Victor Moreau est un soldat dans l'âme. Il s'engage dès son plus jeune âge, mais la stupidité d'un peuple meurtrier finit par déclencher chez lui une véritable aversion pour le patriotisme napoléonien. Profondément désabusé, il passera insensiblement du statut de déserteur à celui de traître. Un récit qui dénonce les horreurs de la guerre via le parcours introspectif d'un esprit lucide, sublimé par le lyrisme foudroyant de Klabund.

Moreau - Roman d'un soldat

Ce bref roman évoque l'histoire tragique de Jean-Victor Moreau, qui prend les armes à vingt-cinq ans et meurt vingt-cinq ans plus tard les armes à la main. Sa carrière débute aux premiers temps de la Révolution et s'achève en 1804 lorsque, au faîte de sa gloire de général, il devient le rival avoué de Bonaparte. Après quelques années d'exil, c'est en traître, au service de l'empereur de Russie, qu'il sera tué à la bataille de Dresde en 1813. La trajectoire de ce personnage étrange - accablé depuis l'enfance d'un fardeau incompréhensible, et qui accomplira jusqu'au bout son amer destin - prend sous la plume de Klabund les couleurs d'une vie imaginaire, d'une tragédie moderne, d'une légende exemplaire dont la morale restera absente. Klabund (1890-1928), qui fut une figure marquante de la génération expressionniste, connu pour son pacifisme, ne juge pas un instant son cruel personnage. Il nous le montre comme enfermé dans le cercle fatal du meurtre et de la haine, comme la personnification de la guerre.

Moreau

La pièce Le Cercle de craie (1925) s'inspire d'une couvre de Li Xingdao (vers 1300), mais Klabund transforme les figures frustres du canevas initial pour en faire les personnages d'un drame bouleversant sur la justice. Avec cette pièce, Klabund fut pendant des années l'auteur allemand le plus joué. Et vingt ans après, Brecht y a abondamment puisé pour écrire son Cercle de craie caucasien (1948). Grâce à cette traduction, le public français peut enfin accéder à l'une des couvres majeures du théâtre moderne.

Le Cercle de Craie

Japan in der Heian-Zeit. Kwan, der Sohn des ermordeten Gottkönigs, wächst im Verborgenen auf. Sein Lehrer Genzo bereitet ihn auf den Sturz des Tyrannen und die Übernahme des Throns vor. Als die Schergen des Machthabers das Versteck ausfindig machen, versucht Genzo seinen Zögling durch eine List zu schützen. Ein stellvertretendes Opfer soll dem Nachkommen des rechtmäßigen Herrschers die Rettung bringen. Zunächst scheint der Plan aufzugehen. Doch dann nimmt der Verlauf der Dinge unerwartete Wendungen... 

Klabunds exotistische Interpretation der Terakoya-Vorlage von Takeda Izumo erfreute sich nach der Erstveröffentlich im Jahre 1927 rasch großer Beliebtheit bei der Leserschaft und beim Theaterpublikum. Unter Verwendung fast aller gängigen Japanklischees, von der Kirschblüte bis zum Fujiyama, befriedigte der Autor die Sehnsucht der Deutschen nach der Ferne, die bereits in der Kolonialzeit entstanden war und in den 1920er Jahren nach Inflation und Währungsreform noch verstärkt wurde.

Das Kirschblütenfest - Spiel nach dem Japanischen

Deux papes, des cardinaux, un aventurier, une beauté célèbre, l'inceste, des meurtres, le poison, des passions déchaînées, la puissance et la gloire... et puis l'infamie. Tout le monde connaît l'histoire de cette famille qui régna sur le Vatican et tenta d'étendre son emprise sur l'Italie entière aux Xve et XVIe siècles. Mais après la dernière page, chacun croira l'avoir lue pour la première fois. Lue ? Non, vue. Car le style extraordinairement imagé et direct de Klabund, l'un des maîtres de la littérature allemande du XXe siècle, représente sans doute le point extrême où l'écriture se rapproche du cinéma. Après Moreau, Piotr, Mohammed et Raspoutine, les Editions Max Milo poursuivent la présentation de l'un des plus grands écrivains du XXe siècle, au public francophone.

Les Borgia. - Le roman d'une famille

Piotr, ou Pierre le Grand. Illustre Tsar, ou sanguinaire vorace. Ce roman retrace le parcours épique d'un personnage surprenant, de victoires fallacieuses en conquêtes historiques, au gré de folles ambitions qui firent entrer la Russie dans la modernité du dix-huitième siècle. Bienfaiteur et assassin, visionnaire inspiré et bourreau, amoureux et traître, telle est la description par Klabund du puissant empereur russe. Un chef-d'oeuvre.

Piotr - Roman d'un tsar

Un homme tassé de la société des humains s'envole du bateau qui le mène au sanatorium et, par la grâce d'un berger inspiré, se change en chien. C'est ainsi qu'il retrouve son humanité. Il aime, il trahit, il est abandonné et dans un ultime effort pour rejoindre sa maîtresse, il arrive au Ciel de la Bonté. C'est Saint François, l'un des romans les plus saisissants et les plus émouvants du grand écrivain allemand Klabund, dont les éditions Max Mito ont entrepris ta traduction. Au sanatorium de Davos, la blonde Sybil, soleil de Sylvester, actrice de son métier, s'apprête à jouer le rôle principal dans la pièce Femme. Poète, Sylvester monte cependant sur tes planches pour lui donner la réplique. Ils se sont parlés sur scène, mais se sont-ils vraiment entendus ? Vont-ils enfin se parler vraiment ? Arrive Mardi-gras, et l'une des scènes les plus pathétiques dans l'œuvre de Klabund. Mais quels mots Sylvester entendra alors... C'est La Maladie, " récit " halluciné ou chronique d'une hallucination plus vraie que le vrai. Deux nouveaux chefs-d'œuvre offerts pour la première fois au public français.

Saint François suivi de La maladie

Raspoutine : le conseiller du Tsar, séducteur charismatique et entouré de scandales. Bref et saisissant, ce premier roman au présent de la littérature allemande dévoile un protagoniste fascinant. Raspoutine représente la quintessence du style de Klabund : intitulé "roman-scénario", c'est sans doute l'exemple le plus achevé du style expressionniste par le rythme, la succession effrénée des images et l'économie prodigieuse du style.

Moreau - Roman d'un soldat

Résumé

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