" Il ne m'était pas difficile de découvrir la meilleure manière de cultiver l'esprit de France, de satisfaire son âme altérée, de favoriser l'expansion de cette force intérieure que le froid et la sécheresse avaient paralysée jusqu'à présent.

Une bienveillance continuelle cachée sous un langage austère et ne se révélant qu'à de rares intervalles par un regard empreint d'intérêt ou par un mot plein de douceur, un profond respect dissimulé sous un air impérieux, une certaine sévérité jointe à des soins assidus et dévoués, furent les moyens dont je me servis avec elle, et ceux qui convenaient le mieux à sa nature aussi fière que sensible."

Le Professeur

Jane, comme Charlotte Brontë, paraît chétive et disgracieuse.
Sans fortune ni relations. après des années d'orphelinat et d'études. elle entre comme gouvernante au manoir de Thornfield, au service du riche John Rochester. Entre Jane et son maître, l'intimité et la complicité grandissent, pour devenir un amour profond et réciproque. La jeune femme entrevoit un immense bonheur, que menacent bientôt de mystérieux signes. Tous ses espoirs s'écroulent lorsqu'elle apprend que Rochester est déjà marié, et que sa femme, toujours vivante, demeure dans les combles du château.
Enfermée dans sa folie... Autobiographie imaginaire consacrant le mariage du romantisme et du gothique. Jane Eyre scandalise et passionne l'Angleterre victorienne.

Jane Eyre

Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée ensuite en pension, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors gouvernante pour le noble M. Rochester, dont elle tombe bientôt amoureuse, mais les obstacles seront nombreux.

Jane Eyre, c'est Charlotte Brontë elle-même, dont l'oeuvre, unique dans la production féminine de son époque, bouleverse encore, après plus d'un siècle, les lecteurs du monde entier. Ce roman autobiographique est aussi son chef-d'oeuvre. Avec une vérité, une intensité d'expression jamais égalée peut-être, elle y retrace la vie d'une pauvre gouvernante aimée du père de son élève, le rude Rochester, dont l'existence s'entoure de tragique et de mystère. Fuyant héroïquement devant une passion qu'elle juge coupable, Jane Eyre, après de longs mois de souffrance, retrouvera enfin Rochester, aveugle, mutilé, abandonné de tous, et pourra unir sa vie à la sienne.

Jane Eyre, jeune orpheline pauvre, a été placée par sa tante dans un pensionnat à la discipline de fer. À dix-huit ans, elle accepte un emploi de gouvernante au château de Thornfield Hall, chez l'ombrageux Mr Rochester. Tandis que d'étranges événements se produisent la nuit, Jane se découvre des sentiments pour son riche employeur... Une héroïne inoubliable, volontaire et indépendante, dont le destin romantique a bouleversé des générations de lecteurs.
Texte abrégé.

Jane eyre

Es war ganz unmöglich, an diesem Tage einen Spaziergang zu machen. Am Morgen waren wir allerdings während einer ganzen Stunde in den blätterlosen, jungen Anpflanzungen umhergewandert; aber seit dem Mittagessen - Mrs. Reed speiste stets zu früher Stunde, wenn keine Gäste zugegen waren - hatte der kalte Winterwind so düstere, schwere Wolken und einen so durchdringenden Regen heraufgeweht, daß von weiterer Bewegung in frischer Luft nicht mehr die Rede sein konnte.

Ich war von Herzen froh darüber: lange Spaziergänge, besonders an frostigen Nachmittagen, waren mir stets zuwider. Ein Greuel war es mir, in der rauhen Dämmerstunde nach Hause zu kommen, mit fast erfrorenen Händen und Füßen - mit einem Herzen, das durch das Schelten Bessies, des Kinderfräuleins, bis zum Brechen schwer war - gedemütigt durch das Bewußtsein, physisch so tief unter Eliza, John und Georgina Reed zu stehen.

Die soeben erwähnten Eliza, John und Georgina hatten sich in diesem Augenblick im Salon um ihre Mama versammelt: diese ruhte auf einem Sofa in der Nähe des Kamins, und umgeben von ihren Lieblingen, die zufälligerweise in diesem Moment weder zankten noch schrien, sah sie vollkommen glücklich aus. Mir hatte sie verwehrt, mich der Gruppe anzuschließen, indem sie sagte, daß es sie tief unglücklich mache, gezwungen zu sein, mich fern zu halten; daß sie mich aber von Vorrechten ausschließen müsse, zu deren Genuß nur zufriedene, glückliche, kleine Kinder berechtigt seien, und daß sie mir erst verzeihen würde, wenn sie sowohl durch eigene Wahrnehmung wie durch Bessies Worte zu der Überzeugung gelangt sei, daß ich in allem Ernst versuche, mir eine kindlichere und geselligere Gesinnung, anziehendere und gefälligere Manieren - etwas Leichteres, Offenherzigeres, Natürlicheres sozusagen - anzueignen.

"Was sagt denn Bessie, das ich getan habe?" fragte ich.

"Jane, ich liebe weder Spitzfindigkeiten noch Fragen; außerdem ist es geradezu widerlich, wenn ein Kind ältere Leute in dieser Weise zur Rede stellt. Augenblicklich setzt du dich irgendwo hin und schweigst, bis du freundlicher und liebenswürdiger reden kannst."

An das Wohnzimmer stieß ein kleines Frühstückszimmer: ich schlüpfte hinein. Hier stand ein großer Bücherschrank. Bald hatte ich mich eines großen Bandes bemächtigt, nachdem ich mich zuerst vorsichtig vergewissert hatte, daß er Bilder enthalte. Ich stieg auf den Sitz in der Fenstervertiefung, zog die Füße nach und kreuzte die Beine wie ein Türke; dann zog ich die dunkelroten ...

Publié sous le pseudonyme de Currer Bell, à Londres, en 1849, le roman paraît pour la première fois en France, en 1850. La présente édition est établie d'après la traduction française de Ch. Romey et A. Rolet, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1858. La province du Yorkshire subit en 1812, la première dé- pression industrielle de l'Histoire. Dans la petite paroisse de Briarfield, plusieurs destins vont se croiser. La jeune Caroline Helstone, fille du pasteur, est éprise de son cousin Robert Moore, manufacturier dont les filatures tournent à vide, nullement intéressé par un mariage peu lucratif... jusqu'à l'arrivée dans la ville voisine, Shirley Keeldar, une héritière vive et entreprenante, dont le ca- ractère charmera plus d'un habitant du Yorkshire...

Shirley

Growing up in the home of a cruel aunt and a harsh charity school, Jane Eyre, an orphaned young woman, accepts employment as a governess at Thornfield Hall and soon finds herself in love with her employer, the enigmatic Rochester. Reprint. 17,500 first printing.

« Shirley » est un roman de l'écrivain anglais Charlotte Brontë publié en 1849. En France, il paraît pour la première fois en 1850.

Sa popularité a permis à « Shirley », prénom jusqu'alors exclusivement masculin, de devenir un prénom de femme (dans le roman, le père de Shirley lui donne ce nom, qu'il a au départ choisi pour un fils).

Orpheline, Jane Eyre est recueillie à contrecoeur par une tante qui la traite durement et dont les enfants rudoient leur cousine. Placée dans un orphelinat, elle y reste jusqu'à l'âge de dix-huit ans. Elle devient alors institutrice dans une famille et tombe passionnément amoureuse du père de ses élèves. Un amour partagé, auquel elle résistera d'abord, découvrant avec horreur l'existence de la première femme de Rochester, enfermée pour folie par son mari.

Le Professeur

Résumé

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