La lumière du deuil - Récit - Occasion

Comment trouver les mots quand on est privé de son nom ? A quoi bon avoir la vie éternelle si c'est pour finir sans ami ? Peut-on vivre loin de ses racines ? Avec tendresse, au plus près de la fêlure des magnifiques personnages de ses nouvelles, Dominique Sampiero nous transporte, dans une langue cristalline où tout fait sens et signe. Une femme à sa fenêtre statufiée dans le silence ; un clochard céleste et généreux dont l'humour tutoie le désespoir ; un exilé de Casablanca qui danse avec l'alcool et ses fantômes. Trois tranches de vie pétries de secrets, d'humanité et d'espoir, trois personnages et un ami commun : le pain perdu, dit " pain crotté " dans le Nord de la France, un pain rédempteur, consolateur et finalement fondateur.

Trois tranches de pain perdu

Le MusVerre a con é à Dominique Sampiero la création d'une anthologie constituée en écho au thème « Le désir » du Printemps des Poètes 2021.
Sous le titre « Le désir de la lettre », cette anthologie est inspirée de la recherche de Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, « Lettres de verre », en résidence au MusVerre en 2020 avec les quatre maîtres verriers associés à ce projet, Hugues Desserme, Simon Muller, Didier Richard et Stéphane Rivoal.
Liste des poètes réunis dans cette anthologie : Laurine Roux, Franck Médioni, Yvon Le Men, Pierre Dhainaut, Samira Negrouche, Sophie Nauleau, Jacques Bonnaffé, David Foenkinos, Jennifer Grousselas, Hélène Dorion, Jacques Fournier, Joël Leick, Jean-Luc Catoir, Alain Borer, Jean Orizet, Kent, Laurence Vielle, Jean-Pierre Nicol, Carole Fives, Jean D'Amérique, Thomas Vinau, Pierre Maubé, Katia Bouchoueva, Samantha Barendson, Denise Desautels, Emmanuel Campo, Jean-Pierre Siméon, Carole Carcillo Mesrobian, André Velter, Jean-Baptiste Para, Elise Tourte, Vénus Khoury-Ghata.

Le désir de la lettre

Un petit village du nord de la France. Tout le monde se connaît. Tout le monde feint d'ignorer ce qu'il sait des autres. Jean l'orphelin a grandi dans les bois voisins. Devenu adulte, il est l'idiot, qu'on injurie ou qu'on bénit. Il est un peu comme ces encombrants dont on se débarrasse sur le trottoir, une fois par an, le jour des monstres, et dont il meuble sa baraque perchée sur la fourche d'un arbre... au pied duquel, un matin, on retrouve le corps sans vie d'une jeune fille.

Les encombrants: roman

Âme Soeur est le fruit d'une vraie rencontre entre Dominique Sampiero, écrivain et Pierre Devin, photographe. La photographie n'est pas là pour illustrer le texte, le texte ne vient pas d'écrire l'image. Simplement, ces deux esthétiques créent de nouvelles images mentales, une multiplicité des lectures.

âme soeur

"Il faut quelqu'un pour mourir. Et quelqu'un pour regarder mourir. De présence au bord d'un monde. Une fleur, un vase. Un regard pour celui qui part, un regard pour celui qui veille. Ce don des larmes retenues, tissé dès le premier souffle entre la mère et l'enfant, laisse réfléchir le monde doucement dans sa sagesse."

La vie est chaude

«Un journal ne sert à rien. Il s'agit de l'écrire une fois. Et c'est pour toute une vie. Une seule année suffit. On tombe ensuite dans le cliché, le pléonasme. La redondance de soi. On s'enferme, on se singe. Je retrouve mes larmes comme mes propres enfants, le plus fragile de moi-même ne m'effraie plus, au contraire, je me laisse envahir, et la pluie, au-dedans comme au-dehors, lave ce que je ne sais ni de moi ni du monde, et qui me brûlait le coeur.» Dominique Sampiero.

Un Livre s'écrit tôt le matin : Journal-récit

" J'obéis à ma mère pour ne pas lui faire de chagrin. À la première demande, elle dit non. [..]Elle est sévère par peur de ne pas y arriver car elle est seule à nous élever. Et puis, elle devine mon caractère à travers mes réactions. Elle sent que je ne suis pas comme les autres. " Née en 1939 dans le milieu ouvrier du Nord de la France, Thérèse est orpheline de père et en ressent un vide profond. Enfant rêveuse et généreuse, elle se confie rarement à sa mère accaparée par la survie de sa famille. C'est donc seule qu'elle découvre sa vocation : offrir sa vie au Seigneur et aider son prochain. Bientôt, l'épiscopat lui propose de devenir " sœur ouvrière ". Elle travaille alors sans relâche en usine, verse la moitié de son salaire à sa congrégation et trouve encore le temps de s'occuper de sa famille, des plus démunis et de militer pour la cause des ouvriers. Au-delà de son destin étonnant de religieuse syndicaliste, ce sont sa détermination et son humour qui font de Thérèse un personnage hors du commun.

Les fruits poussent dans les arbres - Occasion

Ecoutez cette écriture naufragée. Mais doucement naufragée. Sainte horreur du poème pour faire dire au poème tout ce qu'il ne peut dire. Pour le hérisser en scintillements d'impossible. Sainte horreur, sans doute, de tout poème qui ne serait pas ce lâcher-prise où la langue se délivre d'elle-même. Ecoutez. Pas de round d'observation. Les mots poussent de toutes parts, entre étoiles et poussière. Le poème ? Pur désir de vertige, au plus amoureux de la langue. La parole ? Une vraie chair d'esprit, en prise sur toutes les brèches. Le monde ? Une chambre des souffles. Oui, écoutez cette langue ouverte, cette langue qui veut s'ouvrir entièrement. S'ouvrir à nos âmes fripées, à nos sexes déchirés, à nos voix blessées.
Z. B.

La lumière du deuil - Récit - Occasion

Plus de livres de Dominique Sampiero

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques