L'inauguration des ruines

D'aucuns sont prêts à toutes les additions, d'autres tapis dans leurs retranchements : les nombres ne se chiffrent pas, tant ils sont illimités. Ils ont compté pour nous, on les retient. Très vite ils tournent au symbole : 1515, 33, 007, 36.15, 21 x 29, 7, etc. Voici donc, pour ces numéros marrants, des scénarios cocasses. Avant tout, ils se tracent, ont forme et figure ; costumons-les, et l'on obtient toute une sarabande de petites bambochades quantifiées se dénouant en morale, chacune livrée avec son blason. Après quoi, pour réviser, quelques « Exercices arithmétiques appliqués » sont proposés au lecteur.

Galipettes arithmétiques choisies

Ecrire une ville, c'est collectionner des coups d'oeil qui ressemblent quelquefois à des clins d'oeil. Il faut bien, cependant, à la fin, réunir ces pièces éparses pour dresser un tableau d'ensemble. Cela s'appelle fabriquer un puzzle. J'essaie de rédiger le puzzle de La Ricamarie. Sans oublier le plus important : l'indispensable pièce à jamais introuvable.

Mon bonhomme de chemin - La Ricamarie

Le temps passe. Le café aussi. Et l'homme plus vite encore. Pour meubler le temps de son existence furtive, l'homme rend visite aux momies de Saint-Bonnet-le-Château, il cille l'orignal aux environs de Chicoutimi, il mêle du laurier à la cuisson des pâtes alimentaires, il exaspère ses voisins en jouant aux boules.
Autant avouer que l'homme n'est pas une compagnie pour l'homme.
La vache, peut-être, le sauvera. Ou le corniaud. Le chat sans doute. Ou le plastique. Enfin, toute sorte d'oiseaux. Et même le jardin. Encore faut-il que la vache soit exempte de folie, le corniaud dépourvu de pedigree, le plastique dispensé de produits naturels, et le jardin doté de moustaches.
C'est dire que pour donner des nouvelles de l'homme (pour en prendre, aussi bien), tout est affaire de définition. On trouvera ici les précisions, les déterminations et les analyses qui permettent d'effectuer cette opération délicate : saisir l'homme dans son essence et ses multiples fantaisies.
Treize récits autant gorgés d'humour que de philosophie.
LE TEMPS PASSE, L'HOMME AUSSI

Le Jardin à moustaches - Et autres définitions de l'homme

Rodrigue et ses parents ont repris la route après s'être arrêtés pour pique-niquer. C'est la stupeur lorsque Rodrigue réalise qu'il a oublié son chat Balthazar. Ils font demi-tour mais le chat n'est plus là. Il voudrait tant le retrouver et Balthazar aimerait vraiment rentrer chez lui...

Chat perdu

L'inauguration des ruines retrace le parcours, sur quatre générations, d'une famille d'industriels, dont le destin est intimement lié à celui de la ville qu'ils habitent et qu'ils façonnent, jusqu'au point de faire littéralement corps avec elle. C'est aussi un roman qui a envie de roman : si la structure générale est celle d'un 'roman de dynastie', le texte multiplie sur cette base les récits, les personnages, les aventures, les épisodes, les narrations, en mêlant l'amour, l'économie, les fantasmes, l'architecture, l'Histoire, la politique, la poésie, les chansons...

Fil de Fer, La Vie

Comment débuter un texte ; comment tenir un dialogue qui sonne juste ; pourquoi conduire la chasse aux adjectifs qualificatifs ; pourquoi faut-il plus de transpiration que d'inspiration ; comment décrire une scène en choisissant quelques détails seulement ; pourquoi il faut être plutôt bête pour se lancer dans l'écriture (les critiques savent, les auteurs essaient). Jean-Noël Blanc nous livre ses secrets de fabrication.

Dans l'atelier de l'écriture - On n'apprend pas à nager par correspondance

Mettre le nez à la fenêtre, en termes cyclistes, c'est se porter en tête du peloton en vue de s'échapper. Voilà précisément ce que fait Maurice, dit Momo, dans une grande étape de montagne du Tour de France. Trop présomptueux? La gloire n'a jamais été à son programme. Et s'il gagnait... Si cette course était pour lui une manière de régler ses comptes avec une enfance âpre et solitaire, qui l'a convaincu que la lutte est la seule porte de sortie? Faut-il toujours s'échapper pour exister?Les quelques heures de cette étape, où tout un destin se joue, le lecteur les vit dans la peau de ce coureur avec ses espoirs, ses efforts, sa détresse, son courage.On sue, on vibre, on souffre, on exulte avec lui, dans ce roman qui alterne le présent de la course, avec son rythme vif et haché, et le passé de l'enfance, avec ses lenteurs, ses doutes et sa solitude.

L'inauguration des ruines

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