De Nancy à Marseille, la traque de deux jeunes Français, Alex et Karim, par un ponte de l'extrême droite, cocu et violent...Le chef-d'oeuvre de Baru, qui préfigure les romans graphiques de Larcenet et Davodeau, prix du Meilleur album au festival d'Angoulême 1996.

L'autoroute du soleil

Où l’on retrouve la bande des “Par-en-haut” – Igor dit Goret, Jeannot le chef des petits, Robert, Jacky, César, Coco, Swaldo... On avait laissé tout ce monde à l’issue d’un match de foot qui les avait opposés aux “Par-en-bas ” et dont ils étaient sortis vainqueurs, mais avec un gros problème : la majorité des petits ne veut plus de Jeannot comme chef, et demande qu’il soit remplacé par Goret. C’est aux grands de trancher. Il y a des règles et il faut les respecter. René, chef des grands, a décidé : un combat en plusieurs épreuves opposera les deux rivaux et bien entendu, le gagnant sera le nouveau chef des petits. Dans tout ça, il faut aussi faire face aux colères des adultes, qu’on provoque bien malgré soi et par la force des choses ! Ainsi, les bagarres dans la cour ou les tricheries “forcées” en classe déclenchent l’ire du Maître et des tonnes de punitions, lesquelles font goûter du martinet de Maman et consignent à la maison tout le jeudi aprem, et puis il y a les dames qui veulent tous vous tuer parce que vous avez shooté le ballon sur son drap qui séchait, ou le curé qui se prend une flèche dans le ventre... Bref. Mais rien ni personne n’empêchera les gamins de continuer le combat. Rien ? N’oubliez pas, il y a des règles ! Avec ses récits hauts en couleurs, Baru nous fait nous replonger avec délices dans un monde disparu, mais qu’il fait si bien revivre qu’on oublie vite combien les temps ont changé. Pas de consoles video ni de pistolets électroniques pour ces gamins qui, à la fin des années 50, savent patiemment fabriquer leurs arcs et leurs flèches avec du bois et un canif ou organisent l’ordre des jeux et les territoires en les tirant “à la semelle“. Les bouilles sont super-expressives, la langue est pleine de verve, enfin on ne s’ennuie pas une seconde et on se prend au jeu en un rien de temps. Vivement la suite !

C'est moi le chef ! (Les Années Spoutnik #2)

Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dans le monde entier. 

En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. 

Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? 

Dans troisième tome, Teo, le narrateur, poursuit le récit familial, que ses souvenirs en marabout d'ficelle restituent en autant d'histoires vives et hautes en couleur, tragiques ou comiques. Celle de sa grande frousse quand il allait porter la gamelle à son père au pied des hauts fourneaux, dans le vacarme assourdissant des tuyères et la chaleur étouffante de la coulée. Celle de la "morra", sans doute le jeu de mains le plus vieux du monde, qui se joue à deux et qui, immanquablement, se termine en castagne ! Celle de Domenico, le grand-père de Teo, qui pouvait passer de longs moments, assis sur sa chaise, à contempler l'eau du robinet couler dans l'évier. Celle encore où il est question des garibaldiens de l'Argonne et d'un certain Lazzaro Ponticelli, devenu Lazare après sa naturalisation en 1939, qui fut pendant quelques mois le dernier poilu de 14-18 encore vivant et, à ce titre, reçut l'hommage de la Nation !

Bella Ciao Tome 3

Bella ciao, c'est un chant de révolte, devenu un hymne à la résistance dons le monde entier... En s'appropriant le titre de ce chant pour en faire celui de son récit, en mêlant saga familiale et fiction, réalité factuelle et historique, tragédie et comédie, Baru nous raconte une histoire populaire de l'immigration italienne. Bella ciao, c'est pour lui une tentative de répondre à la question brûlante de notre temps : celle du prix que doit payer un étranger pour cesser de l'être, et devenir transparent dans la société française. L'étranger, ici, est italien. Mais peut-on douter de l'universalité de la question ? Dans ce tome 2, Teo, le narrateur, poursuit le récit familial, que ses souvenirs en marabout d'ficelle restituent en autant d'histoires vives et hautes en couleur. Des histoires qui n'en forment qu'une, celle des ouvriers italiens et de leurs familles, immigrés en Lorraine...

Bella Ciao Tome 2

¡Feliz año, amigos!Volved a dormiros tranquilamente. Los suburbios con problemas están encerrados entre muros de cemento. La policía y el ejército los vigilan, bajo la consigna de disparar a matar sin piedad a toda aquella chusma de origen extranjero que intente escaparse. Por fin reina el orden."¡Feliz año!", uno de los tres relatos que forman Negro es una pesadilla paranoica sobre la seguridad inspirada por la proliferación galopante del cáncer xenófobo en Francia. Otras dos ficciones creadas en la misma época, encuadran esta fábula negra y radical. Una prolonga y completa de un modo a penas menos oscuro la coyuntura extremista expuesta en "¡Feliz año!". La otra es "Una balada irlandesa" en Belfast sobre un fondo de música rock y las violencias comunitarias entre católicos y protestantes.Tres historias para contar y recontar, con la increíble vitalidad de Baru, en las que control y revuelta siguen siendo exigencias de todos los tiempos. Y en las que lo peor está claramente a la vuelta de la esquina.A buen entendedor...

Noir

Quequette Blues Part. Tou (Quequette Blues, #2)

ulien, Mo', Hocine, Sonia, Ludo, Franck, Kader, Maggy... ont 17 ou 18 ans. Ils sont nés dans la cité. Ils ne l'ont jamais quittée. Forcément : ils y sont enfermés. Car le "taré" (le gros blond) est président de la République et il a fait boucler les banlieues depuis qu'une cité a explosé un soir de nouvel an... C'était juste avant l'an 2000. Ils ont d'abord mis des barrages dans les rues, puis des barbelés tout autour, puis un mur. Puis un autre mur, et l'armée qui tire sur tout ce qui bouge. Mais Julien, Mo', Hocine et les autres n'ont pas de nostalgie d'avant : ils ne l'ont pas connu. Ils ont 18 ans, c'est le nouvel an, alors basta : à eux les p'tites gonzesses (on ne dit plus meufs en 2018)...Faut juste trouver de quoi se protéger. Sauf que si on trouve de tout dans la cité (à manger bien sûr, mais aussi du crack, des armes, le sida), des capotes, bernique ! Y'en a pas ! Mais bon, Mo' avait rancard avec Maggy. Ca commençait bien, peinard. Mais il a rencontré Sonia et tout est parti de traviole...pour les autres ("l'effet papillon"). Bonne année!

Bonne année

Vive la classe !

Comme le précise Baru dans la préface, tous ces travaux sont des "commandes" réalisées pour des livres à thème ou pour des revues et expositions. Sans jamais donner dans la caricature, l'auteur met en scène des personnages connus ou porte un regard sur un fait de société, en insufflant dans chaque récit un peu de son histoire personnelle. Ces "commandes" comme il les appelle ont toutes été dessinées à l'aquarelle, au feutre, à l'encre, au lavis ou au Bic, durant ces vingt dernières années et illustrent parfaitement ce trait rageur et vif qui caractérise Baru.

L'autoroute du soleil

Résumé

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