Merveilleux, facétieux ou animaliers, ces contes de la tradition orale palestinienne sont le fruit d'un métissage millénaire, une alchimie que seul un pays comme la Palestine, où se sont succédé et croisés tant de peuples, de religions et de cultures, pouvait offrir.

Contes populaires de Palestine

Si d'une tradition à l'autre on trouve fréquemment des variantes d'un même conte, il en est certains qui frappent par leur singularité. Praline Gay-Para a réuni ici des récits du monde entier, qui tous suscitent la surprise - par leur liberté de ton, leur impertinence, leur humour ou leur exubérante imagination. Ce recueil apporte ainsi la preuve que les contes n'ont jamais fini de nous émouvoir, de nous étonner, et que, même s'ils proviennent de la nuit des temps, ils parlent encore de nous, aujourd'hui.Illuminés par la plume et la voix de Praline Gay-Para, qui se les approprie avec talent, ces contes sont à lire et à dire. C'est leur seule chance de vivre longtemps.

Contes curieux des quatre coins du monde

Avec le talent de conteuse qu'on lui connaît depuis Dame Merveille et autres contes d'Egypte (Babel n° 326) et Contes populaires de Palestine (Babel n° 564), Praline Gay-Para donne vie et chair à des contes étonnants, drôles, coquins, choisis pour leur originalité dans les traditions du monde entier.

Contes curieux - Des quatre coins du monde

La planteuse de cumin, contes du Liban

C'est l'histoire d'une grand-mère qui s'habille pour pouvoir aller danser au mariage de sa fille. Bedam, bedi, bedam, bedi, elle marche, elle marche, elle marche. Soudain sur le chemin, un loup ! Le loup est affamé, mais la grand-mère ne se laisse pas impressionner. Roule boule la grand-mère, et le loup sera bien roulé !

Roulé, le loup !

Les Sept Crins Magiques

Un conte d'initiation d'origine arabe où l'on voit une jeune fille braver un ogre ! Une histoire très forte !Aïcha vit dans une grande maison avec son père et son chat. Un jour son père doit partir en voyage d'affaires, il prend soin de construire une grande muraille autour de la maison, et laisse à sa fille de quoi vivre et s'amuser jusqu'à son retour... Une seule consigne : ne jamais sortir de la maison. Mais les allumettes sont tombées dans le puits, et Aïcha a très faim. Elle fait un trou dans le mur, et frappe chez son voisin.... un ogre répugnant, dont la maison est pleine de tripes sanguinolantes. Aïcha prend sur elle et flatte le monstre dans l'espoir d'obtenir ce qu'elle veut et de lui échapper. Il lui donne des allumettes, et en échange elle devra chaque jour lui donner son doigt à sucer par le petit trou dans le mur. Chaque jour, l'ogre suce son doigt et Aïcha maigrit jusqu'à ne plus être que l'ombre d'elle même.. Heureusement, son père rentre à temps pour mettre fin à ce cauchemar. On retrouve avec plaisir la verve de Praline Gay-Para qui ne mâche pas ses mots pour conter les mésaventures de la jeune Aïcha.

Aïcha et l'ogre

Noun habite dans un immeuble qui s'est vidé petit à petit. Au cinquième étage vit encore une dame avec son chien Boby. Mais un beau matin, elle part en abandonnant Boby au bord du trottoir. Le chien s'élance après la voiture. Noun s'élance après Boby... Commence alors une quête dans une ville qu'on devine dévastée par la guerre. Noun délivrera un oiseau, protègera une chatte et ses chatons et finira par retrouver Boby.

Contes populaires de Palestine

Résumé

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