État des lieux de la société de consommation, cet ouvrage analyse et dénonce les innombrables pratiques d'intrusion des marques au coeur de nos vies quotidiennes et expose les formes de résistance qui se mobilisent aujourd'hui pour combattre leur emprise prédatrice.

No Logo

Notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Nous ne pouvons infléchir les lois de la nature, mais nos comportements, en revanche, peuvent et doivent radicalement changer sous peine d'entraîner un cataclysme. Pour Naomi Klein, la lutte contre les changements climatiques requiert non seulement une réorientation de nos sociétés vers un modèle durable pour l'environnement, mais elle ouvre aussi la voie à une transformation sociale radicale, transformation qui pourrait nous mener à un monde meilleur, plus juste et équitable. Tant par l'urgence du sujet traité que par l'ampleur de la recherche effectuée, Naomi Klein signe ici son livre sans doute le plus important à ce jour.

Tout peut changer ; capitalisme et changement climatique

À la fois manifeste politique, analyse culturelle et exposé journalistique, reportage au pays des marques, No Logo a été en 2000 le premier livre à aborder la résistance anticommerciale sous l’angle de l’histoire populaire et de l’histoire économique.Les quinze années suivantes ont fait de No Logo un classique de la critique du capitalisme mondialisé et de la marchandisation de la planète. La crise économique de 2008 est venue confirmer la prédominance outrageuse des multinationales dans l’économie mondiale. Il en est de même pour la culture, l’éducation et l’espace public en général – massivement colonisés, défigurés, dénaturés par les grandes marques. En cela, rien n’a changé, et c’est pourquoi la critique adressée par No Logo demeure aussi actuelle que puissante.Précédé d’un avant-propos inédit de l’auteure.

Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantànamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

La Stratégie du choc : La Montée d'un capitalisme du désastre

Mercredi 20 janvier 2021 : des millions de personnes de par le monde s'installent confortablement derrière leur(s) écran(s) pour regarder Joe Biden lever la main et prêter serment lors de son investiture comme 46e président des Etats-Unis. Pourtant, c'est une autre image qui va rester et en quelques heures faire plusieurs fois le tour du monde : celle d'un vieil homme assis sur sa chaise, trompant le froid avec une vieille paire de moufles, laquelle ne fait pas semblant de jurer avec le décorum. Cet homme, c'est Bernie Sanders, candidat malheureux à la primaire démocrate, au programme politique autrement plus radical que celui du vainqueur. Immédiatement, les réseaux sociaux s'emparent de cette image à la portée symbolique plus forte qu'il n'y paraît pour en tirer l'un des mèmes les plus réjouissants depuis l'invention d'internet. Florilège. En introduction du livre, un court texte de Naomi Klein livre la portée politique de ce geste mondial.

Où est Bernie ? - Le tour du monde de Bernie Sanders

Dans les décombres laissés par les tempêtes meurtrières de 2017, les habitants de Porto Rico rebâtissent leur monde et se mesurent à de puissants adversaires dans une lutte pour l’avenir : pour qui reconstruira-t-on l’île ? Pour ceux qui y vivent ou pour ceux qui veulent y faire fortune ?Après un désastre écologique comme ceux qui promettent de frapper partout et de plus en plus souvent, deux visions du monde s’affrontent : celle d’ultrariches libertariens, déterminés à transformer l’île en un paradis où ils pourraient vivre à l’abri des tumultes d’un monde dont ils ont su tirer profit, et celle d’une population déterminée à reconstruire ses communautés autrement, pour mieux vivre ensemble, et mieux vivre dans le monde.Naomi Klein reprend ici la grille d’analyse de La stratégie du choc pour décrire le pillage en cours, mais elle raconte surtout l’histoire de femmes et d’hommes qui s’organisent pour subvenir à leurs besoins et pour bâtir une société durable et démocratique.

Le choc des utopies

Naomi Klein, author of the #1 international bestsellers, The Shock Doctrine and No Logo, returns with This Changes Everything, a must-read on how the climate crisis needs to spur transformational political change We seem to have given up on any serious effort to prevent catastrophic climate change. Despite mounting scientific evidence, denialism is surging in many wealthy countries, and extreme fossil-fuel extraction gathers pace. Exposing the work of ideologues on the right who know the challenge this poses to the free market all too well, Naomi Klein also challenges the failing strategies of environmental groups. This Changes Everything argues that the deep changes required should not be viewed as punishments to fear, but as a kind of gift. It's time to stop running from the full implications of the crisis and begin to embrace them. 

Naomi Klein is an award-winning journalist, syndicated columnist and author of the international bestsellers, The Shock Doctrine and No Logo. She is a member of the board of directors for 350.org, a global grassroots movement to solve the climate crisis, a Puffin Foundation Writing Fellow at The Nation Institute, and a former Miliband Fellow at the LSE. She holds an honorary Doctor of Civil Laws from the University of King's College, Nova Scotia.

This changes everything

Il est vital de publier les textes de ceux qui mettent leur dignité d'être humain au service d'une réflexion qui rompt avec la spirale de la violence et de l'abrutissement. Noam Chomsky explique que " si le but des activistes sociaux est de réduire la probabilité d'autres atrocités et de faire progresser l'espoir de liberté, les droits humains et la démocratie, ils devraient intensifier leurs efforts pour examiner les facteurs de base qui se cachent derrière ces crimes-ci et d'autres crimes et se consacrer avec encore plus d'énergie aux causes justes et à la défense desquelles ils se sont déjà engagés. " Naomi Klein, elle, s'interroge sur le défi de l'activiste moderne : " Comment s'organiser contre une idéologie tellement vaste qu'elle n'a pas de pourtour, tellement douée d'ubiquité qu'elle semble nulle part ? Qu'est-ce qu'on empoigne quand une si grande partie de ce qui est puissant est virtuel - le cours de la monnaie, les prix des actions, la propriété intellectuelle et les accords commerciaux secrets ? "

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Résumé

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Critiques

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