souffrance quand elle épouse la beauté. Ch'un ficu si face un amicu dit un vieux proverbe corse. Avec une figue on se fait un ami. C'est vrai avec un livre ! Cet hymne à la beauté est aussi un hymne à la joie

Corse : hymne à la beauté

Ce livre nous montre les Arlésiennes au fil des préparatifs de leur costume traditionnel. D'abord la beauté, la diversité des étoffes et des dentelles parmi lesquelles elles choisissent, puis les gestes minutieux qui roulent les cheveux et placent la coiffe, qui plissent et épinglent les fichus, l'intimité de l'habillage, le charme délicat des éventails et des ombrelles. Et la gloire du spectacle offert par ces femmes et ces jeunes filles en costume qui se sont préparées en secret pour sortir dans les rues et se montrer dans les fêtes où elles côtoient gardians, taureaux et chevaux Camargue.
Gilles Martin-Raget, photographe arlésien, a pendant plusieurs années surpris la beauté de ces femmes et de leur costume lors des fêtes d'Arles, mais aussi dans l'intimité de l'habillage et des savoir-faire qui perpétuent la tradition. Avec admiration et passion, le texte de Michel Biehn replace le succès toujours vivace de ce costume dans son contexte historique et symbolique. Ainsi ce livre est-il un hommage rendu par deux Provençaux au mythe de l'éternel féminin incarné par les Arlésiennes.

Yachts classiques

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