Dans ce court récit, Jean Giono raconte la vie extraordinaire d'Elzéard Bouffier, le berger solitaire rencontré au hasard d'une de ses promenades. Elzéard Bouffier redonne vie à la terre aride et desséchée de Haute-Provence en plantant méthodiquement, jour après jour, des glands de chêne. Un geste qui prendra finalement une dimension inattendue et magnifique.

L'homme qui plantait des arbres

Yves Brayer

Chasse Au Bonheur

Ces souvenirs de jeunesse de Jean Giono, entre une mère repasseuse et un père cordonnier, sont un fumet de bonheur. C'est le chant de l'âme et des terres provençales, la genèse d'un écrivain qui apprend à lire sur les rayons du soleil, grandit dans l'inépuisable liberté des images et du langage, croque les lèvres des femmes. Horloger, berger, boulanger ou "fille au musc", Giono peint les simples comme des héros, sur fond de sensualité violente, de miséricorde sauvage.

Jean le Bleu

Deux cavaliers de l'orage

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les contes de Regain

«Le visage était sympathique, malgré la perte de toutes ses dents, ses lèvres étaient assez charnues pour rester épanouies. Elle avait un joli teint frais et rose, ses yeux marron étaient très purs, sans rides ni cernes, avec de longs cils courbes. Leur regard était parfois celui d'une jeune fille, le plus souvent non. Elle pesait plus de cent trente kilos, mais qu'elle déplaçait avec une agilité surprenante.»

Ennemonde et autres caractères

"Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l'entends, je la subis encore. Et j'ai peur. Ce soir est la fin d'un beau jour de juillet. La plaine sous moi est devenue toute rousse. On va couper les blés. L'air, le ciel, la terre sont immobiles et calmes. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L'horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque." 

Un texte bouleversant dans lequel Jean Giono livre, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, un véritable plaidoyer pour la paix.

Refus d'obéissance

Alors, il se met à tripoter son paquet de cartes comme s'il tirait sur un accordéon. Il le frappe, il le pince, il le soufflette, il le caresse, il l'étire et le referme. Il annonce : roi de pique, sept de carreau, trois de cour, roi de trèfle, dame de cour, neuf de pique, deux de carreau ; et chaque fois la carte annoncée tombe. Il jette le jeu de cartes dans le bassin de la fontaine et, quand il va y tomber, le jeu de cartes se regroupe dans sa main. Il me l'étale sous le nez en éventail, en fer à cheval, en roue, en flèche. Il fait couler les cartes de sa main droite à sa main gauche, en pluie, en gouttes, en cascades. Il leur parle, il les appelle par leurs noms ; elles se dressent toutes seules hors du jeu, s'avancent, viennent, sautent. Il raconte de petites saloperies à la dame de cour et la dame de cour bondit jusqu'à sa bouche...

L'homme qui plantait des arbres

Résumé

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