Le train blindé n°4

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Ciné-murder-party - Le poisson chinois fait du cinéma

Escadrille 155 - D'après les notes de guerre du pilote Jean Puistienne

Il était une fois un gendarme nommé Carassou ; très bien sous tous les rapports, sauf un seul : il avait le travail en horreur ! Au lieu de corriger ce défaut - grave dans un monde civilisé où l'amour du travail est la première des vertus - il résolut de vivre là où il pourrait ne rien faire. Il trouva un poste de gendarme-gouverneur à Hiva-Hopa, minuscule île française au fond du Pacifique, où il devrait monter la garde pendant trois ans. Seul, absolument seul de son espèce, en tête à tête avec quelques centaines de « vahinés » fort jolies et extrêmement... entreprenantes. Mais la guerre de 1939 éclate. Secoué d'effroyables convulsions, le monde civilisé que Carassou a voulu fuir retrouve son équilibre en 1945. Si bien qu'arrive enfin de Londres, au ministère de la Marine à Paris, une plainte datant d'avant-guerre et qu'il faut éclaircir de toute urgence ! Une plainte pour actes de piraterie portée contre un certain Carassou, gouverneur de Hiva-Hopa. Carassou ? Hiva-Hopa ? Les bureaux sont affolés... Sapristi, c'est vrai : on a dû mettre là-bas un gendarme il y a huit ans ! On l'avait complètement oublié... Y est-il encore ? Il y est encore. Quant à ce qu'il a réussi à faire de son île, ce fainéant de génie, c'est à la fois inimaginable, grandiose et d'un comique irrésistible. Les jolies vahinés ont aidé de tout cour le gendarme à réaliser son rêve. Et d'une façon fort aimable qui, elle, ne dépasse pas l'imagination...

Le gendarme du bout du monde

Le poisson chinois a tué hitler

Vécue par le fils, racontée par le père, voici une « aventure de mer » sensationnelle. Celle d'un mousse amateur, jeune Parisien en vacances, qui a réussi à embarquer par surprise sur un thonier à voiles, le Saint-Pancrace, pendant une escale de celui-ci à l'île d'Yeu. Quelle aventure, en effet, que cette poursuite en plein Océan des bancs de thons vagabondant entre la pointe de l'Espagne et l'Irlande ! Les six hommes du bord et leur mousse vont, pendant vingt jours, les suivre, les perdre, les retrouver ; sans autre moteur que le vent dans leurs voiles rouges. La vie pendant vingt jours de l'équipage, très pittoresque, du Saint-Pancrace est décrite par un garçon de dix-sept ans, heureusement peu impressionnable. Car ce bateau est parti précipitamment de La Rochelle avec une voie d'eau, un compas faux pour se diriger, et sans une miette de pain à bord. Quant au comportement du capitaine et des hommes, il est par instants plus que bizarre. Peu avant l'arrivée au port, Alain découvrira la raison de tout cela. Les six du Saint-Pancrace, pendant dix-huit jours passés à lutter côte à côte contre la mer dans leur coquille de noix, n'ont pas cessé de se demander lequel d'entre eux était un voleur-assassin... Mais le Saint-Pancrace rentrera à La Rochelle l'honneur sauf, ayant réglé cette affaire de famille en toute simplicité, avec la discrétion convenable.

Le train blindé n°4

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