Une amitié inattendue
Le deuil des primevères
Publié par Gallimard, le 27 septembre 1967
160 pages
Résumé
«L'oeuvre qui représente le mieux Francis Jammes est sans doute Le Deuil des primevères, parce qu'elle se situe au point de sa vie où il a su concéder au prosaïsme et au lyrisme la juste part qui revient à chacun, sans que chacun nuise à l'autre ou l'étouffe. Le langage s'en trouve bien. Il a l'aisance au ras du sol de l'impression satisfaite avec les choses observées, et l'élan de l'image qui porte la confidence au niveau d'un appel intérieur. On y sent ce qui respire et ce qui est inspiré. Livre d'un homme jeune capable d'exprimer tout ce qu'il éprouve depuis son enfance et tout ce qu'il éprouvera jusqu'à sa vieillesse, il contient, pourrait-on dire, l'essence même du jammisme, ce parfum à nul autre pareil dont on s'imprègne sans y prendre garde, fait de passé, de campagne, d'exostisme et de religiosité. Toutes les cloches s'y conjuguent : celles des églises habillées de feuilles, celles des moutons transhumants, celles des bateaux transocéaniens, celles des fleur stropicales. Les sonneries retentissent au coeur du poète transporté lui aussi d'un côté du monde vers l'autre. Il n'a pas cessé d'être, selon ses propres termes, un faune, mais ce faune ne tourne pas le dos à un certain chrétien qui, se souciant peu des dogmes, se réclame de François d'Assise et s'adresse sans fausse honte à un Dieu très bonhomme pour lui confier ses inquiétudes charnelles ou spirituelles.» Robert Mallet.
Plus de livres de Francis Jammes
Voir plusLe deuil des primevères
Pipe chien
Correspondance 1897-1938
Correspondance Francis Jammes - Henri Ghéon (1897-1938)
Le Rêve franciscain
Foch pyrénéen
Jammes et la terre
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎