Brest, 1777. Yves-Marie, seize ans, est décidé à devenir officier de marine. Mais lui qui ne rêve que de grand large et d'aventures passe ses journées dans la boutique de son père. Lorsqu'il apprend qu'un pirate donné pour mort se cache dans les environs, le garçon n'hésite pas : bravant tous les dangers, il se lance à sa recherche...

L'Ancre de Miséricorde

The Caribbean during the first two decades of the 18th century, was a paradise of pirates. These decayed noblemen, soldiers without pay and sailors too proud for discipline, were men of a bolder type than the commercial butchers who later brought such discredit on the name, and their adventures were more fantastic and more terrible.The gentlemen of fortune gathered on the Isle of Providence, "by whose wenches, infernal vegetation and white sun which nourished incurable diseases, they were forced into a path where their imaginations could be exercised freely." In the grog-shops and bordellos of this island they laid the plans for a pirate empire.Among the more famous of their vessels was the Morning Star. Pierre Mac Olan, in relating the history of this brig of 32 guns, has manned it with a different crew and expanded its adventures with the aid of rare manuscripts and an imagination rarer still, but he has remained faithful to the spirit of the original.

À bord de L'Étoile Matutine; Chronique des gentilshommes de fortune de George Merry

François Villon, Daniel Defoe, l'abbé Prévost, Goethe, Victor Hugo, Chamisso, Nerval, Verlaine, Oscar Wilde, Jules Laforgue, Apollinaire, G. de Pawlowski, Alfred Doblin, Jacques Prévert, Paul Gilson, Albert Simonin... Ce n'est pas le hasard des préfaces pour éditions de luxe et autres travaux de librairie qui a conduit jusqu'à Saint-Cyr-sur-Morin ces Visiteurs de minuit. C'est plutôt un appel diffus né d'une appartenance à un même groupe sanguin littéraire, à une famille d'esprit dont Mac Orlan est l'héritier comblé. Pour comprendre le secret de famille de ces seize fantômes, il serait vain de les comparer dans leur oeuvre ou dans leur vie. Mieux vaut s'interroger sur le rapport de chacun d'eux à l'oeuvre de Mac Orlan. Ils ont tous contribué à la création du «fantastique social» qui inspire ses livres et ses chansons. En célébrant leurs mérites, il éclaire son oeuvre. Ce grand pudique ne se livre jamais qu'à travers les autres. Francis Lacassin.

Visiteurs de minuit

Montmartre en 1924. Dans un meublé de la place du Tertre, un vieillard achève tristement sa vie. mais il s'appelle Faust - Georges Faust - et ce nom, entre tous, est fait pour donner de l'espoir aux vieux messieurs.Avec marguerite de la nuit, où le fantastique du mythe s'insère merveilleusement dans le Paris des années vingt, Pierre Mac Orlan a écrit l'un des plus célèbres de ces contes insolites où excelle son génie poétique.

Marguerite de la nuit

Ce tout premier roman de l'auteur de Quai des brumes commence avec la lettre de Madame Hermine de Coeur, jeune veuve de 29 ans, à son amie la marquise Madeleine de Bellerose, veuve aussi à vingt-cinq ans, "mais dépucelée, celle-là". Le masque de la puritaine élégante d'Hermine cache une Messaline froide et cérébrale, amoureuse des perversités, des complications et des affolements charnels. "À ses heures troubles, elle ne connaissait plus de retenue, et cette femme précieuse, fleurant bon les parfums rares, se vautrait dans la fange des plaisirs érotiques les plus spéciaux". Cette lesbienne "sans fausse honte" décide d'ouvrir à Kergoz, en Bretagne un orphelinat, qu'elle confie à sa complice soeur Sainte Fanny dont les sujets, filles et garçons, surtout les garçons, seront choisis d'après "ses vues et ses principes". Parmi les garçons, soigneusement sélectionnés en tant que beauté se distinguait un charmant jeune homme du nom de Georges, qui ne tarde par à être dévergondé par soeur Louison, dévergondée très rapidement par soeur Véronique. S'ensuit une déferlante, qu'aucune marée de l'Atlantique ne pourra stopper, où l'auteur semble connaître tous les secrets locaux ou avoir quelque(s) compte(s) à rendre avec cette région du bout des terres rarement citée dans les affaires de moeurs.

Femmes du monde & sang bleu - Georges

De tous les romans consacrés à la «Grande Guerre», voici le moins conformiste, paru en 1920. C'est la guerre vécue et racontée par Georges Lougre, un jeune souteneur de Pigalle, ancien pensionnaire des Bataillons disciplinaires d'Afrique. Belle occasion de nous faire entendre dans un bois de sureaux et de lilas qu'arrosent les obus quelques refrains de là-bas. Belle occasion encore d'évoquer la fraternité des hommes dont l'uniforme a effacé les différences et dont la mort efface les tares en les changeant en héros. «Ceux qui viennent, de bon coeur, les honorer en passant, par leur présence, ne sont que des marionnettes dans un décor dont ils croient avoir l'explication en consultant leur guide. Ils sont encore plus morts que les morts. Ils ne sont plus chez eux. Ils ne savent pas où leurs pieds se posent, leur tête ne résonne jamais au souvenir des anciennes fanfares, le vent ne gémit pas pour eux.»

Le bataillonnaire

Humour, sarcasme et mélancolie. Tels pourraient être les qualificatifs que l'on serait en droit d'attribuer à ces « contes et portraits » écrits par Pierre Mac Orlan entre 1909 et 1917. Destinés à l'origine à être publiés dans des journaux, ils sont en quelque sorte les architectures des textes majeurs de l'auteur, de ces chefs-d'oeuvre du fantastique social qui est la marque de fabrique de l'écriture de Pierre Mac Orlan. Mais retrouvons plutôt Garwell et son huître Dolly, le capitaine Pat en quête des sources du Missouri ou encore Georges Merry et son titanesque projet de terre automotrice, et abandonnons-nous entre les mains de ces bourreurs

Les bourreurs de crânes !

Le nègre Léonard et Maître Jean Mullin

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'Ancre de Miséricorde

Résumé

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