L'empreinte de l'ours

Un ouvrier algérien, Mohammed, arrive dans un petit village des bords de l'Aveyron pour y travailler dans une cimenterie. Il ne sait ni lire ni écrire, et semble vivre en marge. Il rêve de son pays lointain, d'un jardin qu'il y cultiverait, rempli de merveilleuses semences. Mais, autour de lui, c'est le drame de l'occupation nazie. Un soir, il découvrira tragiquement la réalité douloureuse de la France enchaînée, meurtrie, torturée. Dans l'histoire de ce "coeur simple" le lecteur percevra aisément les racines d'un drame plus proche. Sans manichéisme, racisme et bienveillance se mêlent à l'ordinaire des jours, dans un village "sans histoires".

Les jardins d'Allah

Deux pas en avant, le Capitole, deux pas en arrière, la Garonne.
Ancienne ou toute jeune, ébauchée ou de débauche, au 13, chaque vie a son mystère, chacune a sa clef...
Clefs perdues ou cachées ? Les papillons de Camille s'envolent, la couleuvre de Claude tente Léonie, quelques tags nés de la nuit rappellent à Enzo que le tympan de Conques n'est pas si loin !
Hallucination ?
D'un coup, l'histoire tressaille. Pouech noie 39-45 dans le champagne et une manif, qui ne fait pas le printemps, renvoie Antoine à l'opacité de la guerre d'Espagne. Pour Darius, bizarre ado, c'est celle qui s'annonce qui compte...
Ah ! ces gamins et ces vieux... Demandez donc à Scarlett ce qu'elle en pense !
Heureusement, Marie-Jeanne chante l'amour, éternel, et Édouard a de charmantes visites...
Tout de même, cette histoire de clef, Léonie aimerait bien l'élucider, pour rassurer Boby, bien sûr ! Comment, vous ne connaissez pas Boby ?
Alors suivez les plumes du 13...

13, rue Carençà - 31000 Toulouse

Grands Livres pour Grands Poètes Le Ciel n'en fait qu'à sa tête Parfois, il pleut, il mouille, et c'est la fête à la grenouille.
Puis, quand le soleil se montre plus audacieux, c'est le moment d'ouvrir grand les yeux.
Mais qu'il neige ou qu'il fasse chaud, pour aimer la météo, il suffit de s'envoler au pays des mots !

Le ciel n'en fait qu'a sa tete

La première fois que je l ai vu, il a fendu la foule qui s était massée autour de l ours abattu. Puis, après avoir examiné le fauve, il a lancé un énigmatique : « Ce n est pas le mien. » Cet homme, c est Modeste Bestéguy. Armé d un couteau de cuivre et de nacre, il traque inlassablement l ours qui a tué son père. Mais son « ennemi » lui échappe toujours au pied des crêtes infranchissables. Parfois, je me demande ce qui se cache vraiment derrière cette bête insaisissable

Ce livre vous est proposé à une époque où on nous parle de l'affaire du foulard, de signes ostentatoires religieux, du scandale des tombes juives dévastées par des hordes de néo nazis. Où il est question aussi sur un plan international de guerres où des millions d'êtres humains sont massacrés et où la foi laisse la place à l'intolérance et à la cruauté. Pierre Gamarra, né en 1919, entre deux guerres donc, rappelle à notre bon souvenir que de tout temps dans l'histoire de notre nation, des crimes du fait de la différence de religions mais aussi des différences tout court, ont eu lieu. N'est ce pas pour cela que nos aïeux se sont battus ? Que signifie aujourd'hui la laïcité ? A-t-elle encore un sens ? Vous souvenez-vous des histoires douloureuses du Chevalier de La Barre, du Capitaine Dreyfus, dont les seuls crimes ont été d'être différents, mais aussi des travailleurs chinois déportés, ou de ces millions d'enfants juifs assassinés au nom de quoi ? D'une différence ? La France n'est elle pas une terre d'accueil, où les hommes sont égaux en droits ? Nos aïeux ne se sont-ils pas battus pour cela ? Doit-on faire un pas en arrière sur nos acquis ? Ne s'est-on pas déclaré et ne s'est-on pas battu pour un Etat laïque ? Ces souvenirs, les rappels historiques et les citations que l'écrivain mêle à ses propres réflexions, et à des portraits de femmes et d'hommes libres, sont aujourd'hui d'une très grande actualité. Le racisme, l'antisémitisme, les réactions de mépris et d'exclusion n'ont pas disparu de notre société. L'école laïque demeure un lieu privilégié où les jeunes peuvent apprendre le respect réciproque, l'esprit de tolérance et de fraternité. Combattre l'intolérance est un devoir impérieux. Le conteur a mis tout son talent au service de cette haute nécessité morale et sociale.

L'histoire de la laïcité

Les Enfants du pain noir, ce sont ceux que Pierre Gamarra a appris à connaître et à aimer dans le petit village pyrénéen où il a enseigné, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont aussi ceux de Toulouse, où l'écrivain, qualifié « d'Occitan de langue française », a forgé sa conscience d'homme pendant les jours sombres de l'occupation allemande.

Mariage de réalisme politique et de poésie, ce roman poignant annonce l'ouvre d'un grand écrivain.

Les Enfants du pain noir

Vasco Nuñez de Balboa, découvreur de l'océan du Sud

La première fois que je l'ai vu, il a fendu la foule qui s'était massée autour de l'ours abattu. Puis, après avoir examiné le fauve, il a lancé un énigmatique : « Ce n'est pas le mien. »

Cet homme, c'est Modeste Bestéguy. Armé d'un couteau de cuivre et de nacre, il traque inlassablement la « Bête » qui a tué son père. La Seconde Guerre mondiale, avec ses soldats vert-de-gris qui pourchassent les réfugiés dans la montagne, n'a rien changé. Modeste sait que son ennemi est là, tapi dans l'ombre des forêts. Mais qui est vraiment cette Bête ? Parfois je me le demande...

Écrivain talentueux traduit dans le monde entier, Pierre Gamarra signe ici un roman profondément humaniste.

L'empreinte de l'ours

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