Legendes du cyclisme provencal

En 2020, le Tour de France s'élancera de Nice. La messe cycliste de juillet partira de la capitale de la Côte d'Azur, transportant avec elle une histoire de plus d'un siècle. En 1906, pour sa quatrième édition, le Tour s'arrête sur la Promenade des Anglais. René Pottier, futur vainqueur du Tour cette année-là, remporte une étape longue de 345 km qui traversa les Alpes au départ de Grenoble. C'est le début d'une belle et grande histoire d'amour, d'une épopée sportive et humaine qui n'a comme rival que la grandeur des paysages parcourus. Le Tour n'aura de cesse de s'arrêter régulièrement à Nice, Cannes ou Monaco. Nombre de vainqueurs du Tour ou d'étape, se sont illustrés sur ce bord de mer et jusqu'aux sommets de ces cols azuréens d'où l'on aimerait plonger dans l'eau. Le cyclisme touche au sacré sur la Côte d'Azur.

Côte d'Azur terre de cyclisme

Architecte et propagandiste du Mouvement moderne, Alberto Sartoris (1901-1998) a réuni une collection exceptionnelle de photographies d'architecture, en partie publiées de 1932 à 1957 dans des anthologies devenues mythiques, Gli Elementi dell'architettura funzionale et l'Encyclopédie de l'architecture nouvelle.
Ces 8000 tirages originaux documentent des travaux d'architectes du monde entier, de Le Corbusier et Walter Gropius à Oscar Niemeyer et Luis Barragan, photographiés par les meilleurs spécialistes de leur temps, comme Arthur Köster, Julius Shulman ou Armando Salas Portugal. Cet ouvrage présente et analyse cette collection, l'un des secteurs-clés des archives données par Alberto Sartoris à la Confédération.
Il illustre son activité de collecte et de publication et permet d'éclairer un aspect méconnu de l'histoire de l'architecture au XXe siècle : les mécanismes de fabrication et de diffusion de l'" image de l'architecture moderne ", ainsi que le rôle déterminant dévolu à la photographie dans ce processus.

Photographie et architecture moderne : la collection Alberto Sartoris

Entre subversion et subvention, il y a souvent un choix à faire. Gérard Gelas, l'incandescent Saltimbanque d'Avignon, n'a jamais hésité longtemps. Depuis 1968 et sa sulfureuse Paillasse aux seins nus (pièce frappée d'interdiction avant même d'avoir pu être représentée !) jusqu'aux Confidences à Allah et au Crépuscule du Che, son théâtre-à-tout-le-monde a dressé ses planches du côté de l'inconfort, de l'espoir, du combat "malgré tout". C'est l'une des plus exemplaires aventures de l'histoire théâtrale française qui est retracée ici.

Saltimbanque - Gérard Gelas ou le théâtre de l'inconfort

Silence on coule ! Acqua alta ad nauseam. Venise s'abîme dans les eaux noires de la lagune, la cité des Doges n'est plus qu'un vaste parc d'attraction peuplé de touristes, de fantômes, de cadavres et de mystérieux émissaires orientaux, elle est devenue une courtisane vérolée. Un reportage délicat pour le journaliste chevronné Gaël Le Dantec, expédié sur place pour portraiturer le déclin de la plus belle ville du monde.

Mais ce qu'il découvre dans le sillage de l'exode de ses habitants contraints à l'exil suite à une directive la Commission européenne, ne va pas plaire à son rédacteur en chef. Tous ces tableaux qui disparaissent, tous ces corps que l'on retrouve enfouis dans la vase, toutes ces soirées très privées où la jouissance des uns se nourrit de la souffrance des autres, comment trouver la vérité quand tant de puissants intérêts la torpillent, que les rumeurs la noient dans les brumes de la Sérénissime ? A Venise, tout le monde sait mais feint de ne pas savoir.

Ce roman est un jeu de massacre jubilatoire où le journaliste dézingue du monde, du beau, du grand : l'Europe, le Moyen-Orient, les lobbys financiers, les politiques veules, sans oublier les médias complaisants qui vont le contraindre à s'autocensurer en remettant in fine une copie plus appropriée avec l'air du temps...

Tempête sur Venise

Champions du monde ! Les Bleus d'Aimé Jacquet nous ont fait l'offrande du plus prestigieux des trophées que le sport ait jamais connu. Et jamais la France plurielle n'a été aussi unie dans cette explosion de bonheur, cette joie débordante qui a jeté dans les rues des millions de personnes. Les historiens l'ont comparée aux manifestations d'allégresse de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Comme si notre pays vivait une nouvelle Libération : celle du corps et de l'esprit. Quelques grandes plumes ont su saisir au bond la portée de cet événement dans une chronique quotidienne publiée par le journal Var Matin. Elles ont pris la mesure de cette fête universelle dont la médiatisation n'a pas été sans incidence sur les comportements humains, voire politiques, puisque le pays est allé jusqu'à plébisciter pour ce succès le président de la République et le Premier ministre ! In memoriam, nous vous invitons à une relecture de tous ces textes, réunis et illustrés dans ce volume pour revivre ensemble ce long voyage de cinq semaines en ballon rond ! Et retrouver ce bonheur pour tous dans une France souvent imparfaite, parfois déchirée, mais pour le coup réconciliée.

Legendes du cyclisme provencal

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