Le point sur les relations entre Grecs et Gaulois au VIIe siècle avant notre ère. Catalogue d’exposition du musée archéologique Henri Prades, site archéologique de Lattara (Lattes, Hérault).

Une odyssée gauloise

Le Musée cantonal d'archéologie et d'histoire gère une riche collection de près de 150000 objets archéologiques, historiques et ethnographiques collectés dès la fin du 18e siècle. Chaque collaborateur du Musée a choisi plusieurs pièces maîtresses de ce fonds pour en dévoiler la valeur historique et les soumettre au regard du photographe Yves André. Ce sont ainsi près de 150 objets, datés du Paléolithique au 20e siècle, qui sont révélés dans cet ouvrage. Ils proviennent de fouilles archéologiques ou de monuments vaudois, mais également d'Europe et du monde entier. Ces témoins du passé ont été répartis dans quatre chapitres, qui correspondent chacun à une étape dans la vie du Musée, depuis sa création officielle en 1852 jusqu'à aujourd'hui. Ils racontent à la fois l'histoire des collections du Musée et celle du canton de Vaud.

Révéler les invisibles - Collections du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, Lausanne, 1852-2015

Les fouilles archéologiques du comptoir méditerranéen de Lattara (Lattes, Hérault) et de ses environs ont mis au jour de nombreux vestiges depuis leurs débuts en 1963 : rempart, maisons, rues, structures portuaires, nécropole... Les dizaines de milliers d'objets récoltés lors de ces fouilles constituent l'essentiel des collections du musée de site ouvert en 1986. Ce catalogue, édité à l'occasion d'une exposition temporaire sur les découvertes marquantes faites à Lattes, en présente quelques centaines qui permettent d'écrire l'histoire d'un site fréquenté pendant près de 700 ans par les Gaulois, les Etrusques, les Grecs et les Romains, entre la fin du vie siècle avant notre ère et le lie siècle de notre ère. Des premières découvertes des années 1 g6o et 1970 faites par le Groupe archéologique Painlevé aux plus récentes de l'Institut national d'archéologie préventive (Inrap), en passant par les 27 années de fouilles du CNRS, c'est aussi une extraordinaire aventure humaine qui est évoquée ici, sur l'un des sites archéologiques majeurs de France.

Les objets racontent Lattara

Plusieurs fouilles de sépultures du Second âge du Fer ont été conduites entre 1965 et 2004 sur le territoire de la commune de Sion (canton du Valais, Suisse). Menées selon des techniques modernes, les interventions ont permis de restituer avec précision les rituels funéraires de la population locale entre le IVe et la fin du le siècle av. J.-C. La première partie du volume est consacrée à l'inventaire des sépultures : vingt-huit tombes dans la nécropole de Sous-le-Scex, quinze dans la localité de Bramois, cinq sur le chantier "Nouvelle Placette", huit dans le secteur du Petit-Chasseur ainsi que quatre tombes provenant d'autres emplacements. La deuxième partie de l'ouvrage établit la synthèse des observations de terrain. Les mobiliers funéraires sont décrits et l'identification de l'habillement est proposée sur la base de fragments de textiles oxydés. Les caractères anthropologiques de la population sont présentés avec, phénomène rare, cinq cas de trépanation. La pratique de l'inhumation est la règle ; le défunt est généralement déposé à l'intérieur d'un demi-tronc d'arbre. Au plan du mobilier funéraire - éléments de l'habillement, panoplies ou offrandes - six catégories sont identifiées qui correspondent d'une part aux vêtements spécifiques des hommes et des femmes et sont d'autre part le reflet probable d'une hiérarchie au sein de la communauté. La présence d'anneaux de cheville "à têtes de serpent" dont la diffusion est circonscrite au Valais central, définit un territoire assez précis, qui correspond à la civitas des Sédunes, peuple alpin mentionné dans les textes antiques. Trois annexes complètent l'ouvrage : la description de l'épée de Kippel (Haut-Valais), l'analyse des monnaies déposées en offrande et l'étude archéozoologique des ossements récoltés dans des puits rituels près des sépultures de Bramois.

Rituels funéraires chez les Sédunes - Les nécropoles du Second Age du fer en Valais central (IVe-Ie siècle av. J.-C.)

L'écriture étrusque a de tout temps fasciné les chercheurs et le grand public. Adaptation de l'alphabet grec, elle est déchiffrée depuis longtemps mais n'étant pas une langue indo-européenne, elle demeure encore en grande partie incompréhensible... Le catalogue accompagnant l'exposition proposée par le musée Henri Prades - un des rares musées en France à posséder dans ses collections plusieurs témoignages de l'écriture étrusque découverts dans des contextes archéologiques du sud de la France - entend rendre compte des recherches les plus récentes sur l'écriture étrusque grâce à un choix de documents archéologiques de premier plan, parmi lesquels des témoignages majeurs de l'épigraphie étrusque prêtés par de grandes institutions (Le Louvre, musées archéologiques de Florence, Cortone, Zagreb, etc.). Le parcours regroupe quatre-vingts oeuvres, certaines reconnues pour être les plus importantes inscriptions étrusques, mais aussi des pièces inédites ou méconnues. Il sera à la fois chronologique et thématique (apparition de l'écriture étrusque, sa pratique, son rôle dans le fait religieux, sa diffusion) et offrira au public un accès privilégié à cette civilisation majeure de l'Italie et de la Méditerranée antique. Cette exposition est coproduite par le Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades et le musée archéologique étrusque de Cortone (Toscane, Italie). Cette coproduction bénéficie du partenariat scientifique et de prêts exceptionnels du musée du Louvre.

Les Etrusques en toutes lettres - Ecriture et société dans l'Italie antique

L'artisanat en Suisse à l'époque romaine - Recensement et premières synthèses

Les pratiques rituelles des populations celtes, ibères et grecques des côtes du bassin nord-occidental de la Méditerranée sont encore largement méconnues, alors que dans d'autres régions cette thématique a fait l'objet d'avancées significatives ces dernières années.
Ce catalogue d'exposition se fonde sur les résultats d'un projet de recherches qui a repris l'ensemble du dossier en rapport avec ces pratiques, à l'exclusion du domaine funéraire, sur toute la durée de l'âge du Fer (VIIIe-Ier siècle avant notre ère). Il vise à recenser les données à notre disposition en France et en Espagne méditerranéennes, afin de mieux appréhender ces gestes dans toute leur diversité et dans leurs aspects aussi bien collectifs qu'individuels. Dans l'exposition « Des Rites et des Hommes », les éléments les plus emblématiques de ces pratiques rituelles sont présentés dans leur contexte archéologique, décrit ici sous forme de notices de sites. Quatre chapitres thématiques développent les principales orientations de l'exposition et permettent de comparer, comprendre et interpréter ces manifestations de type symbolique : les restes architecturaux monumentaux, les têtes coupées, les cultes grecs et les rituels domestiques indigènes.
L'exposition « des Rites et des Hommes » a été déclarée, par le Ministère de la Culture, d'intérêt national.

Une odyssée gauloise

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