Les Sceptiques Grecs

«Thalès et Héraclite en Ionie, Pythagore et Parménide en Italie, Démocrite à Abdère, telles sont peut-être les figures les plus marquantes du monde intellectuel méditerranéen des VIe et Ve siècles av. J.-C., qui vit naître la philosophie. De ces temps primordiaux demeurent, comme autant d'éclats lumineux, des fragments et des témoignages indirects. Leur lecture, admirativement fascinée et patiemment attentive, nous apprend ce qu'est la pensée rationnelle et comment elle s'est peu à peu constituée en affrontant les questions éternelles : qu'est-ce que l'existence ? Qu'est-ce que le monde ? Qu'est-ce que l'homme ? Qu'est-ce que la vérité ? Les fragments des Présocratiques sont autant de pierres qui bornent la voie royale de l'initiation philosophique.»Jean-Paul Dumont.

Les Présocratiques

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Vernantes - Pages d'Histoire, images d'autrefois

Pour la majorité des Occidentaux, la philosophie antique se confond avec la philosophie grecque. C'est d'elle que nous avons appris quels problèmes méritaient de retenir l'attention de l'esprit attaché à saisir, derrière l'apparence des choses, l'essence qui en constitue la vérité. C'est d'elle que nous tenons les premiers préceptes de vertu et les racines de notre civilisation humaniste. Dans cet ouvrage, l'auteur traite des grands philosophes grecs qui ont façonné notre philosophie : Socrate, Platon, Aristote, puis de mouvements tels le stoïcisme, l'épicurisme et le septicisme.

La philosophie antique

Cet ouvrage répond à un devoir d'humaniste : faciliter à un lecteur qu'intéressent les problèmes essentiels de la philosophie ancienne, donc classique, l'accès à la fréquentation et à la compréhension du Corpus aristotélicien. S'il avait été publié à Anvers à l'aube des Temps modernes, il aurait porté le modeste titre latin de Manuductio aristotelica, c'est-à-dire introduction ou guide philosophique pour le questionnement aristotélicien. Pour ce faire, on tente d'apporter une réponse à la question pourquoi Aristote a-t-il rompu avec Platon, et pourquoi a-t-il été conduit à jeter sur les choses un regard si différent ? L'intuition originaire d'Aristote tient dans la formule souvent répétée que " le numériquement un est discursivement deux ". Toute pensée est analytique. Le discours qui s'exprime en termes de sujet et d'attribut reproduit l'analyse, par la pensée, de la substance en matière et en forme, en puissance et en acte. Ainsi il peut parler scientifiquement des causes. La réflexion philosophique sur l'origine de l'aristotélisme rend manifeste la profonde unité du système et son développement.

Inroduction à la méthode d'Aristote

Du mythe, encore, pourra-t-on dire. Polymorphe, le mythe ne cesse d'être présent dans l'histoire et la philosophie antiques. Il constitut l'instance culturelle majeure qui investit les réalités de la vie sociale ; il est aussi présent dans le texte philosophique -et, bien entendu, spécialement dans le texte de Platon, qui tout en dépassant la matière mythique ne cesse de s'y apporter et de la conserve. Les pratiques ne peuvent donc se penser sans référence à la surdétermination mythique, telle la pratique du sport dans le contexte religieux et culturel grec. La théorie philosophique, notamment dans les domaines de la cosmologie et de l'eschatologie, se rapporte à un originaire mythique dont elle est inséparable. Le mythe, enfin, est présent dans la trame et la représentation de l'histoire. On pourra lire ici des recherches conduites dans les domaines grec et romain : constats, sous des formes multiples, de l'absence de solution de continuité entre la vie sociale et la représentation mythique, l'investigation philosophique et l'image religieuse du monde, l'histoire réelle et les symboles qui l'informent. Ont collaboré à cet ouvrage : Lucien BescondJean-Paul DumontRoselyne GuerineauLucien JerphagnonBernard JeuSylvie Queval

Politique dans l'Antiquité - Images, mythes et fantasmes

Pur nous, méditerranées de culture, la philosophie antique se confond avec la philosophie grecque. C'est d'elle que nous avons appris quels problèmes méritaient de retenir l'attention de l'esprit attaché à saisir, derrière l'apparence mouvante des choses, l'essence qui en constitue la vérité. C'est d'elle encore que nous tenons les premiers préceptes de vertu et les racines de notre civilisation humaniste.Dans cet ouvrage, nous voyons apparaître successivement les figures hautes en couleur de Socrate, Platon, Aristote, puis nous assistons à la naissance du stoïcisme, de l'épicurisme et du scepticisme.

« Presque tous les Anciens ont dit qu'on ne peut rien connaître, percevoir, ni savoir », écrit Cicéron. A quoi répond la formule de Sextus Empiricus, le meilleur historien du pyrrhonisme : « Le feu, qui par sa nature est chaud, paraît à tout le monde avoir la vertu d'échauffer ». Cherchez l'erreur, dirait-on aujourd'hui! A cette enquête est consacré l'essentiel de cet ouvrage. 
En réalité le scepticisme grec tient le phénomène pour critère. Tout est relatif, toute sensation est doublement relative, au sensible et au sens. Aucun objet ne peut être connu en soi. On est ici très proche du positivisme moderne. La méthode relativiste permet d'élaborer une histoire de l'histoire de la philosophie. On comprend enfin pourquoi l'image relative que, dans son développement, la philosophie s'est faite du scepticisme, a pu mêler contresens et variations. L'histoire du relativisme est elle-même relative. 
Cet ouvrage renouvelle profondément l'approche et la compréhension du scepticisme.

Les Sceptiques Grecs

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