Les Corrections

Jonathan Franzen

Publié par L'Olivier, le 28 août 2002

706 pages

Résumé

La famille Lambert est une famille comme les autres, c'est-à-dire unique. Contradictoire, en guerre perpétuelle, dévorée par sa propre histoire, par ses conflits passés et à venir, ses silences. Derrière les visages, les cerveaux abritent des choses que, désespérément, on tente de cacher : Alfred, le père, derrière un caractère de fer dissimule l'impossibilité d'exprimer ses sentiments, tout comme ses désirs les plus profonds. Enid, sa femme, derrière sa soif inextinguible de moralité, tente d'affirmer sa personnalité… et sa libération. Gary, le banquier, le fils modèle est dévoré par la certitude paranoïaque du mensonge et de la trahison, du besoin de richesse. Chip, l'intellectuel, à la poursuite d'une gloire littéraire et de ses contradictions politiques, et Denise, en quête d'un amour véritable et de cette liberté qui la révélera à elle-même, complètent le tableau. Au travers d'une histoire aux multiples rebondissements, haletante, tout ce petit monde va s'aimer, se déchirer et tenter d'approcher de la vérité : quel visage pour l'Amérique ? Et quelle place pour les vivants en quête de bonheur, parmi les multiples névroses que ce monde s'efforce d'engendrer ?Jonathan Franzen va vous surprendre : d'abord parce que son roman voyage de la gravité de vies en plein chaos à l'hilarité d'un absurde pourtant vraisemblable. Ensuite, parce qu'avec cette saga familiale haute en couleur, il touche au cœur, tantôt par une simplicité d'écriture bouleversante, tantôt par la virtuosité de formules qui marquent les esprits. Enfin, parce que sans en avoir l'air, il préserve son lecteur de la complexité que l'on ressent parfois à comprendre une œuvre brillante, intelligente et nouvelle : un chef-d'œuvre. --Hector Chavez-------------------Jonathan Franzen's exhilarating novel The Corrections tells a spellbinding story with sexy comic brio, and evokes a quirky family akin to Anne Tyler's, only bitter. Franzen's great at describing Christmas homecomings gone awry, cruise-ship follies, self-deluded academics, breast-obsessed screenwriters, stodgy old farts and edgy Tribeca bohemians equally at sea in their lives, and the mad, bad, dangerous worlds of the Internet boom and the fissioning post-Soviet East. All five members of the Lambert family get their due, as everybody's lives swirl out of control. Paterfamilias Alfred is slipping into dementia, even as one of his inventions inspires a pharmaceutical giant to revolutionize treatment of his disease. His stubborn wife, Enid, specializes in denial; so do their kids, each in an idiosyncratic way. Their hepcat son, Chip, lost a college sinecure by seducing a student, and his new career as a screenwriter is in peril. Chip's sister, Denise, is a chic chef perpetually in hot water, romantically speaking; banker brother Gary wonders if his stifling marriage is driving him nuts. We inhabit these troubled minds in turn, sinking into sorrow punctuated by laughter, reveling in Franzen's satirical eye: Gary in recent years had observed, with plate tectonically cumulative anxiety, that population was continuing to flow out of the Midwest and toward the cooler coasts.... Gary wished that all further migration [could] be banned and all Midwesterners encouraged to revert to eating pasty foods and wearing dowdy clothes and playing board games, in order that a strategic national reserve of cluelessness might be maintained, a wilderness of taste which would enable people of privilege, like himself, to feel extremely civilized in perpetuity. Franzen is funny and on the money. This book puts him on the literary map. --Tim Appelo